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dimanche 18 décembre 2016

La du 3 janvier 1973 : des mensonges pour dissimuler l’arnaque du siècle…

« On donne des facilités pour travailler à ceux qui ne travaillent point, et des difficultés pour travailler à ceux qui travaillent. »

La loi du 3 janvier 1973 — arnaque du siècle — consiste à supprimer les facilités de trésorerie accordées à l’État par la Banque de France, contraignant ledit État à emprunter sur le marché financier.

Chacun sait que, pour se plier aux absurdes critères comptables imposés par Bruxelles (notamment le déficit budgétaire maximum de 3 % du PIB), les gouvernements successifs ont recouru massivement à l’emprunt sur les marchés financiers internationaux. En effet, sans ces concours financiers, les politiciens seraient dans l’incapacité de répondre à leurs promesses populistes pour l’élection à venir.

Or, la dette atteint désormais 2.200 milliards d’euros (6 fois le budget !) : un boulet mortel, qui augmente sans cesse. Quant aux intérêts versés chaque année, ils atteignent 45 milliards, soit les deux tiers de l’impôt sur le revenu… Le tonneau des Danaïdes. La question est, dès lors, de savoir si la loi de 1973 est condamnable. Et pourquoi. Or, les arguments avancés contre ceux qui critiquent la loi manquent souvent de sérieux.

1) On souligne d’abord que la critique de la loi de 1973 serait commune aux extrêmes (droite et gauche) et, donc, qu’elle serait irrecevable. Passons sur la légèreté de l’argument…

2) On pointe ensuite le fait que les contempteurs de la loi de 1973 seraient sournoisement racistes en raison du nom sous lequel ils dénoncent ce texte : loi Pompidou-Giscard-Rothschild. On imagine bien que, dans l’esprit de ces Torquemada, ce n’est pas le racisme anti-Auvergnat qui serait en cause.

Et qu’il serait, dès lors, à jamais impossible de dénoncer le lobby de la banque d’affaires concernée.

3) Enfin, et surtout, une critique pseudo-juridique : la loi de 1973 aurait été abrogée en 1993. La loi de 1973 fut présentée en son temps, par Giscard lui-même, comme un moyen de lutte contre l’inflation (?). Mais son but est ailleurs : son article 3 interdisait bien à la Banque de France « d’accorder des découverts ou crédits à l’État ». Or, cette règle existe encore et a été simplement transposée, par divers textes, dont le dernier est une ordonnance du 14 décembre 2010, dans l’article L. 141-3 du Code monétaire et financier : « Il est interdit à la Banque de France d’autoriser des découverts ou d’accorder tout autre type de crédit au Trésor public ou à tout autre organisme ou entreprise publics. L’acquisition directe par la Banque de France de titres de leur dette est également interdite. »

Au demeurant, cet interdit n’a même plus besoin de texte national car le traité de Lisbonne (cher à M. Fillon), qui nous opprime, dit la même chose : article 123 TFUE : « 1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées “banques centrales nationales”, d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales […] des États membres… »

Conclusion : après les banqueroutes de l’État de 1788 et 1797, la France n’a eu de cesse d’assainir les finances publiques et de se libérer de l’influence des banques privées : loi du 24 germinal an XI, loi du 17 mai 1834, décret du 17 juin 1938…

Au XVIIIe siècle déjà, Montesquieu (L’Esprit des lois, chap. « Des dettes publiques ») estimait que la dette publique a le gros défaut « d’ôter les revenus véritables de l’État à ceux qui ont de l’activité et de l’industrie, pour le transporter aux gens oisifs… on donne des facilités pour travailler à ceux qui ne travaillent point, et des difficultés pour travailler à ceux qui travaillent. » Rien de nouveau sous le smog parisien. Et Hume — philosophe et économiste écossais — voyait, dans l’endettement auprès des banques, une cause de désintégration du corps social, « car la dette profite d’abord aux prêteurs : une trop grande partie de la richesse produite est appropriée par ceux-ci, classe d’individus oisifs, détachés de l’État et de la nation ».


Source: Boulevard Voltaire

jeudi 20 octobre 2016

Le Burnout: la maladie des temps modernes


Le burnout concerne pas moins de 3.2 millions d’actifs en France et n’est toujours pas reconnu au titre de maladie professionnelle. Le pire est qu’il touche les employés les plus dévoués et investis…

Le burnout, ou épuisement professionnel, est en pleine explosion dans notre pays. Les candidats au développement de cette maladie professionnelle ne sont pas moins de 3,2 millions en France, selon une étude récente (référence en bas de page).

Pourtant le burnout ne figure toujours pas au registre des maladies professionnelles reconnues par l’administration. Le sujet récemment évoqué à l’assemblé nationale, a finalement été rejeté. Pourtant cette reconnaissance favoriserait la prise en charge de la maladie et permettrait un meilleur soutien financier pour le malade.

Burnout : la maladie du siècle

Le burnout, en français le Syndrome d’épuisement professionnel, sont des termes qui apparaissent au tout début des années 70. Ils sont alors employés pour qualifier l’état d’affaiblissement général et psychique constaté chez les professionnels dont le métier demande beaucoup d’abnégation : médecins, infirmières, travailleurs sociaux ou enseignants.

Maintenant, on sait que le syndrome d’épuisement professionnel touche tous les secteurs d’activités, bien que certains soient bien plus affectés que d’autres. Les exigences professionnelles sont de plus en plus fortes.

Compétitivité et résultats financiers sont les bourreaux modernes du monde du travail.


D’ailleurs, la société ne porte même plus l’idée du bonheur au travail. Les préoccupations du jour pour les décideurs politiques sont par exemple : le coût que représente le niveau du smic pour les entreprises…

Les symptômes du burnout

Encore assez peu connu dans la population, la personne atteinte peut croire à une simple dépression légère à modérée, puisqu’il ne présente pas l’ensemble des symptômes du dépressif.

Il développe par contre d’autre symptômes, propres au burnout: un état d’épuisement mental, physique et émotionnel grave qui survient petit à petit, sournoisement, après de longs mois voire des années d’exposition à des situations de stress intense.

Un jour, l’épuisement est devenu total


La personne est alors littéralement clouée au lit ou dans son canapé des journées entières, jusqu’à ce qu’il accepte de se soigner. La situation est effrayante pour le malade ainsi diminué : lui qui débordait d’énergie au travail se retrouve sur les genoux, incapable de se relever. Il est alors en proie à l’angoisse en face du vide que représente son inaction.

Sa capacité de raisonnement s’est évanouie, les décisions les plus élémentaires s’avèrent impossibles à prendre. La mémoire fait défaut. Tenir une conversation est pénible. Des choses simples comme écrire, prendre sa voiture, utiliser un ordinateur plongent le malade dans la panique.

Jusqu’au jour où le corps lui aussi déclare forfait. Des douleurs surgissent et différents troubles psychosomatiques apparaissent, comme des messages que le cerveau transmet à travers le corps du malade qui n’entend pas raison.

Qui est concerné?

Une étude récente (lien en bas de page) met en évidence que 3,2 millions d’actifs déclarent être soumis fréquemment à un stress important ou modéré, lié au travail qu’ils occupent.

Ce syndrome concerne les professionnels les plus dévoués qui aiment profondément leur métier. Ceux dont l’investissement au travail est important, trop important. Dans certaines catégories professionnelles les gens sont plus exposés au stess et donc au burnout.

Si l’employé dévoué manque de reconnaissance de sa hiérarchie et/ou de son environnement professionnel, les conditions propices sont réunies pour le faire plonger.

Comment en arrive-t-on là


Le burnout est une « déflagration interne » ou implosion, résultant d’une rencontre passionnée et passionnelle entre :

un candidat passionné bourré de talent et de générositéun projet professionnel qui inspire le dépassement de soi et demande d’être performant

Il existe des facteurs personnels qui favorisent cette implosion :

Une tendance au perfectionnismeune exigence exacerbéele peu d’estime de soiun niveau d’anxiété anormalcertaines formes de rigiditédes difficultés à percevoir et exprimer les émotionsdes comportements de type « sauveur »un sentiment de devoir « donner sa vie pour les autres »

L’épuisement professionnel est la conséquence d’une fracture entre la personne et son intériorité. Ses valeurs profondes n’ont plus leur place dans son environnement professionnel. C’est une véritable négation de la personne dans ce qu’il a de plus humain. C’est trop largement insupportable pour que le cerveau s’en accommode : il développe la maladie.

L’engrenage est presque inévitable, il est en tout cas très fort. Ce qu’il y a de plus humain en nous ne peut être délibérément mis de côté sans que des dommages importants en découlent. Croire le contraire est idiot et dangereux.

Comment s’en sortir ?

Il faut prendre les signaux d’alarme au sérieux. Dès lors que « cet état dépressif latent » s’est installé, il faut consulter son médecin. Entrer dans une démarche de soins et bien sûr : s’arrêter un temps de travailler pour s’occuper de soi avec bienveillance, comme on le fait pour ceux que l’on aime.

Il faut simplement s’arrêter de courir pour souffler un bon coup. Laisser le silence, le vide puis le doute s’installer. Viendra ensuite le temps de la remise en question.

Quand enfin, le miraculé a identifié les éléments déclencheurs du burnout; puis réorienté sa vie pour renouer avec ses valeurs profondes qui sont sa force,  il retrouve son humanité et la santé.

Le problème est identifié

Le monde du travail devient de plus en plus exigeant, de plus en plus impitoyable. Des gens volontaires et dévoués sont broyés sur l’édifice de la sacro-sainte rentabilité économique.

Une toute petite partie de la population tire des bénéfices de cette situation. Mais… rien n’est acquis, rien n’est définitif.

Source: Mieux vivre autrement 

mardi 13 septembre 2016

Un mot sur la dictature de Kadhafi

1- L'électricité à usage domestique est gratuite !

2- L’eau à usage domestique est gratuite !

3- Le prix d’un litre d’essence est de 0,08 EUROS !

4- Le coût de la vie en Libye est beaucoup moins élevé que celui qui prévaut en France. Par exemple, le prix d’une demi baguette de pain en France est d’environ 0,60 Euros, tandis qu’en Libye il est de 0,11 Euros !

5- Les banques libyennes accordent des prêts sans intérêts !

6- Les citoyens n’ont pas d’impôts à payer, et la TVA n’existe pas !

7- La Libye est le dernier pays dans la liste des pays endetté ! La dette publique est à 3,3% du PIB ! En France, elle est à 84,5% ! Aux US, 88,9% ! Aux Japon à 225,8% !

8 – Le prix pour l’achat d’une voiture (Chevrolet, Toyota, Nissan, Mitsubishi, Peugeot, Renault…) est au prix d’usine (voitures importées du Japon, Corée du sud, Chine, Etats-Unis…) !

9- Pour chaque étudiant voulant faire ses études à l’étranger, le « gouvernement » attribue une bourse de 1 627,11 Euros par mois !

10- Tout étudiant diplômé reçoit le salaire moyen de la profession du cursus choisi s’il ne trouve pas d’emploi !

11- Lorsqu’un couple se marie, l’Etat paie le premier appartement ou maison (150 mètres carrés) !

12- Chaque famille libyenne, sur présentation du livret de famille, reçoit une aide de 300 EUROS par mois !

13- Il existe des endroits nommés «Jamaiya », où on vend à moitié prix les produits d’alimentation pour toute famille nombreuse, sur présentation du livret de famille !

14- Pour tout employé dans la fonction publique, en cas de mobilité nécessaire à travers la Libye, l’ « Etat » fournit une voiture et une maison gratuitement. Et quelque temps après, ces biens sont à lui.

15- Dans le service public, même si la personne s’absente un ou deux jours, pas de déduction de ces jours sur son salaire, et pas de justificatif de maladie.

16- Tout(e) citoyen(ne) libyen(ne) n’ayant pas de logement peut s’inscrire auprès d’un organisme d’ « Etat », et il lui en sera attribué un.

La France est en État d'urgence économique

La faible croissance complique la donne, car elle réduit les marges de manœuvre de l’exécutif pour financer ses cadeaux électoraux. Cela n’empêche pas François Hollande de continuer à faire des chèques en bois en promettant de faire baisser l’impôt sur le revenu l’année prochaine…

Le monde est toujours confronté à un ensemble de problèmes sur lesquels il est difficile de trouver rapidement une issue. Cela n’empêche pourtant pas les marchés financiers de se retrouver pratiquement au plus haut, tant la foi des investisseurs dans l’action des banques centrales reste grande. Tout le monde connaît la fin du film (peu réjouissante), mais pour de nombreux investisseurs « il faut continuer d’être investi pour ne pas avoir idiot, si jamais cela continuait de monter encore ».

Le Japon est le meilleur laboratoire avancé de ce qui pourrait nous attendre.

Après de longues années de « quantitative easing » et de taux zéro qui ont complètement déstabilisé les secteurs de la banque et de l’assurance, sans produire aucun résultat significatif sur la croissance, la Banque du Japon (BOJ) a acheté pratiquement tout l’encours de la dette souveraine. Le marché obligataire est donc asséché. C’est pourquoi une nouvelle étape vient d’être franchie. La BOJ achète désormais des actions par l’intermédiaire d’ETF. Elle détient notamment déjà plus de 10% du capital des sociétés suivantes : Advantest, Fast Retailing (=Uniqlo), Taiyo Yuden, TDK …

On aimerait bien savoir comment les banquiers centraux vont s’y prendre quand ils détiendront la quasi totalité de la dette souveraine et la majorité du capital des grandes entreprises de leurs pays….

La France est en état d’urgence économique

La faible croissance complique la donne, car elle réduit les marges de manœuvre de l’exécutif pour financer ses cadeaux électoraux. Cela n’empêche pas François Hollande de continuer à faire des chèques en bois en promettant de faire baisser l’impôt sur le revenu l’année prochaine…

On nous explique que la baisse du chômage est engagée. En fait l’amélioration est trompeuse car elle est facilitée par les 500 000 contrats de formation qui ne sont que du « traitement social du chômage »…
Le fameux choc de simplification n’a rien donné pour les entreprises moyennes. Bien au contraire le compte pénibilité et le prélèvement de l’impôt à la source vont encore compliquer la vie des entrepreneurs.

Les secteurs du luxe (Chanel est durement touché) et le tourisme français en berne

L’hôtellerie de prestige souffre beaucoup à cause de la diminution des visiteurs étrangers notamment américains et japonais à Paris dont le nombre a diminué de moitié. La France est avec plus de 230 morts et près de 800 blessés depuis janvier 2015 le troisième pays le plus touché par le terrorisme en dehors des régions en guerre. Depuis le mois de janvier on estime que le manque à gagner pour la ville de Paris serait de 1 Md€… Les marges des banques se réduisent au moment où le renforcement de la régulation les oblige à détenir plus de fonds propres en face de leurs engagements… Le marché des télécoms poursuit sa mutation…
Pour ramener son déficit public en dessous de 3%, la France n’obtiendra pas de nouveau délai. « Les engagements de la France doivent être tenus » nous dit Pierre Moscovici Commissaire européen aux affaires économiques…

En Grande Bretagne les effets négatifs Brexit ne se sont pas encore produits. L’incertitude sur la date de déclanchement du fameux article 50 n’a toujours pas été précisée par Theresa May la Premier ministre…

Un échec de Matteo Renzi en Italie serait très préoccupant pour l’Europe
En Europe, face à la gravité des crises géopolitiques et économiques, il va devenir de plus en plus difficile pour la BCE de gérer sa politique monétaire.

Il est probable que la baisse des taux arrive à une limite au delà de laquelle toute baisse supplémentaire dans le territoire négatif pourrait avoir des effets totalement contraires à ceux qui sont recherchés.

En Allemagne, l’excédent budgétaire continue de grossir. On assiste à une flambée des prix de l’immobilier en Allemagne. La valeur du mètre carré a doublé en dix ans à Berlin. En revanche, l’indice de confiance des chefs d’entreprises faiblit et les turbulences du secteur de l’automobile après le scandale Volkswagen touchent le cœur de l’industrie allemande. Signe de la nervosité des marchés, une rumeur s’est propagée la semaine dernière selon laquelle contrairement à ses engagements, la Deutsche Bank aurait cessé de livrer de l’or physique au porteurs de part d’un de ces fonds : Xetra Gold. Cette rumeur a été démentie par la banque.

En Italie, le pire serait que le référendum tourne mal. Matteo Renzi a tout misé sur sa réforme constitutionnelle qui devrait lui permettre de disposer d’une majorité forte et d’un pouvoir stable. Un mauvais résultat serait probablement plus déstabilisant pour l’Europe que le vote du Brexit par les anglais.

L’Espagne n’a toujours pas de gouvernement. Mariano Rajoy a manqué de six vois l’investiture. L’économie espagnole a profité de la politque de taux zéro car pratiquement tous les emprunts hypothécaires sont indexés sur l’Euribor.

L’Amérique est affaiblie sur le plan international
On voit bien que l’Amérique va prendre son plus important virage depuis soixante dix ans car il devient impossible de maintenir son leadership global dans le contexte d’un monde multipolaire. Elle devra aussi revoir ses relations avec l’Europe, car elle vient de perdre avec la Grande Bretagne son meilleur allié au sein de l’Europe. Elle devrait donc se rapprocher de l’Allemagne. Sur le plan intérieur, les tensions raciales et l’ascension de Donald Trump ont porté un coup dur à l’image du pays.

La majorité des indicateurs de l’économie américaine continuent de se détériorer. Cela n’empêche pas le marché actions de monter. Si la prochaine action de la Fed est de remonter prochainement ses taux, ce serait certainement une erreur.

En Corée du Sud le ralentissement économique vient indirectement de provoquer la faillite de Hanjin Shipping société de containers sud-coréenne. Le transport maritime mondial traverse une véritable tempête car aux tarifs actuels aucun armateur ou presque ne gagne de l’argent…

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