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dimanche 18 décembre 2016

La du 3 janvier 1973 : des mensonges pour dissimuler l’arnaque du siècle…

« On donne des facilités pour travailler à ceux qui ne travaillent point, et des difficultés pour travailler à ceux qui travaillent. »

La loi du 3 janvier 1973 — arnaque du siècle — consiste à supprimer les facilités de trésorerie accordées à l’État par la Banque de France, contraignant ledit État à emprunter sur le marché financier.

Chacun sait que, pour se plier aux absurdes critères comptables imposés par Bruxelles (notamment le déficit budgétaire maximum de 3 % du PIB), les gouvernements successifs ont recouru massivement à l’emprunt sur les marchés financiers internationaux. En effet, sans ces concours financiers, les politiciens seraient dans l’incapacité de répondre à leurs promesses populistes pour l’élection à venir.

Or, la dette atteint désormais 2.200 milliards d’euros (6 fois le budget !) : un boulet mortel, qui augmente sans cesse. Quant aux intérêts versés chaque année, ils atteignent 45 milliards, soit les deux tiers de l’impôt sur le revenu… Le tonneau des Danaïdes. La question est, dès lors, de savoir si la loi de 1973 est condamnable. Et pourquoi. Or, les arguments avancés contre ceux qui critiquent la loi manquent souvent de sérieux.

1) On souligne d’abord que la critique de la loi de 1973 serait commune aux extrêmes (droite et gauche) et, donc, qu’elle serait irrecevable. Passons sur la légèreté de l’argument…

2) On pointe ensuite le fait que les contempteurs de la loi de 1973 seraient sournoisement racistes en raison du nom sous lequel ils dénoncent ce texte : loi Pompidou-Giscard-Rothschild. On imagine bien que, dans l’esprit de ces Torquemada, ce n’est pas le racisme anti-Auvergnat qui serait en cause.

Et qu’il serait, dès lors, à jamais impossible de dénoncer le lobby de la banque d’affaires concernée.

3) Enfin, et surtout, une critique pseudo-juridique : la loi de 1973 aurait été abrogée en 1993. La loi de 1973 fut présentée en son temps, par Giscard lui-même, comme un moyen de lutte contre l’inflation (?). Mais son but est ailleurs : son article 3 interdisait bien à la Banque de France « d’accorder des découverts ou crédits à l’État ». Or, cette règle existe encore et a été simplement transposée, par divers textes, dont le dernier est une ordonnance du 14 décembre 2010, dans l’article L. 141-3 du Code monétaire et financier : « Il est interdit à la Banque de France d’autoriser des découverts ou d’accorder tout autre type de crédit au Trésor public ou à tout autre organisme ou entreprise publics. L’acquisition directe par la Banque de France de titres de leur dette est également interdite. »

Au demeurant, cet interdit n’a même plus besoin de texte national car le traité de Lisbonne (cher à M. Fillon), qui nous opprime, dit la même chose : article 123 TFUE : « 1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées “banques centrales nationales”, d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales […] des États membres… »

Conclusion : après les banqueroutes de l’État de 1788 et 1797, la France n’a eu de cesse d’assainir les finances publiques et de se libérer de l’influence des banques privées : loi du 24 germinal an XI, loi du 17 mai 1834, décret du 17 juin 1938…

Au XVIIIe siècle déjà, Montesquieu (L’Esprit des lois, chap. « Des dettes publiques ») estimait que la dette publique a le gros défaut « d’ôter les revenus véritables de l’État à ceux qui ont de l’activité et de l’industrie, pour le transporter aux gens oisifs… on donne des facilités pour travailler à ceux qui ne travaillent point, et des difficultés pour travailler à ceux qui travaillent. » Rien de nouveau sous le smog parisien. Et Hume — philosophe et économiste écossais — voyait, dans l’endettement auprès des banques, une cause de désintégration du corps social, « car la dette profite d’abord aux prêteurs : une trop grande partie de la richesse produite est appropriée par ceux-ci, classe d’individus oisifs, détachés de l’État et de la nation ».


Source: Boulevard Voltaire

jeudi 8 décembre 2016

Les médicaments du nord testés dans le sud !

Économies, gain de temps... Les fabricants de médicaments délocalisent toujours plus leurs tests vers des pays pauvres. Certaines pratiques sont problématiques, estime l’organisation Public Eye. En Égypte, les deux géants suisses Roche et Novartis représentent à eux deux près de la moitié des essais qui s’y déroulent.

 

Impossible d’envisager la commercialisation d’un médicament sans l’avoir testé chez l’homme au préalable. Historiquement réalisés dans les pays occidentaux, les essais cliniques sont toutefois de plus en plus délocalisés dans des pays aux revenus plus modestes tels que l’Égypte, l’Inde ou l’Ukraine.

Observé depuis plusieurs années, le phénomène a récemment fait l’objet d’une conférence organisée à Genève par l’organisation Public Eye (ex-Déclaration de Berne), afin de faire la lumière sur cette pratique et notamment sur les questions éthiques qu’elle soulève.

Mener des essais cliniques à l’étranger ? Les pharmas ont commencé à y songer au début des années 2000, notamment dans l’espoir de se positionner dans de nouveaux marchés en pleine croissance. Novartis, Roche, Sanofi, Merck… les plus grands industriels ont ouvert des bureaux dans les pays du Sud afin d’y lancer de grandes études précédant une éventuelle commercialisation de leurs futurs produits. En 2000, à peine 10% des essais de médicaments étaient réalisés dans les pays du Sud, contre environ 40% aujourd’hui, estime Public Eye.

 

Participer à un essai, un moyen de survivre

Pour ces laboratoires ou pour leurs sous-traitants, les avantages sont nombreux. Ils s’implantent à moindre coût dans des pays très peuplés qui leur assurent un accès à une immense réserve de malades potentiels, le tout dans un cadre réglementaire moins contraignant – lorsqu’il existe. Ce ne sont pas les plus pauvres qui sont visés, mais plutôt des pays dont le niveau de vie s’améliore. La raison : « Ils se dotent d’hôpitaux et d’universités qui intéressent les industriels, sans oublier que les gens qui y vivent contractent peu à peu des maladies chroniques que nous connaissons bien ici : diabète, maladies cardiovasculaires, etc. qui requièrent des traitements longs, onéreux, et donc très lucratifs pour ces entreprises », détaille Patrick Durisch, qui a mené une étude approfondie sur le sujet pour Public Eye.

Un tel changement de pratique pose des questions éthiques. Venu à Genève, Ayman Sabae, spécialiste en santé publique et membre de l’ONG Egyptian Initiative for Personal Rights, s’est alarmé de la situation de son pays. « L’Égypte constitue un terreau fertile pour les essais cliniques. Il y a beaucoup d’universités et d’hôpitaux, une population nombreuse, les coûts en ressources humaines sont dérisoires et la législation très souple. » Mais avec 73% des soins payés directement de la poche des patients, bien peu d’Égyptiens peuvent se payer des traitements coûteux lorsqu’ils sont gravement malades. « 54% des Égyptiens disent avoir une assurance maladie, mais elles sont tellement inutiles que seuls 8% parmi eux s’en servent réellement », regrette Ayman Sabae. Si bien qu’une grande partie de la population voit les essais cliniques comme un moyen, parfois le seul, de se faire soigner.
Ce phénomène se vérifie d’ailleurs dans le type d’études réalisées en Égypte, où plus de 70% sont des essais dits de phase III : des tests coûteux qui s’adressent à de larges panels de patients malades. En filigrane de cette statistique apparaît le marché implicitement conclu entre les deux parties. D’un côté l’Égypte, qui accueille à bras ouverts les labos étrangers et permet ainsi à sa population malade d’espérer un traitement normalement hors de portée. De l’autre les industriels profitent du manquement de procédures de validation éthique des protocoles expérimentaux pour gagner un temps précieux. « À partir de la découverte de la molécule et du dépôt de brevet, c’est une course contre la montre qui s’engage, explique Patrick Durisch. Un brevet est valable durant vingt ans. Plus ils peuvent commercialiser leur produit tôt, plus les labos en tireront du profit avant que la concurrence ne sorte des génériques. »

 
Source

lundi 5 décembre 2016

Le gouvernement Hollande: encenser les criminels et rejeter Chomsky

« Quand l’Assemblée nationale remballe Noam Chomsky » titrait le 30 novembre 2016 le journal en ligne Philosophie magazine. Le journal précise dans le préambule : « Le philosophe Noam Chomsky, figure mondialement réputée de la linguistique et intellectuel engagé, devait recevoir, ce mercredi, une distinction scientifique à l’Assemblée nationale, à Paris. L’International Society of Philology (« société internationale de philologie ») qui honore tous les cinq ans un grand grammairien ou un grand critique littéraire devait lui remettre, après Roman Jakobson ou Umberto Eco, une médaille d’or spéciale. Avant que le philosophe américain n’assiste à la séance hebdomadaire de questions au gouvernement ». Et rajoute : « Est-ce parce que la prestigieuse institution craignait de recevoir un hôte qui a l’habitude d’être très critique avec le monde politique ? L’Assemblée nationale n’a donné aucune explication pour son annulation de dernière minute ».

Au fond, tout est dit. En substance la France ne veut pas recevoir celui qui fut considéré comme le « plus grand intellectuel vivant » à la suite d’un sondage organisé et publié en 2005 par les magazinesProspect Magazine (britannique) et Foreign Policy (américain). Ce n’est pas sans rappeler le refus de François Hollande d’accorder l’asile à Snowden et à Assange

Il nous a donc semblé instructif de revenir sur cinq cas d’individus des plus contestables, qui eux furent vantés, décorés voire même reçus en grande pompe par ceux-là mêmes qui viennent de tourner le dos à Noam Chomsky.

Les mauvaises fréquentations

Lors d’un dîner officiel à Jérusalem, François Hollande accompagné du chef d’Etat Israélien Benyamin Netanyahou a entonné un « chant d’amour pour Israël ». Pourtant Benjamin Netanyahou est un criminel de guerre. En 2014, le bilan de l’opération militaire israélienne « Bordure Protectrice » (Protective Edge) à Gaza a dépassé celui de l’opération « Plomb durci » (Cast Lead) en 2009. Plus de 1500 Palestiniens ont trouvé la mort. Parmi les victimes figurent 550 enfants. Selon Amnesty International, en 2015/2016, en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, les forces israéliennes ont tué  des civils palestiniens hors de toute légalité, y compris des enfants, et ont arrêté des milliers de Palestiniens qui ont protesté contre l’occupation militaire israélienne et qui s’y sont opposés. La torture et autres mauvais traitements sont restés courants et ont été commis en toute impunité.

En mars 2014, Laurent Fabius, alors Ministre des Affaires étrangères du gouvernement Hollande-Ayrault, échange cordialement une poignée de main avec le leader de Svoboda Oleh Tyahnybok qui a déclaré entre autre : « il faut purger 4000 juifs en Ukraine“. Le quotidien israélien Haaretz rapportait que Pravy Sektor et Svoboda distribuaient des traductions de Mein Kampf et des Protocoles des Sages de Sion sur la place Maïdan. En somme deux écrits symboliques qui ont un lien direct avec la théorie du complot et l’antisémitisme. Cet article d’Haaretz est corroboré par le leader du parti Svoboda Oleh Tyahnybok lui même qui affirmait sans complexe : « une mafia juive moscovite dirige l’Ukraine.

Le 2 mai 2014, le djihadiste Abdelhakim Belhadj fut reçu par le Quai d’Orsay (le ministère des Affaires étrangères). Chassé de Libye, Belhadj est devenu un combattant islamiste dans la guerre soviéto-afghane en 1988. En Irak, il combat aux côtés de Abou Moussab Al-Zarqaoui, le responsable d’Al-Qaïda à Bagdad. En 2002, après les attentats du 11 septembre et la réconciliation de Kadhafi avec l’Occident, un mandat d’arrêt a été émis à l’encontre de Belhadj par les autorités libyennes. Dans un document il a été allégué par le gouvernement Kadhafi que Belhadj avait développé des « relations étroites » avec al-Qaïda et le Mollah Omar, chef des talibans. Une note d’Interpol stipule qu’Abdelhakim Belhadj est le chef de la filiale maghrébine de l’Etat Islamique (Daesh).

François Hollande a remis, le vendredi 4 mars 2016, la Légion d’honneur au prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed Ben Nayef, qui est également ministre de l’intérieur. Dès lors, un prince saoudien est décoré de la plus haute distinction honorifique française alors même que la plupart des spécialistes s’accordent à dire que l’Arabie Saoudite est le premier sponsor du salafisme wahhabite à l’origine de l’endoctrinement des jihadistes qui terrorisent la Libye, la Syrie, l’Irak et maintenant l’Europe. Pour rappel : l’Arabie saoudite est un pays pratiquant la peine de mort. Selon The Death Penalty Worldwide, il y a eu en Arabie Saoudite 26 ou 27 exécutions en 2010, au moins 82 en 2011, au moins 76 au 2012, au moins 79 en 2013, au moins 90 en 2014 et au moins 153 exécutions en 2015. Et en 2016, il y a eu au moins 134 exécutions. Les motifs étaient : l’homicide, la sorcellerie, l’adultère, l’homosexualité et le renoncement à l’islam.  

En septembre 2016, François Hollande s’est dit « très honoré » de recevoir un prix des mains d’Henry Kissinger. Par ailleurs, François Hollande déclara « Docteur Kissinger, adolescent je suivais vos initiatives pour la paix au Viêt Nam ». Il est absolument sidérant que le président d’un gouvernement dit « socialiste » accepte de recevoir un prix d’un criminel de guerre avéré, et qu’ensuite il puisse tenir de tels propos. Rappelons qu’en pleine guerre du Viêt Nam, Henry Kissinger fut secrétaire d’État (ministre des affaires étrangères) du gouvernement républicain de Richard Nixon. Selon le CACCF américain (Combined Action Combat Casualty Filel) l’intervention américaine en Asie du Sud-Est a causé des millions de morts. A la question : « Le Tribunal Khmer Rouge maintient plusieurs dirigeants Khmer Rouge en détention. Un procès sous l’autorité des Nations Unies était-elle la meilleure solution, ou était-il au contraire préférable de laisser faire les Cambodgiens ? » En substance Noam Chomsky répondit « Après tout si c’est un procès international pourquoi ne pas prendre en compte Henry Kissinger, et les autres responsables des bombardements américains, ou ceux qui ont soutenu les KR bien après leur défaite. C’est une farce, d’autant plus que nous en savons désormais plus sur le bombardement du Cambodge, les enregistrements Kissinger-Nixon ont été rendu publics ainsi que bien d’autres documents qui ont déclassés sous le mandat Clinton ». Par ailleurs, le coup d’état le 11 septembre 1973 qui renversa le président socialiste démocratiquement élu Salvador Allende fut fomenté par la CIA, Kissinger et Nixon.

Requiem pour un néocon

On peut donc conclure que la France « OTANisée » de François Hollande est plus encline à honorer des criminels internationaux qu’un intellectuel socialiste libertaire comme Noam Chomsky. Aussi cette dernière pleutrerie sera à la fois le point d’orgue et le son du glas de la gouvernance Hollande. Le choix des mots n’est jamais anodin. Bruno Le Roux le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale a confié au Huffington Post. « On a finalement décidé d’annuler la rencontre avec le groupe socialiste, compte tenu de certaines déclarations polémiques que Noam Chomsky a tenues, notamment sur Ben Laden”, nous explique-t-on. Il est vrai que l’homme a versé ces dernières années vers le complotisme ou a pris la défense de négationnistes au nom de la liberté d’expression ». Rappelons simplement que le terme « complotisme » fut détourné par les théoriciens néoconservateurs et islamophobes tels que Daniel Pipes. Quant à la défense de la liberté d’expression de négationnistes, évidemment cette dernière question se discute. Mais il est clair par contre que le groupe socialiste est bien mal placé pour faire la morale à qui que ce soit alors que nous savons parfaitement que le gouvernement français a noué des liens étroits avec le nouveau pouvoir ukrainien, qui lui utilise sans la moindre retenue des structures paramilitaires ouvertement antisémites pour asseoir son pouvoir par la force et l’intimidation.

Souvenez-vous du slogan « Le changement, c’est maintenant ! » proféré pendant la campagne électorale de François Hollande en 2012. Cinq ans plus tard, nous pouvons constater qu’en plus d’avoir parachevé le triste bilan de Nicolas Sarkozy en matière de politique étrangère, François Hollande à totalement droitisé le Parti socialiste sur le plan économique et social. 

Source: Observatoire du néoconservatisme

jeudi 24 novembre 2016

Nouvelle réunion en France sur la Syrie: quels objectif poursuit Paris ?

On n'aurait pas cru la France à ce point déterminée à "singer" les Etats-Unis d'Obama! Alors que dans un récent entretien accordé au journal New York Times, le président élu américain dit "attaquer la Syrie revient à attaquer la Russie et l'Iran" et plaide pour qu'"un terme soit mis à la guerre en Syrie le plus rapidement possible", la France de Hollande affûte ses armes. 

Paris vient d'accuser le gouvernement syrien et ses alliés (iraniens et russes, ndlr) d’"avoir abusé de l’incertitude politique aux Etats-Unis" pour mener "une guerre totale  contre les régions sous contrôle des opposants".

Des "opposants" dont la France parle se revendiquent des groupes takfiristes soit ces mêmes groupes qui se trouvent à l'origine des attaques sanglantes à Paris et à Nice et ailleurs, ces deux dernières années. 

Cité par Sky News, la France n'hésite même pas à souhaiter "prendre l’initiative" et reprendre, au nom de sa " vigilance" aux États-Unis, "le leadership de la guerre contre l'Etat et l'armée syriens. 

La diplomatie de Hollande dirigée par Jean-Marc Ayrault, a annoncé même la tenue prochaine à Paris d'un sommet "entre amis" (les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Italie, la Turquie ainsi que des pays arabes, comme l'Arabie saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis et la Jordanie)  pour jouer "le rôle que les États-Unis n’ont pas pu jouer" en raison de ce que Paris appelle l’incertitude politique déclenchée par Trump. 

Alors que l'État syrien s'est dépouillée de ses armes chimiques en 2013, M. Ayrault a déclaré que la France continuait à plaider en faveur de l'adoption par le conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution condamnant l'usage des armes chimiques par le gouvernement de Damas.

Les analystes politiques relèvent l'obstination du gouvernement socialiste à vouloir à tout prix poursuivre " sa politique contre-productive" en Syrie, une politique qui a encouragé l'apparition puis l'extension du terrorisme d'abord en Libye et en Syrie puis en Europe et surtout en France. 

Les voix s'élèvent pour autant au sein même des milieux politiques pour dénoncer l'aveuglement socialiste dans le dossier syrien. Le favori de la droite pour la présidentielle 2017 François Fillon a ainsi plaidé pour une coopération étroite avec la Russie, l'Iran et le gouvernement de Bachar el-Assad pour combattre Daech.

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mercredi 23 novembre 2016

La liberté sur Internet en France a encore reculé en 2016

l'ONG Freedom House dégrade une nouvelle fois la note de la France en matière de liberté sur Internet. Si la situation n’est pas catastrophique, la trajectoire du pays depuis quelques années suscite des inquiétudes.

 

En 2016, la liberté sur Internet a reculé en France. C’est l’analyse que fait l’association américaine de défense des libertés Freedom House dans son nouveau rapport annuel sur l’état des libertés sur Internet dans le monde. Si l’Hexagone continue d’être un pays où le Net est globalement libre, l’organisation fondée il y a 75 ans ne peut que constater une certaine érosion de la situation depuis 2013.

Sur une grille de notation dans laquelle la note de 200 est la pire que l’on peut avoir, la France obtient 25. C’est un score qui demeure encore très acceptable. Par contre, c’est la trajectoire qui n’est pas très encourageante. En 2013, la France obtenait 20 points ; idem en 2014, avec une notation stable. L’année suivante, les choses se sont gâtées avec un recul de 4 points. Et cette année, c’est un point qui a été perdu.

 Deux pays européens obtiennent la meilleure note, ex-æquo avec 6 points : l’Islande et l’Estonie. Arrive ensuite le Canada, mais loin derrière : le pays à la feuille d’érable décroche la note de 16 points. À l’inverse, la Chine est le cancre international avec une note de 88. Le pays verrouille tellement les libertés sur le Net qu’il réussit le tour de force à faire pire que la Syrie (87), pourtant en guerre. Un score que partage aussi l’Iran.

Par rapport aux autres pays (seuls 65 d’entre eux ont été notés sur les 193 dans le monde qui sont reconnus par l’ONU), la France au huitième rang mondial à égalité avec l’Afrique du Sud, l’Italie et la Géorgie. Parmi les États qui ont été évalués par Freedom House, 17 pays permettent de jouir d’une bonne liberté sur Internet, 28 autorisent un exercice partiel des libertés et les 20 derniers sont considérés comme liberticides sur la toile.

Commentant de façon générale la situation en France, Freedom House constate que « la France a étendu l’état d’urgence à la suite de l’attaque majeure qui a frappé Paris au mois de novembre 2015, autorisant les forces de l’ordre à surveiller et détenir des individus avec peu de supervision judiciaire ».

Dans le détail, sur les trois critères d’évaluation établis par l’association (à savoir les obstacles à l’accès à Internet, les restrictions sur les contenus, et les violations des droits individuels), c’est d’abord sur la troisième jauge que la France trébuche.

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mardi 22 novembre 2016

Les prisons, une zone de non-droits

Dans les prisons françaises, où les tensions atteignent leur paroxysme, la loi du plus fort règne et la radicalisation islamique fait son chemin.

Il y a aujourd’hui plus de 67 500 personnes incarcérées dans les prisons françaises. Mineurs et femmes sont en minorité. Les maisons d’arrêt concentrent les petites peines (moins de deux ans), les maisons centrales abritent les plus lourdes (de dix ans à perpétuité). C’est dans les premières, que l’incarcération est la plus pénible, alors que les autres détenus sont mieux traités, vivant, seuls, dans une cellule.

Les médias font état de l’importante surpopulation carcérale, de la présence de malades mentaux qui n’ont rien à faire en prison. Mais le grand intérêt de la fracassante enquête du sociologue Farhad Khosrokhavar, éminent spécialiste de l’islamisme, est de mettre les pieds dans le plat, d’ouvrir la prison à ses lecteurs, en évitant langue de bois et préjugés.

 

Une poudrière en devenir

L’univers carcéral est une zone de non-droit, non qu’il échappe aux règlements, mais du fait que ces derniers y sont constamment contournés, négociés et que, finalement, la force règne et l’emporte. C’est le cas entre surveillants et détenus. Les premiers se plaignent de voir leur autorité bafouée, de manquer du respect minimal et d’exercer le dernier des métiers, surtout les jeunes. Alternant soumission et protestation, un détenu peut obtenir beaucoup : une cigarette, une douche supplémentaire, éviter l’humiliation de la fouille intime, gagner quelques minutes de plus au parloir...

Mais cet essai met en évidence les tensions qui sont en train de transformer la prison en poudrière. Les « petits Blancs » sont devenus une minorité qui se vit dans une relation conflictuelle avec les détenus musulmans, majoritaires. Ils se sentent l’objet d’un racisme inversé, habités par une véritable conscience de l’exil, la certitude d’être déracinés en Île-de-France. Leurs propos, recueillis par le sociologue, en font foi ; il y a une hostilité croissante vis-à-vis de détenus musulmans qui affirment leur identité et dont les « Gaulois » minoritaires supportent mal la culture de banlieue.

Au coeur de Prisons de France se pose surtout la question cruellement actuelle de la radicalisation. Les musulmans forment entre 40% et 60% de la population carcérale. Dans le cadre porteur d’un islam qui reprend de la force, on peut distinguer trois types de religiosité. Il y a des délinquants musulmans pour lesquels l’islam n’a rien à voir avec la morale, la pratique faisant bon ménage avec les braquages ou les vols. Pour un sujet plus exigeant, un nouveau converti (born again) qui adopte un « islam éthique », la récente croyance apaise et dissuade de commettre des actes délictueux et peut éloigner de la toxicomanie. Le plus dangereux, c’est la religiosité du troisième type, l’islam djihadiste qui vit dans un monde binaire.

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vendredi 11 novembre 2016

Pollution et malbouffe: Comment notre mode de vie attaque le cerveau des enfants

Les enfants, dont un sur sept vit dans un air pollué, risquent de perdre en intelligence, en mémorisation et en attention...

Si hamburgers ajoutés à air pollué égale moins de neurones, il y a de quoi s’inquiéter pour le cerveau de nos enfants. On savait déjà que la pollution des villes attaquait les poumons des plus jeunes, que burgers et sodas rendaient obèses et malades… Mais notre mode de vie aurait aussi des conséquences sur l’intelligence de nos enfants. De nombreux chercheurs appellent à la vigilance car pollution et malbouffe risquent de condamner les générations futures à l’hyperactivité et à une baisse de QI…

Quand les polluants attaquent le cerveau

Selon un rapport de l’Unicef, publié la semaine dernière, un enfant sur sept dans le monde respire un air dangereux pour sa santé… et son cerveau. « Les substances polluantes non seulement endommagent les poumons des enfants, mais elles peuvent aussi franchir la barrière protectrice du cerveau et endommager irrémédiablement leur développement cérébral, compromettant leur avenir », précise le directeur général de l’Unicef.

Comment les substances toxiques dans l’air se retrouvent dans le cerveau des plus petits ? « Les hydrocarbures, pesticides et PCB peuvent être transportés dans le sang, répond Bernard Sablonnière, neurobiologiste et professeur à la faculté de médecine de Lille. Les nanoparticules, notamment le polystyrène et le titane, présents dans certains bonbons et les cosmétiques, sont très petites et passent la barrière sang-cerveau. »

Explosion des troubles autistiques

En effet, des études récentes ont montré des liens entre pollution et retards du développement neurologique. Et ce dès la grossesse… « La pollution (hydrocarbures polycycliques, polychlorobiphényles, phtalates, pesticides) captée par les organes de la mère peuvent perturber la vitesse de développement et la diversité des connexions entre les neurones du fœtus », souligne Bernard Sablonnière.

Et les dégâts se poursuivent pendant la petite enfance. L’auteur de Les nouveaux territoires du cerveau souligne que « les effets de la pollution sur les enfants sont maintenant bien répertoriés : des troubles du développement comme l’autisme, le déficit d’attention, le syndrome d’hyperactivité sont en forte augmentation depuis les années 1980. » En effet, les troubles de type autistiques ont littéralement explosé : en 1975, un enfant sur 5.000 en présentait aux Etats-Unis… en 2014, c’était 1/68.

Diminution du QI

Autre conséquence : « l’impact peut se mesurer aussi par une diminution de la capacité de raisonnement et une baisse du QI », plaide Bernard Sablonnière. Qui est d’actualité en France : un rapport britannique, reprise par Le Monde en juin 2016 indique que la courbe du QI des Français a baissé de 4 points entre 1999 et 2009.

Et les plus jeunes sont plus fragiles car leur cerveau est en plein développement et leurs voies respiratoires sont aussi plus perméables. « Le développement et la diversité du façonnage des connexions entre les neurones est maximal entre le milieu de la grossesse et l’âge de 7-8 ans », précise le spécialiste du cerveau.

Malbouffe et hippocampe

Mais la pollution n’est pas la seule à attaquer le cerveau des plus jeunes, une mauvaise alimentation peut aussi causer quelques dégâts. « Manger trop gras et trop sucré de façon précoce a un effet sur l’intelligence », assure Laurent Chevallier, médecin consultant en nutrition au CHU de Montpellier. Pourquoi ? « On s’est aperçu que l’excès de sucre diminue la capacité des neurones à se développer, résume le médecin.

D’autre part, des perturbateurs endocriniens, qui peuvent être présents dans certains aliments, risquent d’agir sur le développement de la thyroïde des enfants et générer des lésions irréversibles et un ralentissement général du cerveau. Une étude australienne a montré qu’une alimentation riche en plats industriels et sodas entraîne une régression de l’hippocampe qui sert pour la concentration et la mémorisation. » Et ces perturbateurs endocriniens seraient également responsables de troubles du comportement et d’agitation importante. « Une expérience a montré que des souris soumises au bisphénol A se mettaient à sauter partout… on les a surnommées les "souris pop-corn" », résume l’auteur de Alors, on mange quoi ?.

Des mesures pour protéger le cerveau des enfants

Sommes-nous en train de condamner les générations futures ? Sans doute pas à grande échelle. Mais les spécialistes espèrent que les pouvoirs publics vont légiférer pour mieux protéger : « On peut s’attendre à voir apparaître davantage de troubles de l’attention, de la cognition et de l’apprentissage chez les enfants dans l’avenir si on ne limite pas la pollution », insiste Bertrand Sablonnière. Et Laurent Chevallier de regretter : « Les signaux d’alerte de l’impact des toxiques dans l’alimentation sur la santé des enfants se multiplient et les mesures concrètes se font attendre ».

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mercredi 2 novembre 2016

La Liste des 22 présidents africains assassinés depuis 1963

Depuis 1963, plus de 22 présidents Africains, alors au pouvoir, ont été assassinés : beaucoup d’entre eux, gênent les puissances coloniales en place et surtout la France dans notre continent d’Afrique.

Bien sur, vous connaissez le SDECE, la DGSE et la DST? Eh bien, ce sont trois services de renseignements français qui ont la réputation de faire des coups d’Etat en Afrique.

Depuis de Gaulle, les autorités françaises dénigrent les Africains de cette façon? Comptons le nombre des coups d’État et que la France a préparés, dirigés et soudoyés en Afrique, cela mérite une plainte à la cour pénale internationale contre l’état français. Pourtant les crimes français sont bien connus et les documentaires inondent les télévisions françaises et africaines pour bien se rendre compte qu’effectivement la France tue, empoisonne et pille en Afrique. Le Service de documentation extérieure et de Contre- espionnage (SDECE) a la charge de la «désinformation». Il prépare lui aussi, réussit ou manque des coups. Son territoire privilégié est l’Afrique. La DGSE est le principal service secret vers l’étranger, qui a en charge le contrôle des «gouverneurs à la peau noire». Il y a un autre la DST (Direction de la sécurité du territoire) qui s’occupe de l’intérieur et de l’extérieur de la France pour diverses raisons. D’abord parce qu’il s’agit de protéger la France des dangers de l’immigration. Ensuite, la DST, qui est une police politique, fait la coopération avec l’ensemble des polices politiques de toutes les dictatures du monde. Après la DGSE, la DST et le SDECE, il y a la Direction du renseignement militaire, le poisson- pilote de l’armée qui fait la propagande de la France lors des conflits en Afrique.

DE DE GAULLE A SARKOZY : TEL PÈRE, TEL FILS

De Gaulle a sacrifié les indépendances africaines au profit de celle de la France. Pour quatre (4) raisons : – la première, c’est le rang de la France à l’ONU avec un cortège d’Etat clients qui votent à sa suite ; – la deuxième, c’est l’accès aux matières premières stratégiques (pétrole, uranium) ou encore (l’or, le bois, le cacao…) ; – la troisième, c’est le financement de la vie politique française, à travers des prélèvements sur l’aide publique au développement ou la vente des matières premières ; – et la quatrième raison, c’est le rôle de la France comme sous-traitant des Etats-Unis auprès des pays d’Afrique. Donc, pour ces quatre raisons, la France a mis en place un système qui nie les indépendances. Et, c’est pour ces quatre raisons que le sang coulé sur le continent. Au Cameroun : L’UPC, luttait pour obtenir l’indépendance. Nyobéa été écrasé entre 1957 et 1970 dans un bain de sang qui a fait entre 100.000 et 400.000 morts. Togo Plus d’un quart de siècle de dictature avec la complicité de la France. Trois ans à peine après l’indépendance de la jeune République togolaise, ce fut l’irruption brutale de l’armée dans la vie politique.

Le 13 janvier 1963, Sylvanus Olympio, le premier président démocratiquement élu est assassiné par le sergent Etienne Eyadema à la tête d’une clique d’anciens soldats, après la guerre du Vietnam. Ils ont fait un coup d’Etat avec l’appui de l’officier français qui était soi-disant chargé de la sécurité d’Olympio : ils ont assassiné ce président le 13 janvier 1963. Eyadema Etienne a passé plus de quarante ans au pouvoir. Il a fait un règne digne de Ceausescu et laissa un pays qui a sombré dans le chao et dans la pauvreté. Décédé en 2005, son fils Faure Eyadema le remplace et cela aussi n’a été possible qu’avec l’appui de la France. Centrafrique Il y avait un homme d’Etat prometteur, Barthélemy Boganda mort dans un accident d’avion extrêmement curieux.

Il ne connaitra pas l’indépendance, la vraie qu’il réclame pour son pays. Barthélemy Boganda trouve la mort le 29 mars 1959, dans une catastrophe aérienne entre Berberati et Bangui, alors qu’il était en campagne à l’intérieur de son pays. Abel Goumba, médecin diplômé d’outre- mer, ministre d’Etat et président du Conseil de gouvernement, est chargé de l’intérim. David Dacko, jeune instituteur et héritier spirituel de Barthélemy Boganda et, avec l’appui des milieux français de Bangui, réussit à écarter Abel Goumba de la succession. En juillet 1959, l’Assemblée lui refuse les pleins pouvoirs. Il fait démissionner Abel Goumba resté au gouvernement.

Celui-ci fonde alors un parti d’opposition le MEDAC (Mouvement d’évolution démocratique de l’Afrique centrale). Le MEDAC n’aura qu’une courte durée. David Dacko dissout le parti et emprisonne ses dirigeants. La République centrafricaine de David Dacko en proie à de graves crises financières (détournements de deniers publics) au lieu de réagir et d’agir vite décide de remettre le pouvoir au chef d’Etat major le colonel Jean Bedel Bokassa le 1er janvier 1966.

La France érige le pays en Empire et pille les ressources centrafricaines. La suite ? Bokassa tombe et meurt dans la misère. Les Comores Deux chefs d’Etat assassinés et deux autres déposés par le mercenaire Bob Denard. Niger Le jour où le Nigérien Hamani Diori a voulu vendre son uranium à un autre pays, il a été déposé par un coup d’Etat militaire au cours duquel il perdit la vie.

ASSASSINES, PARCE QU’ILS ONT REFUSES D’ETRE DES «MARIONNETTES» DE LA FRANCE

Gabon Léon M’ba meurt d’un cancer à Paris à l’hôpital Claude Bernard le 26 novembre 1967. Germain M’ba parent très éloigné de Léon M’ba, Inspecteur des douanes, licencié en droit et diplômé de sciences politiques, il finit ses études à la fin des années 50, au moment où son pays obtient l’indépendance. Nationaliste comme tous les Africains qui ont usé leurs fonds de pantalons sur les bancs de l’université, il ne supporte pas l’idée que ce soit des «marionnettes» de la France qui dirigent le Gabon. M’ba entre dès 1960 dans la vie politique active et devient aussitôt «dangereux agitateur» pour les agents et politiciens français qui assurent sur place l’ordre et la sécurité.

Eloigné de Libreville par une importante nomination : secrétaire général adjoint à l’Union africaine et Malgache, il fait partie au début des années 60 du petit club des Africains francophones dont la voix compte sur la scène internationale. Le 19 Février 1964 les parachutistes français rétablissent Léon M’ba à la présidence. Le président démissionne de son poste pour marquer sa réprobation. L’affaire fait beaucoup de bruit et amplifie la campagne de presse contre l’attitude néo-colonialiste de Paris.

Germain M’ba apparaît depuis cette affaire comme l’empêcheur de tourner en rond. Rejeté par Paris et par Libreville, il entame alors son errance de paria de la communauté officielle franco- africaine. Il se réfugie d’abord à Brazzaville d’où il est expulsé peu après par les hommes dépendant des services de Jacques Foccart. Il s’installe à Kinshasa, où il est emprisonné pendant un mois. Rejeté d’Afrique, Germain M’ba revient finalement en Europe et collabore au journal Jeune Afrique dont il devient en 1965 le rédacteur en chef adjoint. Affaire Germain M’ba à Libreville 18 Septembre 1971, un diplomate gabonais est abattu. Sa femme et sa fille blessées.

Le cadavre disparaît. Tels sont les éléments d’une affaire ténébreuse qui soulève une vive émotion dans la capitale gabonaise. Dans la nuit de jeudi à vendredi, M. Germain M’ba ancien ambassadeur à Bonn nommé à Tokyo, rentre du cinéma en voiture, accompagné de sa femme et de sa fillette. Mme M’ba et sa fillette descendent de la voiture et entrent dans la maison. Au moment où M’ba ferme sa portière, un homme surgit de l’ombre et tire deux coups de pistolet sur lui.

Germain M’ba s’effondre en poussant un cri. Et depuis, rien sur cette ténébreuse affaire à Libreville qui interpelle le défunt président Albert Bernard Bongo. Rappelons que c’est sur injonction du vieux Houphouët-Boigny que le président gabonais a réintégré Germain M’ba dans le jeu politique.

21 PRESIDENTS AFRICAINS, ONT ETE ASSASSINES DEPUIS 1963

Depuis 1963 : Voici la liste des 21 présidents Africains, alors au pouvoir, ont été assassinés :
– en 1963 : Sylvanus Olympio, président de la rép. du Togo – en 1966 : John-Aguiyi Ironsi, président de la rép. du Nigeria – en 1969 : Abdirachid-Ali Shermake, président de la rép. de Somalie – en 1972 : Abeid-Amani Karumé, président de la rép. de Zanzibar – en 1975 : Richard Ratsimandrava, président de la rép. de Madagascar – en 1975 : François-Ngarta Tombalbaye, président de la rép. du Tchad – en 1976 : Murtala-Ramat Mohammed, président de la rép. du Nigeria – en 1977 : Marien Ngouabi, président de la rép. du Congo-Brazzaville – en 1977 : Teferi Bante, président de la rép. d’Ethiopie
– en 1981 : Anouar el-Sadate, président de la rép. d’Egypte – en 1981 : William-Richard Tolbert, président de la rép. de Liberia – en 1987 : Thomas Sankara, président de la rép. de Burkina-Faso – en 1989 : Ahmed Abdallah, président de la rép. des Comores – en 1989 : Samuel-Kanyon Doe, président de la rép. de Liberia – en 1992 : Mohammed Boudiaf, président de la rép. d’Algérie – en 1993 : Melchior Ndadayé, président de la rép. du Burundi – en 1994 : Cyprien Ntaryamira, président de la rép. du Burundi -en 1994 : Juvénal Habyarimana, président de la rép. du Rwanda -en 1999 : Ibrahim Barré-Maïnassara, président de la rép. du Niger -en 2001 : Laurent-Désiré Kabila, président de la rép. du Congo-Kinshasa -en 2009 João Bernardo Vieira, president de Guinee-Bissau -en 2011 : Mouammar khadafi, président de la rep du Libye, assassiné par le CNT de la France.

Source: Togosity

mercredi 26 octobre 2016

Ayrault souhaite que Clinton soit élue afin de durcir la politique américaine en Syrie

Interviewé à la radio, le chef de la diplomatie française a laissé entendre qu'il espérait que la candidate démocrate à la Maison Blanche l'emporte sur son rival républicain et se montre plus ferme vis-à-vis de Bachar el-Assad que le président Obama.

Si les propos «sordides» de Donald Trump sur les femmes révulsent Jean-Marc Ayrault, ce n'est pas seulement pour cela qu'il désire une victoire d'Hillary Clinton à la présidentielle américaine. Le ministre des Affaires étrangères français semble, en effet, en phase avec les prises de position bellicistes de la candidate démocrate sur le dossier syrien.

Sur les ondes de France Inter, le matin du 10 octobre, le membre du gouvernement a déclaré attendre du futur chef d'Etat américain qu'il fixe un nouveau cap de la politique étrangère des Etats-Unis en Syrie, et place donc ses espoirs en Hillary Clinton. «Quelle sera la ligne qui sera défendue par la future, j'espère, présidente des Etats-Unis ? Je souhaite qu'elle soit claire», a fait savoir Jean-Marc Ayrault, avant de donner une idée de la nouvelle ligne qu'il aimerait voir être suivie par Washington : «En 2013 nous avions espéré avec François Hollande riposter à Bachar el-Assad qui avait utilisé les armes chimiques et au moment d'agir [...] ni les Britanniques ni les Américains n'étaient au rendez-vous.»

Le ministre français regrette en effet que le président Barack Obama, qui avait fait de l'usage d'armes chimiques une «ligne rouge» à ne pas franchir, ait renoncé à effectuer des frappes contre l'Etat syrien, après avoir accusé celui-ci d'employer de telles armes.

Sur la même longueur d'onde que le chef de la diplomatie française, Hillary Clinton, après avoir quitté le département d’Etat (l'équivalent américain du ministère des Affaires étrangères) en 2013, avait accusé Barack Obama d'avoir «laissé un grand vide que les djihadistes ont [...] rempli» en refusant d'attaquer les forces de Bachar el-Assad. Par la suite, la championne du camp démocrate a appelé à de nombreuses reprises à un soutien militaire plus important des Etats-Unis aux groupes rebelles de Syrie, comme en témoigne notamment les mails récemment révélés par WikiLeaks.

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mardi 25 octobre 2016

En quête de finances pour 2017, le FN fait les yeux doux aux Émirats arabes unis

LE SCAN POLITIQUE - Les responsables du Front national érigent volontiers les Émirats en contre-exemple du Qatar, accusé de financer le fondamentalisme islamiste.

C'est un problème récurrent au Front national. Bien que la trésorerie du parti soit désormais assainie, il manque des fonds pour alimenter la campagne présidentielle qui s'annonce. Marine Le Pen peut actuellement compter sur 4 à 6 millions d'euros selon les sources, alors que 12 seraient nécessaires. «Je pense que l'on va régler le problème», convient ce lundi matin Florian Philippot sur LCI, qui regrette que «les banques françaises ne prêtent pas». Un souci récurrent qui avait conduit le FN à chercher le soutien d'établissements russes en 2014. Cette source semble désormais tarie, et selon Mediapart, le Front national chercherait des financements alternatifs, notamment auprès des riches Émirats arabes unis, qui regardent avec bienveillance l'ascension du parti.

«S'il faut aller emprunter à l'étranger, nous irons emprunter à l'étranger, il n'y a aucune exclusive à ça. Que ce soit en Russie en Argentine ou aux États-Unis. Et pourquoi pas au Moyen-Orient», confirmait sur France 3 Wallerand de Saint-Just, trésorier du FN, pendant «les estivales de Fréjus», le 18 septembre. «On cherche “worldwide”, partout sauf en France étant donné le refus des banques ici», a développé l'eurodéputé Bernard Monot, l'un des économistes du Front,auprès de Mediapart. «On a mis une douzaine de lignes à l'eau qu'on peut actionner. Nous cherchons à l'ouest - zone dollar et zone euro -, on a aussi des pistes au Moyen-Orient», ajoute ce dernier. Une piste déjà explorée en 2014, raconte l'un de ses proches, le député Rassemblement Bleu Marine (RBM) Jean-Luc Schaffhauser. En discussion avec une banque d'Abu Dhabi, il affirme avoir assuré des négociations pour un emprunt avec «un taux de 2,8 %». «Mais cela ne s'était pas fait le jour de la signature, en février 2014», précise-t-il. C'est finalement des établissements russes qui avaient pourvu aux besoins, ainsi que Cotelec, la structure de Jean-Marie Le Pen. Cette association de financement a par ailleurs déjà débloqué 6 millions d'euros pour la présidentielle de 2017.

Le FN dément le financement du voyage égyptien de Marine Le Pen

Mediapart relève que le Front national maintient depuis les meilleures relations possibles avec les Émirats arabes unis, présentés comme un modèle de pays arabe combattant le fondamentalisme, par opposition au Qatar, accusé de financer en sous-main le djihad et les Frères musulmans. Une proximité de vue affichée lorsque Marine Le Pen se rend en Égypte le 28 mai 2015: la présidente du FN fait à cette occasion un éloge appuyé du régime du président al-Sissi, implacable adversaire des Frères musulmans, soutenu par les Émirats. Le site spécialisé Intelligence Online révèle alors ce qui a convaincu les responsables égyptiens d'accepter la rencontre: «C'est sous l'amicale pression des services émiratis de renseignement que la plupart ont accepté de rencontrer la présidente du FN». Une pression également exercée sur le président égyptien en personne, selon les révélations du livre Nos très chers émirs (Michel Lafont), paru le 20 octobre, et signé des journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot. Le voyage égyptien dans son ensemble aurait d'ailleurs été financé par des fonds émiratis.

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lundi 24 octobre 2016

Les terroristes: bons à Alep, mauvais à Mossoul !

La trêve humanitaire du 20 au 22 octobre offerte par le gouvernement Syrien et son allié Russe s'est terminée hier soir. Elle avait pour but de permettre l'évacuation des blessés , des civils et des terroristes par le biais de huit  couloirs. Six de ces corridors étaient exclusivement prévus pour les civils , et deux pour les terroristes , pour pouvoir quitter en toute sécurité la ville. Malheureusement , aucun civil n'a pu quitter la partie occupée par les terroristes , bloqués physiquement par ces derniers FranceInfo Aucun terroriste n'a quitté la ville non plus , et la population , malheureusement et en attendant sa libération par les troupes loyalistes , continue donc de vivre sous la terreur de ces groupes mortifères.
Les combats ont de facto , repris hier soir pour  la libération des quartiers occupés par les groupes terroristes dont Al-Nosra , soutenu par le gouvernement Français (PetitRappel).
Regarder la vidéo: Laurent Fabius veut aider les terroristes en Syrie

L'occident en fauteurs de guerre ! C'est bizarre , mais le petit gros , nous ne l'entendons pas sur une livraison d'armes pour les rebelles du Donbass pour rééquilibrer le rapport de force contre les soudards de la junte de Kiev !
Regarder la vidéo: La France et la Grande-Bretagne fournissent des aides à la "Rébellion" en Syrie

C'est toujours assez révélateur de constater la malhonnêteté des médias , en comparant le traitement médiatique sur la libération d'Alep , et celle de Mossoul en Irak. Il suffit de lire quelques articles pour avoir un constat très simple : à Mossoul , la ville est occupée par des terroristes , tandis qu'Alep , partiellement envahi par les mêmes rebuts , se voit qualifier du mot trompeur de rebelle ! Pour couvrir les futures victimes civiles des bombardements de la coalition dirigée par les USA et ses larbins  , nos journalistes accrédités , nous expliquent que les barbus se servent des civils comme boucliers humains. C'est étrange , car cet argument n'est jamais utilisé pour Alep. Idem , aucunes mentions n'est faites des exactions des terroristes à Alep , perpétrés contre les civils vivant dans les parties tenues par les troupes gouvernementales , sous forme de bombardement. D'ailleurs , nos médias ne nous parlaient quasiment jamais de la situation des civils avant le début de sa libération par l'armée arabe syrienne. Juste pour mémoire , mais ce genre de groupe terroristes n'existait pas avant les interventions officielles ou officieuses dans ces deux pays. L'occident , fauteurs de guerre , dans son éternel rôle de pompiers pyromanes pour le plus grand malheur des peuples qui n'aspirent qu'à vivre en paix ! Mieux que ça , car avecFrance24 , le journalope déplore que les civils puissent évacuer la ville d'Alep , car l'aviation russe et syrienne pourraient bombarder les terroristes sans crainte de tuer des civils ! Hallucinant ! Ils sont en forme en ce moment chez France24 (Rappel)
Selon RFI , la radio collabo de l'état Français (payée par vos impôts , via la redevance TV) , la trêve est un échec total. Pourtant , les civils ont pu recevoir de l'aide humanitaire , selon ce même journaliste. Donc , ce n'est pas un échec total. En prime , c'est plutôt surprenant , car des véhicules ont été autorisés par les "méchants Russes et Syriens , de pénétrer dans la ville pour venir en aide aux civils , mais aucun n'a pu sortir ! Ne comptez pas sur le télégraphiste de RFI pour vous le dire , mais il est clair que les barbus des groupes terroristes on empêché les gens de sortir pour s'en servir comme bouclier humain , comme à Mossoul. Courageux , mais pas téméraires les amis de fabius ! Toujours à Mossoul , mais comment se fait-il que nos bons moralistes ne demandent pas de couloirs humanitaires LePoint ? Il y a pourtant 6 fois plus de civils à Mossoul qu'à Alep pourtant. Dans ce cas là , je vous rassure , nos merdias nous diront qu'il s'agit de dommages collatéraux quand des civils se prendront une bombe Américaine sur la tronche

C'est bizarre , mais nous ne voyons jamais ce genre de témoignage à la télévision Française.
Regarder la vidéo: Les syriens accueillent l'armée arabe syrienne avec joie après la libération de leur ville

Logique en même temps , ça ne collerait pas avec la propagande officielle !
Pour que le peuple Syrien puisse de nouveau vivre en paix , il faut que les occidentaux de cette pseudo coalition internationale dégagent de Syrie , où elle n'a strictement rien à y faire .Personne ne leur a demandé de bombarder un état souverain et de tuer des civils et des soldats de l'armée loyaliste ! Le peuple Syrien ne pourra vivre qu'en paix , une fois les terroristes vaincus et chassés de leur pays. Il n'y a pas d'autres alternatives , et les rodomontades ridicules de flamby et de son gouvernement de bras cassés n'y changeront rien !

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dimanche 16 octobre 2016

La France et l’Arabie saoudite ont organisé une manœuvre militaire près de Lille

L'unité spéciale des forces terrestres de l’Arabie saoudite a pris part, mercredi 12 octobre, à une manœuvre militaire conjointe avec les forces terrestres françaises, près de Lille, une ville du nord de la France.

Plus de 10 000 personnes ont été tuées depuis le début de l’offensive saoudienne contre le Yémen, en mars 2015.

Anna Macdonald, directrice de l'ONG Control Arms, a déclaré que la France avait donné son feu vert à la vente de 18 milliards de dollars d’armements à l’Arabie saoudite.

Amnesty International a réclamé à maintes reprises la cessation des ventes d’armes à Riyad afin d’empêcher le massacre des civils.

En alimentant l’armée saoudienne en armements, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis se font des complices des crimes de l’Arabie saoudite au Yémen.

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vendredi 14 octobre 2016

Israël suspend sa coopération avec l'UNESCO

L'UNESCO a adopté jeudi une résolution passant sous silence les liens historiques du Mont du Temple et du Judaïsme, une décision perçue en Israël comme «révisionniste». L'Etat hébreu a suspendu vendredi sa coopération avec l'organisation. 

Dans une lettre adressée à la directrice générale de l'Unesco Irina Bokova et publiée sur Twitter, le ministre israélien de l'Education Naftali Bennett accuse l'Unesco d'apporter un «soutien immédiat au terrorisme islamiste», et annonce la suspension par la commission israélienne de l'Unesco de «toutes ses activités professionnelles avec l'organisation internationale».

Au total, vingt-quatre pays avaient voté en faveur de cette résolution, six ont voté contre (les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Lituanie et l'Estonie) et vingt-six se sont abstenus. Deux n'étaient pas présents lors du vote. Selon des sources internes interrogées par le quotidien israélien Haaretz, Israël est parvenu, au terme d'importants efforts diplomatiques, à convaincre l'ensemble des pays européens de ne pas voter pour, ainsi que l'Argentine, le Togo ou encore l'Inde. 

Le texte de la résolution, proposé par la Palestine, l'Egypte, l'Algérie, le Maroc, le Liban, Oman, le Qatar et le Soudan, condamne de manière générale Israël pour sa gestion des lieux sacrés, notamment à Jérusalem. Il affirme également que Jérusalem est une ville sainte pour les trois religions monothéistes, le Judaisme, l'Islam et la Chrétienté. Mais il inclut un passage évoquant la question ultra sensible du Mont du Temple, et qui , rappelant que le site est sacré que pour les Musulmans, omet d'évoquer le fait qu'il l'est également pour les Juifs. Le site n'est ainsi qualifié que par ses noms musulmans, la mosquée d'Al-Aqsa et «Haram al-Sharif». 

Le site le plus sacré du Judaïsme

«Aucune organisation dans le monde ne peut dire qu'il n'existe aucun lien entre le peuple Juif et la terre d'Israël et Jérusalem. Une organisation qui agit ainsi ne fait que s'humilier», a réagi le président israélien Reuven Rivlin. «Dire qu'Israël n'a pas de connexion avec le Mont du Temple et le mur occidental est comme de dire que la Chine n'a pas de liens avec la Grande Muraille ou que l'Egypte n'a pas de liens avec les pyramides», a estimé pour sa part le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. 

La mosquée Al-Aqsa de Jérusalem a été construite sur le site des deux temples juifs bibliques, et constitue le site le plus sacré du judaïsme. Les musulmans le considèrent pour leur part comme le troisième site le plus saint de l’islam. Depuis qu'Israël a pris le contrôle de la zone en 1967 aux dépends de la Jordanie, les Juifs sont autorisés à se rendre sur le site, mais n'ont pas le droit d'y prier.

En avril dernier, une résolution similaire adoptée par le comité exécutif de l'Unesco avait été votée par la France, ce qui avait provoqué une crise diplomatique entre Israël et la France. François Hollande et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avaient alors évoqué la question par téléphone, le président français promettant que Paris ne soutiendrait plus de telles résolutions à l'avenir.

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Un agriculteur français sur trois gagne moins de 354 euros par mois

Les agriculteurs français traversent une période extrêmement difficile. Selon les chiffres fournis par la sécurité sociale agricole, un agriculteur sur trois déclarant ses revenus réels a réussi à gagner moins de 354 euros par mois en 2015.

Alors que, selon les chiffres de la sécurité sociale agricole, un agriculteur français sur trois déclarant ses revenus réels a réussi à gagner moins de 354 euros par mois l'année dernière, le revenu de solidarité actif (RSA) était pourtant de 524 euros depuis septembre 2015 pour finalement atteindre 535 euros en septembre dernier. « C'est ce qui reste à l'agriculteur pour vivre. S'il a des réserves, il va taper dans ces réserves et s'il n'a pas de réserves, il emprunte à sa banque pour passer ce cap difficile. C'est le revenu moyen des agriculteurs l'an dernier, attention! Et cette année, ça sera encore pire parce qu'on parle bien des chiffres des campagnes écoulées. La campagne 2016 n'étant pas finie, on aura des chiffres encore pires que ça », indique le président de la Coordination rurale nationale Bernard Lannes dans un entretien accordé à Sputnik.

Bernard Lannes souligne que l'agriculture française est actuellement dans un crise qu'elle n'avait pas vu depuis 1956! Des marchés très bas, mais également un bilan frappant en matière de maladies et de climat. « Nous, la Coordination rurale, on a demandé que l'Etat injecte 500 euros par hectare sur toutes les exploitations en grande difficulté juste pour leur permettre de relever la tête. Mais après, il faut que la France (mais surtout l'Europe) remettent de la régulation et ne nous laissent pas face au libre marché parce que nous avons des coûts de production beaucoup plus élevés que les autres pays », déclare l'interlocuteur de Sputnik. Ainsi, comme l'indique Bernard Lannes, c'est tout un système qui risque de s'écouler. Les agriculteurs sont intégrante de l'économie ce qui signifie que la résolution de leurs problèmes est indispensable pour le fonctionnement des autres domaines.

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jeudi 13 octobre 2016

Marine, Marion, Florian, Gilbert : le FN roule pour Israël

En affichant aujourd'hui son intention de draguer ouvertement les électeurs juifs et sionistes, le Front national parachève sa soumission au régime de Tel Aviv.

Le 13 avril, le quotidien israélien Jerusalem Post annonçait en exclusivité le lancement imminent d'une association proche du Front national et destinée aux Français juifs tentés par un vote Marine Le Pen en 2017.

À la tête de ce collectif : Michel Thooris, policier syndicalisteet membre du comité central du FN depuis novembre 2014.

Un mois auparavant, à la date du 3 octobre 2014, Panamza avait esquissé son portrait singulier. Extraits :

Conseiller politique de Marine Le Pen chargé de la sécurité depuis 2011, Michel Thooris n'est pas seulement ce policier iconoclaste qui avait déclaré -en 2006- que la LDJ et le Bétar effectuaient "une mission de service public" (un propos que la LDJ s'était fait un plaisir de relayer et qui rappelle l'indulgence récemment exprimée par la présidente du FN envers cette milice).

Il n'est pas uniquement ce "juif élevé dans le christianisme", "ardent défenseur d'Israël" et chantre du terroriste Menahem Begin capable -toujours en 2006- de demander à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, de renforcer la protection des établissements cultuels juifs en France au lendemain d'un attentat à Tel Aviv.

Il n'est pas simplement le perdant -estampillé Front national- des élections législatives de 2012 et municipales de 2014 en dépit du soutien apporté par un groupe fantoche intitulé "Union des Français juifs" (UFJ) et créé sous la houlette de Louis Aliot, vice-président du FN.

Candidat aux prochaines élections professionnelles au sein des personnels du ministère de l'Intérieur, Michel Thooris est aussi "l'ami" de Gilles-William Goldnadel, avocat de Grégory Chelli.

Grégory Chelli, Gilles-William Goldnadel et Michel Thooris

De 2005 à 2008, il animait -en tant que secrétaire général- le syndicat "Action Police CFTC" (rebaptisé ensuite "France Police"). Le site de ce groupuscule -qu'il a cofondé- a depuis disparu mais il est possible d'en retrouver des traces dans les archives du web.

Surprise, surprise : dans l'onglet intitulé "Nos amis", qui retrouvait-on parmi les soutiens de Michel Thooris, fervent partisan déclaré du "Grand Israël"?

Un certain Gilles-William Goldnadel, avocat et président de l'association France-Israël (sans omettre de signaler les noms -figurant sur cette page- de l'ex-policier vindicatif Sammy Ghozlan, vice-président du Consistoire et mentor d'Hassen Chalghoumi, ainsi que celui de Gilbert Collard, un député FN qui considère que"la pérennité de l'État d'Israël est l'un des fondements de notre civilisation").

(…)

Michel Thooris, policier chargé de retranscrire les messages vocaux d'Ulcan à la "DDSP du 94" selon Sihem Souid, n'est pas censé y être affecté. Dans un entretien accordé en 2012 à l'Israël Institute (micro-think-tank fondé par un militant UMP qui leva récemment 100 000 euros pour l'armée israélienne), Thooris se présenta comme "un officier de policier judiciaire" (OPJ) basé dans "le Sud-Est de la France". En janvier 2014, l'homme précisa dans un quotidien local travailler dans la ville de Nice. Problème : la DDSP (Direction départementale de la sécurité publique) évoquée par Souid (une citoyenne domiciliée dans le Val-de-Marne) est basée à Créteil, en région parisienne. Que vient alors faire le niçois Thooris, simple OPJ, dans cette affaire israélo-francilienne?

Le mariniste Thooris n'est pas le seul exemple emblématique de la mue ultra-sioniste du Front national.

Réactions à l'exclusion de JM Le Pen

Le 1er avril, L'Express avait déjà évoqué la nouvelle stratégie mise en place par Marine Le Pen pour conquérir l'électorat juif. Dans son papier instructif, le magazine évoque ainsi la députée Marion-Maréchal Le Pen (dont le conseiller com' est le "judéo-centré" Arnaud Stéphan), le député Gilbert Collard (qui prépare -pour juin- un voyage en Israël afin de faire nouer au FN de nouveaux liens avec le régime colonial et ségrégationniste de Tel Aviv), l'eurodéputé Nicolas Bay (dont Panamza avait déjà évoqué l'appartenance au groupe Israël) et l'avocat du FN David Dassa-Le Deist (ex-militant du Bétar).

Le journal suggère que l'eurodéputé Florian Philippot serait le plus tiède en matière d'engagement pro-israélien : c'est passer rapidement sur le fait que l'homme -dont la défense judiciaire est assurée par Goldnadel- s'était distingué, l'été dernier, en soutenant l'opération de propagande "Tel Aviv sur Seine".

Un détail cocasse à souligner dans l'article de L'Express : l'un des promoteurs d'un rapprochement entre juifs et FN n'est autre que Richard Abitbol. Souvenez-vous : il s'agit de cet individu -cité régulièrement, selon l'hebdomadaire, par le Frontiste (tendance Jean-Marie) Bruno Gollnisch- qui avait exprimé sa rage à l'encontre de Panamza, site dont il a exigé -sans rire- "l'interdiction" auprès du ministère de l'Intérieur.

Bref, une chose est certaine : en dépit de l'opération-séduction récemment lancée à destination des "banlieues patriotes" (avec le truculent sioniste décomplexé Jordan Bardella à la manoeuvre), les citoyens musulmans ou propalestiniens -qui représentent pourtant une part considérable (et terrifiante pour Alain Finkielkraut) de l'électorat français- sont désormais ouvertement méprisés par le Front national.

À bon entendeur…

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dimanche 2 octobre 2016

Al Qaïda confirme collaborer avec la coalition internationale en Syrie

Le journal allemand Kölner Stadtanzeiger a publié lundi 26 septembre l’interview exclusive d’un des commandants du Front Al-Nosra à Alep, la branche d’Al-Qaïda en Syrie rebaptisée récemment Fatah Al-Cham et qualifiée de groupe « rebelle modéré ». Cette interview confirme un certain nombre d’analyses qui circulaient dans les médias indépendants, notamment en ce qui concerne la collaboration opérationnelle entre le Front al-Nosra et la coalition internationale, mais également la responsabilité des groupes djihadistes dans la crise humanitaire actuelle. Il est donc fort probable que les grands médias occidentaux engagés dans une nouvelle campagne de diabolisation du gouvernement syrien et de son allié russe ne lui donnent pas le moindre écho…

L’interview réalisée par le journaliste allemand Jürgen Todenhöfer, est d’une importance capitale. Outre les risques que comportait une telle opération en plein cœur des zones tenues par les groupes armés en Syrie, elle livre des informations de première main sur la collaboration entre les divers groupes djihadistes, au premier rang desquels Al-Nosra, et la coalition occidentale. Elle a ainsi été rapidement traduite en anglais, notamment par le média indépendant états-unien Moon of Alabama, et reprise par Zero Hedge.

La source interrogée par Jürgen Todenhöfer est l’un des commandants d’Al-Nosra, Abou al-Ezz.

La fiction des « rebelles modérés »

Le gouvernement syrien a maintes fois dénoncé la fiction des groupes « rebelles modérés » prétendument distincts des factions djihadistes qui bénéficient dans les faits du soutien opérationnel de certaines chancelleries occidentales et de la coalition. La campagne de bombardements aériens engagée par la Russie en septembre 2015 avait ainsi donné lieu à un florilège de réactions indignées en Occident dénonçant les frappes contre de prétendus « groupes d’opposition » au « régime » alors que les cibles des bombardements avaient été clairement identifiées par la Russie comme étant des groupes affiliés à Al-Qaïda, comme Ahrar al-Cham.

En février 2016, un reportage de la chaîne France 2 intitulé « Syrie le grand aveuglement« , réalisé parmi les groupes djihadistes d’Alep, montrait clairement la logique salafiste à l’œuvre dans les différents groupes djihadistes ainsi que la porosité entre les différentes factions de combattants se revendiquant toutes de la même idéologie. L’un des groupuscules djihadistes filmé par la chaîne exhibait ainsi son armement provenant de l’étranger, dont des missiles antichars MILAN de fabrication française.

Au final,le reportage confirmait les affirmations de Damas selon lesquelles il n’existait pas de groupes d’opposition « modérée » opérant en Syrie, l’Armée syrienne libre (ASL) apparaissant notamment comme une fiction marketing à destination de l’opinion publique occidentale. Voici ce que dit à ce sujet le commandant d’Al-Nosra interviewé par Jürgen Todenhöfer :

« Ils sont tous avec nous. Nous formons tous le Front al-Nosra. Un groupe se crée et prend le nom d’« Armée de l’islam» ou de «Fateh al-Sham». Chaque groupe a son propre nom, mais la croyance est homogène. Le nom global est Front al-Nosra. Une personne a, disons, 2 000 combattants. Elle forme alors un nouveau groupe et l’appelle «Ahrar al-Sham». La croyance, les pensées et les buts de ces frères sont identiques à ceux du Front al-Nosra. […] Si quelqu’un vient vous voir, fait de vous un «rebelle modéré» et vous offre à boire et à manger, allez-vous accepter son offre ou non ? »

Les déclarations Abou al-Ezz viennent ainsi confirmer une nouvelle fois la fiction de l’existence d’une « rébellion modérée ». Selon lui, Al-Nosra est soutenu militairement par différents pays de la coalition, dont la Turquie et les Etats-unis :

« Nous avons remporté des batailles grâce à des missiles TOW. Nous sommes parvenus à un équilibre des forces avec le régime grâce à ces missiles. Nous avons reçu des chars de la Libye par l’entremise de la Turquie, ainsi que des BM(lance-roquettes multiples). Le régime ne nous domine que par ses avions de chasse, ses missiles et ses lance-missiles. Nous avons capturé une partie de ces lance-missiles et en avons reçu pas mal d’ailleurs. Mais ce sont les TOWaméricains qui nous ont permis d’avoir la situation bien en main dans certaines régions. »

Des conseillers militaires étrangers sont également présents aux côtés du Front al-Nosra sur le terrain afin de former les combattants, notamment au maniement des armes et au travail de renseignement :

« Lorsque la «route» était fermée et que nous étions assiégés, il y avait ici présents des agents de la Turquie, du Qatar, de l’Arabie saoudite, d’Israël et des États-Unis. […] Des experts dans l’utilisation des satellites, des missiles, des caméras de vidéo surveillance thermiques, du travail de reconnaissance… »

Si la collaboration entre Al-Nosra et Israël, notamment sur le plateau du Golan, avait déjà été documentée par les casques bleus de l’ONU, ainsi que l’implication de la Turquie, la présence de formateurs militaires américains aux côtés du groupe terroriste fait encore l’objet de vives dénégations de la part de l’état-major US. Le porte-parole du Département d’Etat Mark Toner, a ainsi réagit à une question d’une journaliste de Russia Today sur ce sujet en déclarant : « C’est des conneries », mais en admettant toutefois que d’autres pays de la coalition pouvaient effectivement fournir du matériel militaire au groupe terroriste. Les États-Unis se retranchent ainsi derrière une position officielle très hypocrite, se dégageant de toute responsabilité directe mais laissant comme souvent leurs alliés régionaux réaliser le sale boulot en toute connaissance de cause, ce que confirme l’interview du commandant d’Al-Nosra :

« Oui, les Etats-Unis soutiennent l’opposition[syrienne], mais pas directement. Ils soutiennent les pays qui nous soutiennent. »

En ce qui concerne la France, la présidence a reconnu que cette dernièrefournissait de l’aide militaire par l’intermédiaire de la DGSE aux groupes rebelles depuis 2012, dont des missiles antichar MILAN…

Les groupes djihadistes s’opposent à la livraison de l’aide humanitaire

Les chancelleries occidentales ont récemment dénoncé à l’ONU le bombardement d’un convoi humanitaire à destination des zones sous contrôle des groupes armés dans la région d’Alep en l’attribuant aux armées russes et syriennes. Cette attaque a été le prétexte à une nouvelle offensive diplomatique en faveur d’un cessez-le-feu dans le but officiel de permettre l’acheminement de l’aide à la population civile. Comme je le mentionnais dans un précédent article, la situation humanitaire constitue un argument de propagande destiné à décrédibiliser l’action militaire des gouvernements russes et syriens contre les groupes djihadistes soutenus par la coalition et ses alliés régionaux. Le but est d’imposer un cessez-le-feu à l’armée syrienne et à son allié russe afin de redonner des marges de manœuvres aux combattants rebelles dont la situation à Alep est très précaire. Cette analyse est confirmée par les propos d’Abou al-Ezz qui affirme :

« Nous ne reconnaissons pas le cessez-le-feu. Nous allons repositionner nos groupes. Nous allons lancer dans les prochains jours une attaque massive contre le régime. »

Cette attaque a bien eu lieu après le bombardement des positions de l’armée syrienne près de l’aéroport de Deir ez-Zor le 17 septembre – qui auraient fait entre 80 morts et plus de cent blessés parmi les militaires syriens – qui a coïncidé avec une offensive de l’Etat Islamique. Si les États-Unis ont parlé d’un « accident », cette version ne tient pas selon le président Al-Assad :

« Ce n’était pas un accident, tout d’abord parce qu’il n’y a pas eu qu’un seul avion impliqué dans l’attaque. […] Il s’agissait de quatre avions, qui ont attaqué sans relâche les positions des troupes syriennes, durant un heure environ. Vous ne commettez pas une erreur pendant plus d’une heure.»

Alors que les missiles anti-chars TOW et MILAN ont permis aux groupes djihadistes affiliés à Al-Nosra, de tenir tête au régime et de rééquilibrer le rapport de force militaire au sol, la campagne actuelle de propagande utilisant le prétexte humanitaire a également pour but de faire progresser l’idée, notamment dans les opinions publiques, de la nécessité d’une zone d’exclusion aérienne qui priverait l’armée régulière syrienne de son seul avantage et du soutien essentiel de l’aviation russe. C’est aussi ce que confirme Abou al-Ezz lorsqu’il affirme : « Le régime ne nous domine que par ses avions de chasse, ses missiles et ses lance-missiles. »

Le secrétaire d’état américain John Kerry a ainsi demandé l’imposition d’une zone d’« exclusion aérienne » sur les secteurs contrôlés par les « rebelles » sous prétexte d’assurer la livraison de l’aide humanitaire mercredi dernier au conseil de Sécurité des Nations Unies. Pourtant, là encore, le commandant d’Al-Nosra Abou al-Ezz contredit la version occidentale et confirme celle du gouvernement syrien qui affirmait que les groupes rebelles empêchaient le déploiement de l’aide humanitaire dans la région d’Alep :

« Nous avons des conditions. Tant que le régime est positionné le long du chemin Castillo, à al-Malah et dans le secteur nord, nous ne laisserons pas ces camions passer. Le régime doit se retirer de tous ces secteurs avant que ces camions ne puissent passer. »

S’il est très improbable que cette interview soit reprise dans les médias traditionnels, qui jouent depuis le début du conflit le rôle de relais et d’amplificateurs de la campagne de propagande orchestrée par les États-Unis et les membres de la coalition internationale, la présence de l’armée russe sur le théâtre syrien a cependant permis l’émergence d’une autre version des faits qui se déploie dans les médias russes, notamment Russia Today ouSputnik, et les médias indépendants, mais également dans les institutions internationales comme le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Malgré les différentes initiatives des États-Unis et de leurs alliés pour contrer ou faire taire ces voix divergentes dans un contexte de guerre de l’information, elles restent aujourd’hui le principal rempart contre l’imposition d’une réalité falsifiée qui avait permis l’imposition d’une zone d’exclusion aérienne et la destruction de la Libye en 2011, il est d’autant plus vital de les soutenir, de les relayer, et de les faire vivre aujourd’hui…

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