Selon un rapport du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), on assiste à un nombre record de déracinés en Syrie. Les Syriens, dont le pays s'enfonce dans la guerre civile depuis mars 2011, représentent l'essentiel des 2,5 millions de réfugiés supplémentaires recensés l'an dernier. Mais à quelle fin tous ces déplacements de populations ? Réponse : le Grand Israël.
En effet, depuis le début du conflit, près de 3 millions d'entre eux ont trouvé refuge au Liban, en Turquie, en Irak ou en Jordanie et 6,5 millions ont été déplacés dans leur pays. Ce sont aussi 5 millions de Palestiniens relève, par ailleurs, l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
Le Grand Israël
Le Grand Israël fait référence à des revendications historiquement sionistes puis israéliennes qui prônent l'extension de l'État d'Israël sur un territoire plus vaste. Ces revendications à caractère politique se retrouvent dans tous les milieux mais se basent sur des considérations religieuses, nationalistes ou de sécurité. Certaines ont été actées de facto par des annexions ou par une politique de colonisation. Le Grand Israël fait, aussi, référence à des zones géographiques différentes selon le contexte. Il s'entend généralement comme Grand relativement à l'État d'Israël dans ses « frontières internationalement reconnues » par une déclaration tripartite des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France en 1950 avant l'entrée à l'ONU du pays. Dans un contexte religieux, le Grand Israël fait référence aux territoires promis par Dieu au Peuple juif et qui, selon la tradition, s'étendent « du Nil à l'Euphrate », recouvrant ainsi la Palestine historique (Israël, Cisjordanie, bande de Gaza, le Liban, la Syrie, la Jordanie, une partie de l'Irak, une partie de l'Égypte dont le Sinaï). Selon certaines interprétations, cette promesse n'inclut toutefois pas le Sinaï mais se limite à peu près à la frontière actuelle entre Israël et l'Égypte.
La terreur, un instrument efficace
«La terreur est un instrument que les Etats-Unis utilisent, pour pouvoir mettre en application leur stratégie, à long terme, dans le monde arabe. Cela, c’est quelque chose de bien clair et net, sans qu’on ait besoin des documents déclassifiés de Washington, pour le découvrir», indique le journal syrien, "Al-Watan". «Les documents, récemment, déclassifiés de Washington, font preuve de l’implication de ce dernier, dans la formation et la propagation du groupe Daesh. Ces documents montrent, aussi, que les chefs de l’opposition syrienne ont rencontré, en 2012 et 2013, les responsables israéliens. Avons-nous, vraiment, besoin de documents déclassifiés, pour découvrir toutes ces réalités ? Dès l’émergence et la montée en puissance du groupe terroriste Daesh, en Irak et en Syrie, la Maison Blanche a annoncé que la lutte anti-Daesh prendra des décennies, et que ce groupe ne pourra pas être éradiqué, en un ou deux ans. C’est ainsi qu’elle a tracé une feuille de route, pour la soi-disant Coalition anti-Daesh, pendant les vingt années à venir. Aujourd’hui, ce n'est plus un secret pour personne que la création d’une coalition anti-Daesh n’était qu’un tapage médiatique, dès le début, plutôt qu’une réalité concrète. La soi-disant Coalition anti-Daesh ne lutte pas contre Daesh ! Tout ce qu’elle fait consiste à lancer une poignée de frappes sélectives, pour rendre le terrain propice à l’application de la stratégie des Etats-Unis, une stratégie, qui comprend, aussi, la mise sur pied de Daesh. La plupart des médias des pays arabes se plaignent de l’absence d’une bonne stratégie américano-occidentale, pour éradiquer Daesh, tandis que le problème n’est pas l’absence d’une stratégie, la stratégie existe, en effet, mais on la cache. Il n’y a point de doute que Washington avait, déjà, tracé une stratégie définie, voire, mise sur le papier, pour les objectifs qu’il cherche à atteindre, via le groupe Daesh. D’où les attaques sélectives de la Coalition contre les terroristes de Daesh ! Les objectifs cachés que les Etats-Unis veulent réaliser, par l'intermédiaire de Daesh, apparaissent, les uns après les autres. Dans la foulée, le général Martin Dempsey a fait part, il y a deux jours, de la décision des Etats-Unis d’implanter des bases militaires, en Irak, afin de pouvoir lutter contre Daesh. Ayant quitté, un jour, l’Irak, sous la pression des forces de la résistance populaire, les forces américaines s’installent, de nouveau, en Irak, pour l’occuper, sous prétexte de la lutte anti-Daesh. En Syrie, les frappes sélectives de la Coalition anti-Daesh contre les positions des terroristes cachent un objectif néfaste de Washington : partitionner la Syrie, favoriser la mise en place des régimes autoritaires et indépendants et permettre à Daesh de s’installer et de se répandre, dans les régions déterminées par la Maison Blanche. Sinon, comment un groupe terroriste pourrait-il avoir autant d’armes, de fonds, de munitions et de mercenaires, juste un an après sa formation ? Comment un nouveau groupe armé pourrait-il s’étendre, depuis l’Irak et la Syrie, jusqu’en Libye et en Tunisie, d’autant plus qu’il est classé parmi les organisations terroristes.
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