Quelques images de Noël de la ville natale de Jésus, Bethléem, en Palestine.
dimanche 25 décembre 2016
jeudi 8 décembre 2016
Un jeune Palestinien abattu à Naplouse
Les militaires du régime israélien ont abattu un jeune palestinien à Naplouse en Cisjordanie. Ils le soupçonnaient de vouloir mener un attentat.
29 ans après la première intifada palestinienne (commencée en 1987), la troisième intifada entre dans sa deuxième année, ce qui n'empêche toujours pas Israël de poursuivre ses politiques de répression et sa colonisation à l'encontre du peuple palestinien.
La première intifada de 1987(ou la guerre des pierres) a débuté depuis le camp de Jabalia dans le nord de la bande de Gaza, après qu'un camion israélien a écrasé une voiture qui transportait quatre Palestiniens.
Le premier soulèvement populaire des Palestiniens a atteint son paroxysme en février 1988 lorsqu'un photographe israélien a publié des images montrant des soldats israéliens molester des Palestiniens. Elle a pris fin en 1993 après la signature des accords dits d'Oslo. De 1987 à 1988, 1.162 Palestiniens dont 241 enfants ont été tués, 90.000 autres blessés, 60.000 arrêtés, 1228 maisons détruites, 140.000 arbres déracinés en Cisjordanie, à Qods, à Gaza ainsi que dans les territoires occupés de 1948.
Source: Press TV
jeudi 1 décembre 2016
Une palestinienne porte plainte contre Ayelet Shaked pour esclavage domestique
Une palestinienne de 24 ans à porté plainte mardi contre la ministre de la justice Israélienne Ayelet Shaked pour esclavage domestique.
C'est cette ministre qui ont s'en rappelle avait appelé à faire tuer toutes les mères Palestiniennes en 2014.
L'accusation porte sur une forme de séquestration qu'aurait eu la jeune fille dès ses 17 ans, en effet orpheline elle a eu un "emploi mineur" chez elle en 2010 et à été embauchée à ses dix huit ans pour un CDI avec une clause lui interdisant sous peine de rebrousser des sommes si loin de ses possibilité qu'elle était sure d'aller en prison si elle devait les payer, de travailler ou que ce soit ailleurs.
Elle a ainsi eue pour sa fonction une sorte de petit Bungalow, au fond de la cour de chez la ministre, qui n'était dit l'avocate de la jeune Palestinienne nullement au norme, avec des prises en très mauvais état et pas d'eau chaude et une douche à même le sol,
Ses horaires de travailles étaient bien supérieur à ceux indiqués par le contrat mais elle savait intimidait et faisait croire à la jeune femme qu'elle était légalement obligée de faire tout ce qu'elle voulait.
L'avocate Asma Mezzen poursuit en racontant qu'elle la faisait parfois travailler jusqu'à 17h dans une journée. Il semble que souvent elle devait faire des travaux inutiles pour l'occuper. Elle lui en demandé toujours plus et "parfois elle lui faisait disposer une chambre en déplaçant des meubles puis ensuite elle devait tout remettre en place".
Elle devait la masser parfois deux ou trois heures de suite, elle lavait le linge et la vaisselle à la main et Ayelet insistait pour qu'il en soit ainsi, elle devait tondre la pelouse avec un sécateur.
Il y a aussi le sujet de l'isolement, l'avocate va porter une accusation de séquestration par l'esprit. En effet la pauvre fille ne pouvait pas avoir de portable, elle en achètera plusieurs fois, mais Ayalet qui fouille dans ses affaires lui vole, en tout cas ils disparaîtrons tous jusqu'au dernier qu'elle portera sur elle.
Celui là aucun mystère alors qu'elle montait une commode Ayalet pris vers le haut de l'escalier le téléphone et le brisa sur le sol.
Même son intimité n'était pas respectée, le verrou de sa porte était cassé dès qu'il était installés, impossible de rester chez elle protégée de toutes irruption. Et sa porte ne pouvant pas fermé Ayelet semblait prendre plaisir et la reveiller dans ses rares heures de someil.
Mais il y a pire puisque la jeune femme était battu. Ou qu'elle n'obéissait pas ou qu'elle répondait ou bien n'allait pas assez vite Ayelet rentrait sa bague à l'intérieur de sa main et frappait violemment. Une fois même, pour des toilettes mal lavés Ayelet aurait mit la tête de la jeune femme avant de tirer la chasse.
C'est en 2014 suite aux propos d'Ayelet sur les femmes arabes que la jeune fille à fuit sa fonction. Elle avait alors 16 mois de retard de salaire;
Plusieurs voix de la magistratures ont qualifier ces accusations de ridicule et nier le titre d'avocat de Maitre Mazen, mais quoi d'étonnant puisque Ayelet Shakked est ministre de la justice
mardi 22 novembre 2016
Les églises de Nazareth diffusent des appels à la prière musulmane
En protestation contre l’interdiction de l’appel à la prière à Qods, les églises de la ville de Nazareth au nord de la Palestine occupée ont diffusé des appels à la prière musulmane.
Selon Al-Alam, dans un geste symbolique et sans précédent les églises de Nazareth dans les territoires occupés de 1948 ont diffusé des appels à la prière pour protester contre la décision des autorités israéliennes d'interdire l'appel à la prière dans les mosquées.
Parallèlement, dans un vieux quartier de Qods, les habitants de la ville ont accompli leur prière du soir sur les toits de leurs maisons. Cette loi discriminatoire israélienne a provoqué la réaction des Palestiniens dans les villes d’al-Tiba, de Kafr Qassem, de Rahat et de Kafr Kanna, toutes situées dans les territoires occupés en 1948.
Les Palestiniens de ces villes ont manifesté pour protester contre cette loi. Ils portaient des écriteaux sur lesquels était inscrit :
« C’est une loi discriminatoire et nous ne cesserons pas de faire des appels à la prière » ; « Les occupants ne peuvent pas faire taire l’appel à la prière de Bilal al-Habashi ».
La commission interministérielle des lois d'Israël a adopté une loi interdisant aux mosquées d’utiliser des haut-parleurs pour faire l’appel à la prière musulmane dans les zones de Qods à peuplement palestinien.
Source: Press TV
samedi 5 novembre 2016
Une palestinienne contrainte de divorcer en échange d'un traitement médical
Samira Nattat, Palestinienne d’Hébron, qui se bat depuis 3 ans contre un cancer des intestins et qui a subi les longs contrôles aux checkpoints, voire les refus, pour aller se faire soigner à Jérusalem, a été contrainte, pour bénéficier d’un traitement, de changer de nom, car les Israéliens n’aiment pas celui de son mari.
Ahmad Nattat a été emprisonné pendant 2 ans en 2011 (après un interrogatoire de 60 jours !) par Israel pour avoir hébergé des résistants
au début des années 2000.
Samira n’a été autorisée à lui rendre visite que 3 fois au cours de ces deux ans. Ensuite Ahmad a été envoyé à Gaza et n’a pas le droit de rejoindre sa femme en Cisjordanie, alors qu’elle a d’autant plus besoin de sa présence pendant qu’elle est malade et qu’elle souffre.
C’est un crève coeur pour les deux époux, qui sont mariés depuis 15 ans et passent leur temps au téléphone.
"C’est la décision la plus dure que j’aie eu à prendre dans ma vie", dit Samira, 37 ans, à laquelle Israel n’a pas laissé d’autre solution qu’un divorce, vu la détérioration de son état de santé.
Source : Article de Maram Humaid, journaliste à Gaza, publié par Electronic Intifada
vendredi 14 octobre 2016
Israël suspend sa coopération avec l'UNESCO
L'UNESCO a adopté jeudi une résolution passant sous silence les liens historiques du Mont du Temple et du Judaïsme, une décision perçue en Israël comme «révisionniste». L'Etat hébreu a suspendu vendredi sa coopération avec l'organisation.
Dans une lettre adressée à la directrice générale de l'Unesco Irina Bokova et publiée sur Twitter, le ministre israélien de l'Education Naftali Bennett accuse l'Unesco d'apporter un «soutien immédiat au terrorisme islamiste», et annonce la suspension par la commission israélienne de l'Unesco de «toutes ses activités professionnelles avec l'organisation internationale».
Au total, vingt-quatre pays avaient voté en faveur de cette résolution, six ont voté contre (les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Lituanie et l'Estonie) et vingt-six se sont abstenus. Deux n'étaient pas présents lors du vote. Selon des sources internes interrogées par le quotidien israélien Haaretz, Israël est parvenu, au terme d'importants efforts diplomatiques, à convaincre l'ensemble des pays européens de ne pas voter pour, ainsi que l'Argentine, le Togo ou encore l'Inde.
Le texte de la résolution, proposé par la Palestine, l'Egypte, l'Algérie, le Maroc, le Liban, Oman, le Qatar et le Soudan, condamne de manière générale Israël pour sa gestion des lieux sacrés, notamment à Jérusalem. Il affirme également que Jérusalem est une ville sainte pour les trois religions monothéistes, le Judaisme, l'Islam et la Chrétienté. Mais il inclut un passage évoquant la question ultra sensible du Mont du Temple, et qui , rappelant que le site est sacré que pour les Musulmans, omet d'évoquer le fait qu'il l'est également pour les Juifs. Le site n'est ainsi qualifié que par ses noms musulmans, la mosquée d'Al-Aqsa et «Haram al-Sharif».
Le site le plus sacré du Judaïsme
«Aucune organisation dans le monde ne peut dire qu'il n'existe aucun lien entre le peuple Juif et la terre d'Israël et Jérusalem. Une organisation qui agit ainsi ne fait que s'humilier», a réagi le président israélien Reuven Rivlin. «Dire qu'Israël n'a pas de connexion avec le Mont du Temple et le mur occidental est comme de dire que la Chine n'a pas de liens avec la Grande Muraille ou que l'Egypte n'a pas de liens avec les pyramides», a estimé pour sa part le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
La mosquée Al-Aqsa de Jérusalem a été construite sur le site des deux temples juifs bibliques, et constitue le site le plus sacré du judaïsme. Les musulmans le considèrent pour leur part comme le troisième site le plus saint de l’islam. Depuis qu'Israël a pris le contrôle de la zone en 1967 aux dépends de la Jordanie, les Juifs sont autorisés à se rendre sur le site, mais n'ont pas le droit d'y prier.
En avril dernier, une résolution similaire adoptée par le comité exécutif de l'Unesco avait été votée par la France, ce qui avait provoqué une crise diplomatique entre Israël et la France. François Hollande et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avaient alors évoqué la question par téléphone, le président français promettant que Paris ne soutiendrait plus de telles résolutions à l'avenir.
mardi 11 octobre 2016
Les fruits pourris de la présidence d'Obama
C'est le moins qu’on puisse dire : la fin de l’ère Obama sent la poudre. Le chef d’état-major des forces armées US, Mark Milley, vient de déclarer qu’un « conflit extrêmement meurtrier » avec la Russie est « quasiment certain ». Pour ceux qui auraient des doutes sur la nature de ce conflit, le secrétaire à la Défense de l’administration Obama, Ashton Carter, s’était chargé de les dissiper. Avec ses cheveux bien peignés, la raie sur le côté, il nous a doctement rappelé que les USA se réservaient le droit d’effectuer une « première frappe nucléaire » contre tout ennemi potentiel.
Cette doctrine d’emploi de l’arme atomique n’est pas nouvelle. Admiratif du modèle israélien, le Pentagone croit depuis longtemps aux vertus combinées de l’attaque préventive et du feu nucléaire. « Le maintien d’une possibilité de tirer les premiers a été notre politique depuis longtemps et fait partie de nos plans pour l’avenir », précise Ashton Carter. Contrairement à la France, les USA ne tiennent pas l’arme nucléaire pour un argument de dernier recours. Elle n’est pas une arme de « dissuasion du faible au fort ». Elle n’a pas pour vocation d’éviter, par la crainte des représailles, une agression qui menacerait les intérêts vitaux de la nation.
Pour Washington, l’arme suprême est une arme offensive destinée à anéantir la menace, et non à la dissuader. On pourrait la résumer par la formule suivante : la meilleure défense c’est l’attaque, et tant qu’on y est, il vaut mieux atomiser l’ennemi. A Washington, cette doctrine a pignon sur rue. Elle est inscrite noir sur blanc dans les documents officiels. Mais grâce au président Obama, cette doctrine mortifère aura connu une nouvelle jeunesse sous son second mandat. En tenant ce discours de matamore, il entend donner toute sa crédibilité à une politique belliciste qui sera amplifiée par Hillary Clinton si elle accède à la Maison Blanche. Pour ceux qui croyaient à la fable d’un gentil président manipulé par les démons néo-conservateurs du Pentagone, on imagine que c’est la douche froide.
Ces déclarations martiales sont des rodomontades, dira-t-on. Escalade purement verbale, effets de manche sans conséquences ! Ce n’est pas parce qu’ils adressent des menaces qu’ils passeront à l’acte. Certes, mais il y a des données objectives. Le budget militaire US représente neuf fois celui de la Russie, il pèse à lui seul la moitié des dépenses militaires mondiales, les USA n’ont pas hésité en 1945 à utiliser l’arme nucléaire, et on ne sait jamais jusqu’où peut conduire l’ivresse de la puissance. Hillary Clinton a dit un jour que le formidable arsenal dont dispose la « nation exemplaire » ne présentait aucun intérêt si l’on répugnait à s’en servir pour de vrai. A bon entendeur ! Cette Amérique dont elle promet le retour n’hésitera pas à vitrifier ceux qui entravent sa marche grandiose vers la gouvernance planétaire.
Rodomontades ou non, ces déclarations martiales sont le symptôme d’une montée aux extrêmes. L’affrontement verbal entre Moscou et Washington a dépassé le seuil critique, et cette nouvelle guerre froide aiguise les appétits du complexe militaro-industriel. Elle lui fait miroiter les dividendes vertigineux de la course aux nouvelles technologies militaires. Une alchimie redoutable, aux USA, associe la puissance économique et l’imperium militaire, ils se confortent mutuellement, ils fonctionnent en osmose. L’affrontement qui s’annonce, par conséquent, représentera pour « l’Etat profond », ses multinationales, ses banques et ses officines sécuritaires, de gigantesques opportunités de pouvoir et de profit. Ce n’est pas de bon augure.
La dislocation de l’Union soviétique, en 1991, a créé l’illusion que la guerre froide était terminée. Lourde erreur. La renaissance du conflit entre l’Est et l’Ouest sous la présidence Obama fait la démonstration rétrospective que l’affrontement des blocs ne provenait pas de la menace soviétique. L’URSS a disparu, mais cette disparition de la cause supposée des tensions ne les a pas supprimées. Pour une raison fort simple : la véritable menace était, et elle est toujours, celle que fait peser la « nation exceptionnelle » sur la souveraineté des Etats et la coopération entre les peuples.
Cette menace, en réalité, vient de l’appétit de puissance d’une oligarchie mondialisée dont le centre de commandement est à Wall Street. C’est la cupidité pétrie de bonne conscience de ces adorateurs du Veau d’or qui menace la paix du monde, et non Vladimir Poutine ou Bachar Al-Assad. En nous léguant les fruits pourris de sa politique, Barack Obama aura au moins administré une leçon à ces naïfs qui croient qu’un président des Etats-Unis est autre chose que le commis de la finance mondialisée. La principale cause du chaos international actuel, ce n’est pas la Russie, l’Iran ou la Corée du Nord. C’est la soumission de la première puissance de la planète à une oligarchie narcissique et corrompue qui se moque comme d’une guigne de la paix du moment qu’elle engrange des profits.
Cette oligarchie, Barack Obama l’a servie. Il a reçu le Prix Nobel de la Paix, mais il a fait la guerre afin de promouvoir ses sordides intérêts. Tous les conflits en cours sont les rejetons monstrueux de la stratégie du chaos dans laquelle il est passé maître. Tuant à l’aveugle, la guerre des drones a livré l’Afghanistan aux talibans. En Syrie, l’ingérence occidentale et l’alliance de Washington avec les terroristes ont généré une guerre effroyable. Exécutée par ses larbins européens, la destruction de la Libye a semé le chaos dans la région sahélienne. Au Yémen, l’aviation saoudienne massacre des civils à coups de bombes made in USA. En Palestine, la complicité de l’administration Obama (qui vient d’offrir 38 milliards de dollars à Tel Aviv) encourage la violence coloniale déchaînée par les sionistes contre le peuple palestinien. Entre les guerres en cours et la guerre qui vient, il ne restera de cette présidence que les fruits pourris de l’impérialisme.
dimanche 2 octobre 2016
Des intellectuels israéliens demandent la fin de « l’occupation pour le bien d’Israël »
Des centaines d’artistes et d’intellectuels israéliens ont exhorté la communauté juive mondiale à contester la politique israélienne envers les Palestiniens, dans une lettre ouverte publiée mercredi.
« Nous appelons les juifs du monde entier à se joindre aux partenaires israéliens pour une action coordonnée afin de mettre fin à l’occupation et construire un nouvel avenir, pour le bien de l’Etat d’Israël et des générations à venir », peut-on lire dans la lettre.
Les 470 signataires comprennent 48 lauréats qui ont reçu des prix prestigieux d’Israël (le Prix d’Israël et le Prix EMET), sept haut gradés de l’armée israélienne, 20 anciens ambassadeurs israéliens, des ministres, des responsables gouvernementaux importants et des députés, ainsi que 160 professeurs des universités israéliennes.
Parmi les signataires les plus connus, on retrouve les auteurs David Grossman et Amos Oz, le lauréat du prix Nobel Daniel Kahneman, et 20 anciens ambassadeurs israéliens.
« L’occupation prolongée est intrinsèquement oppressive pour les Palestiniens et alimente l’effusion mutuelle de sang. Elle sape le tissu moral et démocratique de l’Etat d’Israël et met à mal sa position dans la communauté des nations », a soutenu la lettre.
L’organisation « Save Israel, Stop occupation » cherche à mettre fin au contrôle d’Israël sur les territoires qu’il a conquis au cours de la guerre des Six Jours en juin 1967, et à établir un Etat palestinien. Ces territoires comprennent à présent la Cisjordanie et Jérusalem Est.
Le directrice de l’organisation, Jessica Montell, a expliqué que le contrôle militaire israélien « nuit à la société israélienne, et il nuit aux juifs du monde entier. »
samedi 1 octobre 2016
Palestine : le 30 septembre 2000 était tué Mohammed Al Durah
En 2000, durant la seconde Intifada dans les territoires occupés palestiniens, un père et son fils se retrouvent dans un échange de tirs. Cette scène est filmée : Mohammed Al Durah meurt tandis que Jamal, son père, est gravement blessé.
Qui a tiré sur Mohammed et Jamal ?
Cette scène a été filmée par le cameraman de l’ancien correspondant de France 2, Charles Enderlin. Sur les images, au croisement de Netzarim dans la bande de Gaza, les deux palestiniens tentent de se protéger derrière un baril. Jamal agite le bras pour demander l’arrêt des tirs. Malheureusement l’enfant perdra la vie et le père en sortira blessé mais une polémique naît. En effet, les images prises sont analysées. L’angle des tirs ne correspondrait pas à la position des soldats israéliens. L’enfant aurait bougé alors qu’on le déclare mort. Pourquoi les gens observant la scène n’ont-il pas tenté de porter secours à Mohammed et son père ?
Charles Enderlin accusé de bidonnage par Philippe Karsenty
La crédibilité du cameraman de Charles Enderlin est pointée du doigt car il aurait participé à cette « mise en scène ». Tout ne serait qu’un complot, ce sont des tirs palestiniens qui auraient visé Mohammed et Jamal, Tsahal n’y serait pour rien. En 2013, devant les tribunaux, Philippe Karsenty, qui accuse Charles Enderlin d’avoir fait un reportage « bidonné » en se basant sur les images, sera condamné pour diffamation. Pour rappel, Philippe Karsenty est pro-israélien et donc ne se présente pas comme impartial dans cette affaire ! Il parlera de mascarade pour discréditer Tsahal. Mohammed ne serait qu’un acteur… pourtant bien mort.
Pourtant Tsahal avait dans un premier temps présenté ses excuses admettant sa responsabilité. Ce n’est qu’en voyant cette polémique prendre de l’ampleur que l’armée est revenue sur ses propos. Cependant pourquoi avoir fait cette déclaration en amont alors ?
vendredi 30 septembre 2016
Shimon Peres : le criminel de guerre israélien dont l’Occident a toujours ignoré les victimes
Shimon Peres (1923-2016).
Mieux connu en Occident pour son rôle dans les accords d’Oslo.
Sa famille s’était installée en Palestine dans les années 1930.
A combattu avec la Haganah durant la Nakba.
Présenté comme l’architecte du programme nucléaire clandestin d’Israël.
Percevait les citoyens palestiniens comme une « menace démographique ».
A joué un rôle majeur dans les premiers jours des implantations en Cisjordanie.
Responsable du massacre de Qana au Liban, en 1996.
A soutenu le blocus de Gaza et les récentes offensives israéliennes.
Shimon Peres, décédé ce mercredi à l’âge de 93 ans, après avoir subi une crise cardiaque le 13 septembre dernier, incarnait la disparité entre l’image d’Israël en Occident et la réalité de la politique coloniale sanglante d’Israël en Palestine et dans l’ensemble de la région.
Peres était né en 1923 dans ce qui, plus tard, allait devenir la Biélorussie, et sa famille s’était installée en Palestine dans les années 1930. Jeune homme, Peress’était enrôlé dans la Haganah, la milice responsable en tout premier lieu de l’épuration ethnique des villages palestiniens en 1947-1949, durant la Nakba.
Bien que le déplacement par la violence desPalestiniens fasse l’objet de rapports historiques, Peresa toujours insisté sur le fait que les forces sionistes« avaient gardé la pureté des armes », au cours de l’installation de l’État d’Israël. En effet, prétendait-il même avant l’existence d’Israël, « il n’y avait rien, ici ».
Durant sept décennies, Peres a servi en tant que Premier ministre (à deux reprises) et président, bien qu’il n’ait jamais remporté directement la moindre élection nationale. Il a été membre de 12 cabinets et a assumé les tâches de ministre de la Défense, des Affaires étrangères et des Finances.
Il est peut-être mieux connu en Occident pour son rôle dans les négociations qui ont abouti aux accords d’Oslo, en 1993, et qui lui ont valu le prix Nobel de la paix en compagnie de Yitzhak Rabin et de Yasser Arafat.
Pourtant, pour les Palestiniens et leurs voisins duMoyen-Orient, le palmarès de Peres est très différent de sa réputation en Occident d’infatigable « colombe » de la paix. Ce qui suit n’est en aucun cas un résumé complet du palmarès de Peres au service du colonialisme et de l’apartheid.
Les armes nucléaires
Entre 1953 et 1965, Peres a d’abord servi comme directeur général du ministère israélien de la Défense et, ensuite, comme vice-ministre de la Défense. En raison de ses responsabilités de l’époque, Peres a été décrit comme « l’un des architectes du programme d’armement nucléaire d’Israël » qui, à ce jour, « a toujours échappé à la surveillance de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ».
En 1975, comme l’ont révélé depuis des documents secrets, Peres rencontrait le ministre sud-africain de la Défense Pieter Willem Botha et « proposait de vendre des ogives nucléaires au régime de l’apartheid ». En 1986,Peres autorisait l’opération du Mossad au cours de laquelle le lanceur d’alerte nucléaire Mordechai Vanunuallait être kidnappé à Rome.
Le ciblage des citoyens palestiniens
Peres a joué un rôle clé dans le régime militaire imposé aux citoyens palestiniens jusqu’en 1966, régime sous lequel les autorités ont massivement volé des terres et déplacé des populations.
L’un des outils de ce régime n’était autre que l’article 125, qui permettait de déclarer des terres palestiniennes zones militaires fermées. Une fois que leurs occupants s’en voyaient interdire l’accès, les terres étaient alors confisquées nomme « non cultivées ». Peres encensait cet article 125 comme un moyen de « poursuivre directement la lutte pour l’implantation et l’immigration des Juifs ».
Une autre des responsabilités de Peres dans ses attributions de directeur général du ministère de la Défense consistait à « judaïser » la Galilée, c’est-à-dire à poursuivre une politique censée réduire dans la région la proportion entre les citoyens palestiniens et les citoyens juifs.
En 2005, en tant que vice-Premier ministre du cabinet d’Ariel Sharon, Peres réitéra ses attaques contre les citoyens palestiniens via des plans visant à encourager les Israéliens juifs à s’installer en Galilée. Son plan de« développement » couvrait 104 communautés – dont 100 juives.
Lors d’entretiens secrets avec des hauts fonctionnaires américains cette même année, Peres prétendit qu’Israëlavait « perdu un million de dounams [100 000 hectares, soit 1 000 kilomètres carrés] de terres du Néguev au profit des Bédouins », ajoutant que le « développement » duNéguev et de la Galilée pouvait « atténuer ce qu’il appelait une menace démographique ».
Soutien aux colonies illégales en Cisjordanie
Alors que le projet israélien d’implantation enCisjordanie a été associé en premier lieu au Likoud et à d’autres partis nationalistes de droite, c’est en fait le Parti travailliste qui donna les premiers coups de fouet à la colonisation du territoire palestinien nouvellement conquis – et Peres y participa avec enthousiasme.
Durant le mandat de Peres en tant que ministre de la Défense, de 1974 à 1977, le gouvernement Rabin installa un certain nombre de colonies clés en Cisjordanie,parmi lesquelles Ofra, dont d’importantes sections furent construites sur des terres confisquées à leurs propriétaires palestiniens.
Plus récemment, après avoir joué un rôle clé dans les premiers jours de l’entreprise d’implantation, Peresintervint également pour annuler toute espèce de mesure, aussi modeste ait-elle été, visant à sanctionner les colonies illégales et ce, chaque fois, naturellement, sous le prétexte de protéger les « négociations de paix ».
Le massacre de Cana
En 1996, en tant que Premier ministre, Peres ordonna et supervisa l’opération « Raisins de la colère », lorsque les forces armées israéliennes tuèrent quelque 154 civils au Liban et en blessèrent 351 autres. L’opération, dont on croit généralement qu’elle fut une démonstration de force pré-électorale, ciblait intentionnellement des civils libanais.
Le massacre de Qana
Selon le site Internet officiel des Forces aériennes israéliennes (en hébreu, pas en anglais), l’opération impliquait « le bombardement massif des villages chiites du Sud-Liban afin de provoquer un exode de civils vers le Nord, en direction de Beyrouth, appliquant ainsi des pressions sur la Syrie et sur le Liban afin qu’ils freinent le Hezbollah ».
L’incident le plus notoire de la campagne fut le massacre de Cana, qui vit Israël bombarder une enceinte des Nations unies et tuer ainsi 106 civils qui s’y étaient réfugiés. Un rapport de l‘ONU expliqua à l’époque que, contrairement aux dénégations israéliennes, il était « improbable » que le bombardement «eût été le résultat d’erreurs techniques et/ou de procédure ».
Plus tard, les artilleurs israéliens dirent à la télévision israélienne qu’ils ne regrettaient aucunement le massacre, puisque les morts n’étaient « qu’un ramassis d’Arabes ». Quant à Peres, sa conscience était tout aussi propre : « Tout a été accompli selon une logique claire et de façon responsable », dit-il. « Je suis en paix. »
Gaza – La justification du blocus et de la brutalité
Peres connut sa consécration comme l’un des plus importants ambassadeurs d’Israël dans le monde de ces dix dernières années, au moment où la bande de Gazaétait soumise à un blocus dévastateur et à trois offensives majeures. En dépit de la colère mondiale à l’égard de cette politique, Peres ne cessa jamais de soutenir les punitions collectives et la violence militaire.
En janvier 2009, par exemple, malgré les appels des« organisations israéliennes des droits de l’homme pour que soit mis un terme à l’opération »Plomb durci » »,Peres décrivit « la solidarité internationale derrière les opérations militaires » comme « les plus belles heures d’Israël ». Selon Peres, le but de l’offensive « était d’asséner un coup très dur aux gens de Gaza afin de leur faire passer l’envie de tirer [des missiles] sur Israël ».
Lors de l’opération « Pilier de défense », en novembre 2012, Peres « prit sur lui la tâche de contribuer à l’effort israélien en matière de relations publiques en transmettant le discours israélien aux dirigeants mondiaux », pour reprendre les termes utilisés dans Ynetnews. À la veille de l’offensive israélienne, « Peres prévint le Hamas que s’il voulait que les gens de Gaza puissent mener une existence normale, il devait cesser de lancer des missiles contre Israël ».
En 2014, lors d’une vague de bombardements sans précédent sur Gaza, Peres se dressa une fois de plus pour blanchir ces crimes de guerre. Après que les forces israéliennes eurent tué quatre petits enfants qui jouaient sur une plage, Peres sut parfaitement sur qui jeter le blâme – sur les Palestiniens : « Nous avions mis en garde que nous allions bombarder cette zone », dit-il. « Et, malheureusement, ils n’ont pas fait partir les enfants. »
Le blocus honteux, internationalement condamné comme une forme de punition collective interdite, a également été défendu par Peres – sur les bases, précisément, qu’il s’agit d’une punition collective. Comme le disait Peres en 2014 : « Si Gaza cessait ses tirs, il n’y aurait pas besoin de blocus. »
Le soutien de Peres aux punitions collectives s’étendait également à l’Iran. En 2012, commentant des rapports disant que six millions d’Iraniens souffrant de cancer ne pouvaient recevoir de traitement en raison des sanctions, Peres déclara : « S’ils veulent retrouver une existence normale, qu’ils redeviennent donc normaux. »
Pas un mot d’excuse jusqu’à la fin
Peres a toujours été clair à propos du but de l’accord de paix avec les Palestiniens. Il déclara en 2014 : « La première priorité est de préserver Israël en tant qu’État juif. Voilà notre but prioritaire, c’est pour cela que nous nous battons. » L’an dernier, il réitéra ces sentiments dans une interview accordée à AP, en disant : « Israël devrait appliquer la solution à deux États dans son propre intérêt », de façon à ne pas « perdre notre majorité [juive] ».
Ceci, rappelons-le, est ce qui a donné forme au soutien du Parti travailliste aux accords d’Oslo. Rabin, parlant devant la Knesset peu de temps avant d’être assassiné en 1995, avait été clair en disant que ce qu’Israëlcherchait dans les accords d‘Oslo était une « entité »palestinienne qui serait « moins qu’un État ». Jérusalemserait la capitale non divisée d’Israël, les colonies clés seraient annexées et Israël resterait implanté dans la vallée du Jourdain.
Il y a quelques années, Peres décrivait les Palestinienscomme des gens « se posant eux-mêmes en victimes ». Et poursuivait : « Ils se victimisent eux-mêmes. Ils sont les victimes de leurs propres erreurs, qu’ils commettent sans aucune nécessité. » Une condescendance aussi cruelle caractérisait bien un homme pour qui la « paix » fut toujours synonyme de pacification coloniale.
mardi 13 septembre 2016
Israël: des prix Nobel homme d'État.
ATTENTION: cet article n’apporte rien d’antisémite, mais des vérités basées sur des preuves historiques.
Les gouvernements israéliens sont marquées par des personnalités qui ont déjà fondé ou dirigé des milices ayant contribué à la reconnaissance d’Israël par la communauté internationale, et ayant commis des crimes impunis parfois. Quelques-uns parmi les divers groupes armés sont connu pour leur force et leur rôle fondamental dans la fin du mandat britannique en Palestine dont:
- Le Lehi, dit le Stern est derrière la mort de Folke Bernadette en 1948. Son leader Yitzhak Shamir était élu premier ministre d’Israël de 1983 à 1984 et 1986 à 1992.
- L’Irgoun: impliqué dans l’explosion de l’hôtel King David et le massacre de Deir Yassin. L’une des personnalités les plus importantes au sein de ce groupe armé, Meneham Begin, a déjà été premier ministre entre 1977 et 1983. Il a aussi eu le prix Nobel de paix en 1978.
- La Haganah, qui a facilité l’immigration des juifs vers la terre sainte, et dont deux prix Nobel de paix font partie: Shimon Pérès, président de l’entité sioniste de 2007 à 2014, et Yitzhak Rabin, premier ministre entre 1974 et 1977, réélu en 1992 jusqu’à son assassinat par un extrémiste en 1995.
D’autres milices s’allient à ces groupes là dont le Palmach qui forma l’armée de défense israélienne, le Tsahal, en coopérant avec la Haganah principalement. Ainsi qu’ils coordonnent avec le Betar et la Ligue de Défense Juive (LDJ).