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jeudi 8 décembre 2016

Les médicaments du nord testés dans le sud !

Économies, gain de temps... Les fabricants de médicaments délocalisent toujours plus leurs tests vers des pays pauvres. Certaines pratiques sont problématiques, estime l’organisation Public Eye. En Égypte, les deux géants suisses Roche et Novartis représentent à eux deux près de la moitié des essais qui s’y déroulent.

 

Impossible d’envisager la commercialisation d’un médicament sans l’avoir testé chez l’homme au préalable. Historiquement réalisés dans les pays occidentaux, les essais cliniques sont toutefois de plus en plus délocalisés dans des pays aux revenus plus modestes tels que l’Égypte, l’Inde ou l’Ukraine.

Observé depuis plusieurs années, le phénomène a récemment fait l’objet d’une conférence organisée à Genève par l’organisation Public Eye (ex-Déclaration de Berne), afin de faire la lumière sur cette pratique et notamment sur les questions éthiques qu’elle soulève.

Mener des essais cliniques à l’étranger ? Les pharmas ont commencé à y songer au début des années 2000, notamment dans l’espoir de se positionner dans de nouveaux marchés en pleine croissance. Novartis, Roche, Sanofi, Merck… les plus grands industriels ont ouvert des bureaux dans les pays du Sud afin d’y lancer de grandes études précédant une éventuelle commercialisation de leurs futurs produits. En 2000, à peine 10% des essais de médicaments étaient réalisés dans les pays du Sud, contre environ 40% aujourd’hui, estime Public Eye.

 

Participer à un essai, un moyen de survivre

Pour ces laboratoires ou pour leurs sous-traitants, les avantages sont nombreux. Ils s’implantent à moindre coût dans des pays très peuplés qui leur assurent un accès à une immense réserve de malades potentiels, le tout dans un cadre réglementaire moins contraignant – lorsqu’il existe. Ce ne sont pas les plus pauvres qui sont visés, mais plutôt des pays dont le niveau de vie s’améliore. La raison : « Ils se dotent d’hôpitaux et d’universités qui intéressent les industriels, sans oublier que les gens qui y vivent contractent peu à peu des maladies chroniques que nous connaissons bien ici : diabète, maladies cardiovasculaires, etc. qui requièrent des traitements longs, onéreux, et donc très lucratifs pour ces entreprises », détaille Patrick Durisch, qui a mené une étude approfondie sur le sujet pour Public Eye.

Un tel changement de pratique pose des questions éthiques. Venu à Genève, Ayman Sabae, spécialiste en santé publique et membre de l’ONG Egyptian Initiative for Personal Rights, s’est alarmé de la situation de son pays. « L’Égypte constitue un terreau fertile pour les essais cliniques. Il y a beaucoup d’universités et d’hôpitaux, une population nombreuse, les coûts en ressources humaines sont dérisoires et la législation très souple. » Mais avec 73% des soins payés directement de la poche des patients, bien peu d’Égyptiens peuvent se payer des traitements coûteux lorsqu’ils sont gravement malades. « 54% des Égyptiens disent avoir une assurance maladie, mais elles sont tellement inutiles que seuls 8% parmi eux s’en servent réellement », regrette Ayman Sabae. Si bien qu’une grande partie de la population voit les essais cliniques comme un moyen, parfois le seul, de se faire soigner.
Ce phénomène se vérifie d’ailleurs dans le type d’études réalisées en Égypte, où plus de 70% sont des essais dits de phase III : des tests coûteux qui s’adressent à de larges panels de patients malades. En filigrane de cette statistique apparaît le marché implicitement conclu entre les deux parties. D’un côté l’Égypte, qui accueille à bras ouverts les labos étrangers et permet ainsi à sa population malade d’espérer un traitement normalement hors de portée. De l’autre les industriels profitent du manquement de procédures de validation éthique des protocoles expérimentaux pour gagner un temps précieux. « À partir de la découverte de la molécule et du dépôt de brevet, c’est une course contre la montre qui s’engage, explique Patrick Durisch. Un brevet est valable durant vingt ans. Plus ils peuvent commercialiser leur produit tôt, plus les labos en tireront du profit avant que la concurrence ne sorte des génériques. »

 
Source

mercredi 2 novembre 2016

La Liste des 22 présidents africains assassinés depuis 1963

Depuis 1963, plus de 22 présidents Africains, alors au pouvoir, ont été assassinés : beaucoup d’entre eux, gênent les puissances coloniales en place et surtout la France dans notre continent d’Afrique.

Bien sur, vous connaissez le SDECE, la DGSE et la DST? Eh bien, ce sont trois services de renseignements français qui ont la réputation de faire des coups d’Etat en Afrique.

Depuis de Gaulle, les autorités françaises dénigrent les Africains de cette façon? Comptons le nombre des coups d’État et que la France a préparés, dirigés et soudoyés en Afrique, cela mérite une plainte à la cour pénale internationale contre l’état français. Pourtant les crimes français sont bien connus et les documentaires inondent les télévisions françaises et africaines pour bien se rendre compte qu’effectivement la France tue, empoisonne et pille en Afrique. Le Service de documentation extérieure et de Contre- espionnage (SDECE) a la charge de la «désinformation». Il prépare lui aussi, réussit ou manque des coups. Son territoire privilégié est l’Afrique. La DGSE est le principal service secret vers l’étranger, qui a en charge le contrôle des «gouverneurs à la peau noire». Il y a un autre la DST (Direction de la sécurité du territoire) qui s’occupe de l’intérieur et de l’extérieur de la France pour diverses raisons. D’abord parce qu’il s’agit de protéger la France des dangers de l’immigration. Ensuite, la DST, qui est une police politique, fait la coopération avec l’ensemble des polices politiques de toutes les dictatures du monde. Après la DGSE, la DST et le SDECE, il y a la Direction du renseignement militaire, le poisson- pilote de l’armée qui fait la propagande de la France lors des conflits en Afrique.

DE DE GAULLE A SARKOZY : TEL PÈRE, TEL FILS

De Gaulle a sacrifié les indépendances africaines au profit de celle de la France. Pour quatre (4) raisons : – la première, c’est le rang de la France à l’ONU avec un cortège d’Etat clients qui votent à sa suite ; – la deuxième, c’est l’accès aux matières premières stratégiques (pétrole, uranium) ou encore (l’or, le bois, le cacao…) ; – la troisième, c’est le financement de la vie politique française, à travers des prélèvements sur l’aide publique au développement ou la vente des matières premières ; – et la quatrième raison, c’est le rôle de la France comme sous-traitant des Etats-Unis auprès des pays d’Afrique. Donc, pour ces quatre raisons, la France a mis en place un système qui nie les indépendances. Et, c’est pour ces quatre raisons que le sang coulé sur le continent. Au Cameroun : L’UPC, luttait pour obtenir l’indépendance. Nyobéa été écrasé entre 1957 et 1970 dans un bain de sang qui a fait entre 100.000 et 400.000 morts. Togo Plus d’un quart de siècle de dictature avec la complicité de la France. Trois ans à peine après l’indépendance de la jeune République togolaise, ce fut l’irruption brutale de l’armée dans la vie politique.

Le 13 janvier 1963, Sylvanus Olympio, le premier président démocratiquement élu est assassiné par le sergent Etienne Eyadema à la tête d’une clique d’anciens soldats, après la guerre du Vietnam. Ils ont fait un coup d’Etat avec l’appui de l’officier français qui était soi-disant chargé de la sécurité d’Olympio : ils ont assassiné ce président le 13 janvier 1963. Eyadema Etienne a passé plus de quarante ans au pouvoir. Il a fait un règne digne de Ceausescu et laissa un pays qui a sombré dans le chao et dans la pauvreté. Décédé en 2005, son fils Faure Eyadema le remplace et cela aussi n’a été possible qu’avec l’appui de la France. Centrafrique Il y avait un homme d’Etat prometteur, Barthélemy Boganda mort dans un accident d’avion extrêmement curieux.

Il ne connaitra pas l’indépendance, la vraie qu’il réclame pour son pays. Barthélemy Boganda trouve la mort le 29 mars 1959, dans une catastrophe aérienne entre Berberati et Bangui, alors qu’il était en campagne à l’intérieur de son pays. Abel Goumba, médecin diplômé d’outre- mer, ministre d’Etat et président du Conseil de gouvernement, est chargé de l’intérim. David Dacko, jeune instituteur et héritier spirituel de Barthélemy Boganda et, avec l’appui des milieux français de Bangui, réussit à écarter Abel Goumba de la succession. En juillet 1959, l’Assemblée lui refuse les pleins pouvoirs. Il fait démissionner Abel Goumba resté au gouvernement.

Celui-ci fonde alors un parti d’opposition le MEDAC (Mouvement d’évolution démocratique de l’Afrique centrale). Le MEDAC n’aura qu’une courte durée. David Dacko dissout le parti et emprisonne ses dirigeants. La République centrafricaine de David Dacko en proie à de graves crises financières (détournements de deniers publics) au lieu de réagir et d’agir vite décide de remettre le pouvoir au chef d’Etat major le colonel Jean Bedel Bokassa le 1er janvier 1966.

La France érige le pays en Empire et pille les ressources centrafricaines. La suite ? Bokassa tombe et meurt dans la misère. Les Comores Deux chefs d’Etat assassinés et deux autres déposés par le mercenaire Bob Denard. Niger Le jour où le Nigérien Hamani Diori a voulu vendre son uranium à un autre pays, il a été déposé par un coup d’Etat militaire au cours duquel il perdit la vie.

ASSASSINES, PARCE QU’ILS ONT REFUSES D’ETRE DES «MARIONNETTES» DE LA FRANCE

Gabon Léon M’ba meurt d’un cancer à Paris à l’hôpital Claude Bernard le 26 novembre 1967. Germain M’ba parent très éloigné de Léon M’ba, Inspecteur des douanes, licencié en droit et diplômé de sciences politiques, il finit ses études à la fin des années 50, au moment où son pays obtient l’indépendance. Nationaliste comme tous les Africains qui ont usé leurs fonds de pantalons sur les bancs de l’université, il ne supporte pas l’idée que ce soit des «marionnettes» de la France qui dirigent le Gabon. M’ba entre dès 1960 dans la vie politique active et devient aussitôt «dangereux agitateur» pour les agents et politiciens français qui assurent sur place l’ordre et la sécurité.

Eloigné de Libreville par une importante nomination : secrétaire général adjoint à l’Union africaine et Malgache, il fait partie au début des années 60 du petit club des Africains francophones dont la voix compte sur la scène internationale. Le 19 Février 1964 les parachutistes français rétablissent Léon M’ba à la présidence. Le président démissionne de son poste pour marquer sa réprobation. L’affaire fait beaucoup de bruit et amplifie la campagne de presse contre l’attitude néo-colonialiste de Paris.

Germain M’ba apparaît depuis cette affaire comme l’empêcheur de tourner en rond. Rejeté par Paris et par Libreville, il entame alors son errance de paria de la communauté officielle franco- africaine. Il se réfugie d’abord à Brazzaville d’où il est expulsé peu après par les hommes dépendant des services de Jacques Foccart. Il s’installe à Kinshasa, où il est emprisonné pendant un mois. Rejeté d’Afrique, Germain M’ba revient finalement en Europe et collabore au journal Jeune Afrique dont il devient en 1965 le rédacteur en chef adjoint. Affaire Germain M’ba à Libreville 18 Septembre 1971, un diplomate gabonais est abattu. Sa femme et sa fille blessées.

Le cadavre disparaît. Tels sont les éléments d’une affaire ténébreuse qui soulève une vive émotion dans la capitale gabonaise. Dans la nuit de jeudi à vendredi, M. Germain M’ba ancien ambassadeur à Bonn nommé à Tokyo, rentre du cinéma en voiture, accompagné de sa femme et de sa fillette. Mme M’ba et sa fillette descendent de la voiture et entrent dans la maison. Au moment où M’ba ferme sa portière, un homme surgit de l’ombre et tire deux coups de pistolet sur lui.

Germain M’ba s’effondre en poussant un cri. Et depuis, rien sur cette ténébreuse affaire à Libreville qui interpelle le défunt président Albert Bernard Bongo. Rappelons que c’est sur injonction du vieux Houphouët-Boigny que le président gabonais a réintégré Germain M’ba dans le jeu politique.

21 PRESIDENTS AFRICAINS, ONT ETE ASSASSINES DEPUIS 1963

Depuis 1963 : Voici la liste des 21 présidents Africains, alors au pouvoir, ont été assassinés :
– en 1963 : Sylvanus Olympio, président de la rép. du Togo – en 1966 : John-Aguiyi Ironsi, président de la rép. du Nigeria – en 1969 : Abdirachid-Ali Shermake, président de la rép. de Somalie – en 1972 : Abeid-Amani Karumé, président de la rép. de Zanzibar – en 1975 : Richard Ratsimandrava, président de la rép. de Madagascar – en 1975 : François-Ngarta Tombalbaye, président de la rép. du Tchad – en 1976 : Murtala-Ramat Mohammed, président de la rép. du Nigeria – en 1977 : Marien Ngouabi, président de la rép. du Congo-Brazzaville – en 1977 : Teferi Bante, président de la rép. d’Ethiopie
– en 1981 : Anouar el-Sadate, président de la rép. d’Egypte – en 1981 : William-Richard Tolbert, président de la rép. de Liberia – en 1987 : Thomas Sankara, président de la rép. de Burkina-Faso – en 1989 : Ahmed Abdallah, président de la rép. des Comores – en 1989 : Samuel-Kanyon Doe, président de la rép. de Liberia – en 1992 : Mohammed Boudiaf, président de la rép. d’Algérie – en 1993 : Melchior Ndadayé, président de la rép. du Burundi – en 1994 : Cyprien Ntaryamira, président de la rép. du Burundi -en 1994 : Juvénal Habyarimana, président de la rép. du Rwanda -en 1999 : Ibrahim Barré-Maïnassara, président de la rép. du Niger -en 2001 : Laurent-Désiré Kabila, président de la rép. du Congo-Kinshasa -en 2009 João Bernardo Vieira, president de Guinee-Bissau -en 2011 : Mouammar khadafi, président de la rep du Libye, assassiné par le CNT de la France.

Source: Togosity

dimanche 30 octobre 2016

Le cousin de Mouammar Kadhafi dévoile une cause principale de son renversement

5 ans après la mort du dirigeant libyen, son cousin raconte pourquoi l'Occident s'en est pris à Mouammar Kadhafi en 2011 et ce qui a mené à son renversement.

Le cousin de Mouammar Kadhafi, Ahmed Kadhafi ad-Dam, a déclaré que le projet sur la création de la devise africaine était une des causes principales de l'intervention en Libye et l'assassinat de l'ex-dirigeant du pays.

« C'était une des causes principales. L'Occident a vu comment Kadhafi menait la lutte pour la libération du continent africain et l'expulsion des pays coloniaux de l'Afrique. Il voulait obtenir l'unité des pays africains, transformer le continent en États-Unis de l'Afrique », a déclaré M. Kadhafi ad-Dam à la chaîne RT.

Selon le cousin de l'ex-dirigeant libyen, en 1999 Mouammar Kadhafi a lancé des débats sur la création d'une union africaine et d'un gouvernement africain uni dans le but de réunir les capacités du continent. Une telle politique n'allait pas sans contredire les intérêts des pays occidentaux. C'est pourquoi ils ont qualifié Mouammar Kadhafi de menace. Il a également ajouté que l'Onu devait « ouvrir une enquête concernant les évènements en Libye ».

« Tout le monde pense que le meurtre de Kadhafi est un crime de guerre, imputé à l'Occident. Nous devons exiger que l'Onu et son nouveau secrétaire général ouvrent une enquête concernant les évènements de l'année 2011. Depuis cinq ans le Conseil de sécurité n'a pas même envoyé une commission », a-t-il indiqué.

Les troubles en Libye ont dégénéré en guerre civile au début de l'année 2011. En mars 2011, le Conseil de sécurité de l'Onu a autorisé une intervention visant à protéger les civils des forces loyales au président libyen Mouammar Kadhafi. Les bombardements du territoire libyen ont été effectués tant par les forces de la coalition menée par les États-Unis que par des États comme la France ou la Grande-Bretagne. Après des frappes françaises sur la colonne automobile dans laquelle se trouvait Kadhafi, celui-ci a été capturé et assassiné par les rebelles.

Source: Sputnik

vendredi 28 octobre 2016

Réchauffement climatique: Pour Sarkozy, la cause c'est l'Afrique

Invité de "Bourdin Direct" ce jeudi 27 octobre sur BFMTV et RMC, Nicolas Sarkozy a développé son idée selon laquelle la cause du réchauffement climatique dû à l'homme "est l'explosion démographique". Pointant en particulier le continent africain, il prône la mise en place d'"une politique de natalité".

Quand on lui parle de réchauffement climatique, Sarkozy montre le Nigeria.

"L'environnement, ça commence à bien faire…" Entamé dès 2010, le virage climato-sceptique de Nicolas Sarkozy a depuis lors pris un tour de plus en plus sérieux, jusqu'à prononcer le mois dernier cette phrase : "Il faut être arrogant comme l’Homme pour penser que c’est nous qui avons changé le climat". Logique, donc, que le recevant ce jeudi 27 octobre sur BFMTV et RMC, Jean-Jacques Bourdin pose la question au candidat à la primaire de la droite : "Est-ce que l'activité humaine contribue à changer le climat ?" Réponse de l'invité :

"Oui, oui, sans aucun problème, sans aucune réserve."


Nouveau revirement ? Pas si vite… Le candidat enchaîne :"Est-ce que c'est la seule raison ? Non ! Est-ce que c'est le premier problème, le plus grave défi de l'humanité ? Non, je considère que le plus grave défi de l'humanité (...), c'est l'explosion démographique sans précédent". Car voici son diagnostic sur le réchauffement climatique : "La première cause de pollution, la première cause de dérèglement, c'est l'explosion de la population qui vit sur la planète".

"Le seul Nigeria aura plus d'habitants que les Etats-Unis"

A l'appui de cette démonstration, Nicolas Sarkozy ressort son exemple favori de l'année : le Nigeria. "Quand vous pensez que Lagos (capitale économique du pays, ndlr) a 22 millions d'habitants, quand vous pensez que l'Afrique va passer de 1 million (sic, c'est 1 milliard) à 2 milliards 300 millions, quand vous pensez que le troisième pays le plus peuplé du monde dans 30 ans sera le Nigeria (…), le seul Nigeria aura plus d'habitants que les Etats-Unis d'Amérique dans 30 ans ! Vous voyez bien que la première cause de la dégradation de notre environnement, c'est l'explosion de la population." Pour y remédier, il propose donc "un organisme mondial dépendant des Nations unies pour surveiller l'évolution de la démographie dans le monde" et la mise en place de "politiques de gestion de la natalité".

Sauf que… Sauf que la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique auquel fait face le monde aujourd'hui - et que Nicolas Sarkozy a donc reconnue sans ambages - est la conséquence, par définition, de son activité… passée, et non future. En l'espèce, de l'explosion de l'émission de gaz à effet de serre (GES), provoquée non pas par la hausse démographique dans les pays en voie de développement mais par l'explosion industrielle des pays qui se sont développés. Ainsi, souligne le Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) , "les émissions des six gaz à effet de serre couverts par le protocole de Kyoto ont augmenté de 80% depuis 1970 et de 30% depuis 1990". Et la principale cause de ces émissions de GES est la production d'énergie (25%). Or, toujours aujourd'hui, les chiffresd'émission de gaz à effet de serre dus à la production d'énergie rapportée au nombre d'habitants ne pointent pas du tout la responsabilité de l'Afrique. Arrivent largement en tête les "Etats-Unis d'Amérique", puis… l'Union européenne.

Par conséquent, quand Nicolas Sarkozy affirme que "la première cause de la dégradation de notre environnement c'est l'explosion de la population", c'est faux. Et quand il affirme qu'en luttant contre les émissions de gaz à effet de serre dans les pays développés, "nous travaillons sur les conséquences et pas sur la cause" du réchauffement climatique actuel, il a encore faux. C'est appliquer à l'Afrique une double peine : celle d'avoir vu le monde se développer en grande partie à ses dépens, et la rendre responsable par-dessus le marché des conséquences néfastes de ce développement qui l'a laissée pour compte.

Source: Marianne

mercredi 26 octobre 2016

Le secret des vaccins envoyés en Afrique

Un exercice de stérilisation de masse, déclarent des médecins kenyans qui ont trouvé un agent anti-fertilité dans le vaccin contre le tétanos .

Des pays africains sont sans nul doute, depuis des décennies, des laboratoires in vivo d’expérimentations de masse (stérilisation, mutations génétiques, infections, virus, etc.) qui sont dirigés par des firmes pharmaceutiques privées, par le département militaire des maladies infectieuses et qui sont financés par les Bill Gates de ce monde.

Je rappelle que tous les pays occidentaux vaccinent contre le tétanos, sans compter le calendrier vaccinal des enfants, les vaccins saisonniers, les vaccins contre la méningite, vaccin contre le cancer du col de l’utérus.

Selon un communiqué publié mardi par l’Association des médecins catholiques du Kenya, l’organisation a trouvé un antigène dans un vaccin administré à 2,3 millions de filles et de femmes qui provoque des fausses couches. Ce vaccin est administré par l’Organisation Mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF.

« Nous avons envoyé six échantillons provenant de partout au Kenya à des laboratoires en Afrique du Sud. Ils ont été testés positifs pour l’antigène HCG », dit le Dr. Muhame Ngare du Mercy Medical Centre à Nairobi au LifeSiteNews. Le Dr. Ngare, porte-parole de l’Association des médecins catholiques au Kenya, a déclaré dans un bulletin publié le 4 novembre: « Cette campagne de l’OMS n’est pas d’éradiquer le tétanos néonatal, mais c’est un exercice bien coordonné de stérilisation de masse avec un vaccin qui régule la fertilité. Cette preuve a été présentée au Ministère de la Santé avant le troisième tour de vaccination, mais elle été ignorée »

Source

mardi 27 septembre 2016

l'Occident vu par un africain...


Quand ils font la guerre, elle devient mondiale.
Quand ils ont une opinion, elle est internationale.
Quand ils s'expriment, ils le font au nom du monde entier.
Quant à leurs valeurs, elles sont universelles.
Quand ils ont une crise, elle est globale.
Quand ils s'expriment, c'est une langue.
Quand ce sont les autres, ce sont forcément des dialectes.

Leurs fruits ont des noms du genre pomme, abricots, pèche.
Ceux de l'Afrique sont exotiques, sauvages.

Ils se sont installés de force en Amérique, au Canada, en Australie, en Afrique du sud, Amérique du Sud.

Puis ils nous traitent d'immigrés.

Quand ils viennent chez nous, ils disent qu'ils sont expatriés et quand c'est nous qui allons chez eux, ils nous traitent de clandestins.

Quand ils s'attaquent à l'occupant, ce sont des résistants.
Quand on s'attaque à l'occupant, nous sommes des terroristes.

Quand l'un d'entre eux meurt, nous devons apprendre son nom.
Quand les notres meurent par milliers, ils ne sont que des chiffres.

Ils sont les seuls à pouvoir se doter des bombes atomiques et bizarrement, ce sont les autres qui fabriquent et utilisent des "armes de destruction massive".

Quand ils croyaient en Dieu, le monde entier devait croire comme eux. Et maintenant qu'ils n'y croient plus, croire en Dieu est devenu ringard, quitte à discriminer ceux qui ne penseraient pas comme eux.

Quand certaines de nos tribus sont torses nus, nous sommes des sauvages. Et quand eux sont tout nus, ils font du naturisme.

Quand nos femmes se voilent, nous les opprimons. Quand les leurs se voilent, ce sont des saintes (sœurs).

Quand ils étaient les seuls à boxer, on parlait de noble art.
Depuis que nous les terrassons sur un ring ou un tatami, on parle de violence.

Quand ils nous prêtent de l'argent pour les payer, ils parlent d'aide au développement. Quand ils viennent nous piller, ils nous parlent de partenariat stratégique.

Quand ce sont eux qui payent, ils parlent d'influence et de lobbying. Quand c'est nous qui payons, c'est de la corruption, du clientélisme, du népotisme.

Ils traitent nos scarifications (marque de reconnaissance ethnique) de sauvage. Puis s'affichent comme des objets inertes pour vendre des sous-vêtements.

Saluons l'homme Blanc comme il se salue lui-même dans le miroir.
Pas pour notre salut, mais pour celui de son nombril.