samedi 5 novembre 2016

Une palestinienne contrainte de divorcer en échange d'un traitement médical

Samira Nattat, Palestinienne d’Hébron, qui se bat depuis 3 ans contre un cancer des intestins et qui a subi les longs contrôles aux checkpoints, voire les refus, pour aller se faire soigner à Jérusalem, a été contrainte, pour bénéficier d’un traitement, de changer de nom, car les Israéliens n’aiment pas celui de son mari.

Ahmad Nattat a été emprisonné pendant 2 ans en 2011 (après un interrogatoire de 60 jours !) par Israel pour avoir hébergé des résistants
au début des années 2000.
Samira n’a été autorisée à lui rendre visite que 3 fois au cours de ces deux ans. Ensuite Ahmad a été envoyé à Gaza et n’a pas le droit de rejoindre sa femme en Cisjordanie, alors qu’elle a d’autant plus besoin de sa présence pendant qu’elle est malade et qu’elle souffre.

C’est un crève coeur pour les deux époux, qui sont mariés depuis 15 ans et passent leur temps au téléphone.

"C’est la décision la plus dure que j’aie eu à prendre dans ma vie", dit Samira, 37 ans, à laquelle Israel n’a pas laissé d’autre solution qu’un divorce, vu la détérioration de son état de santé.

Source : Article de Maram Humaid, journaliste à Gaza, publié par Electronic Intifada

Le danger du vaccin contre la grippe

Le verdict est tombé sur le vaccin contre la grippe. De nombreux experts médicaux reconnaissent maintenant qu’il est plus important pour vous et votre famille de vous protéger du vaccin contre la grippe que de la grippe elle-même.

 

Chaque année, l’industrie pharmaceutique, les experts médicaux et les médias grand public travaillent dur pour nous convaincre de nous faire vacciner contre la grippe.

Mais on ne nous dit pas toute l’histoire.

Ce que nous n’entendons pas, ce sont les cas d’effets indésirables ou les produits chimiques toxiques que l’on nous injecte.

 

11 raisons pour lesquelles les vaccins contre la grippe sont plus dangereux qu’une grippe

1. En fait le vaccin contre la grippe rend malade pour commencer

Avez-vous déjà remarqué comment les enfants vaccinés tombaient malades, presque immédiatement après une vaccination? C’est parce que le virus de la grippe est introduit dans le corps. Alors plutôt que de vacciner, le vaccin contre la grippe sensibilise seulement le corps contre le virus. Et le fait qu’il rende des personnes malades après la vaccination indique une immunosuppression (suppression médicale du système immunitaire).

2. Les vaccins antigrippaux contiennent d’autres ingrédients dangereux tels que le mercure

L’industrie pharmaceutique, les experts médicaux et les grands médias sont sincères en nous disant que les vaccins contre la grippe contiennent des souches du virus de la grippe. Ce qu’ils sont moins susceptibles de nous révéler, c’est la longue liste des autres ingrédients qui viennent avec le vaccin. On sait désormais que les vaccins contre la grippe contiennent du mercure, un métal lourd connu pour être dangereux pour la santé humaine. La toxicité du mercure peut causer la dépression, perte de mémoire, maladies cardiovasculaires, problèmes respiratoires, problèmes de santé bucco-dentaire, déséquilibres digestifs et d’autres problèmes de santé graves.

3. Le vaccin contre la grippe peut causer la maladie d’Alzheimer

Maintenant, des preuves indiquent que les vaccins contre la grippe peuvent causer la maladie d’Alzheimer. Des recherches menées par le Dr Hugh Fudenberg, spécialiste en immunologie, montrent que ceux qui font régulièrement le vaccin contre la grippe augmentent leur risque d’avoir la maladie d’Alzheimer par 10. Il croit que cela est dû à la combinaison toxique de l’aluminium et du mercure dans le vaccin. En outre, le fait de le faire à une personne âgée (qui avec l’âge va naturellement avoir un système immunitaire plus faible) ne fera qu’augmenter ses chances d’avoir cette maladie.

4. Les mêmes personnes qui poussent à se faire vacciner contre la grippe se font des milliards de dollars chaque année

En Août 1999, le Comité sur la réforme du gouvernement a lancé une enquête sur la politique fédérale de vaccination. Cette enquête a porté sur d’éventuels conflits d’intérêt de la part de la Food and Drug Administration (FDA) et les Centers for Disease Control and Prevention (CDC). L’enquête a conclu que de nombreuses personnes siégeant dans les deux principaux comités consultatifs avaient des liens financiers avec les compagnies pharmaceutiques qui fabriquent les vaccins. Souvent, on a accordé des dérogations à ces personnes pour participer pleinement aux discussions qui ont abouti à des recommandations en matière d’homologation des vaccins et de vaccins pour l’immunisation des enfants. Ce qui en soi crée de sérieux doutes quant à la réelle efficacité des vaccins contre la grippe.

5. Manque de preuves réelles alors que même les jeunes enfants bénéficient de vaccins contre la grippe

51 études impliquant 260 000 enfants âgés de 6 à 23 mois ont établi qu’aucune preuve que le vaccin contre la grippe n’était plus efficace qu’un placebo. En outre, les vaccins contre la grippe ne protègent que contre certaines souches du virus ce qui signifie que vous pouvez encore facilement attraper la grippe si vous entrez en contact avec une souche différente du virus.

6. Le vaccin vous rend plus sensible à la pneumonie et à d’autres maladies contagieuses.

Pour quelqu’un qui a un système immunitaire déjà affaibli, l’injection de souches du virus de la grippe peut avoir des conséquences dévastatrices. Si votre corps est déjà au travail pour lutter contre un virus ou qu’il fonctionne simplement avec une faible immunité, l’injection d’un vaccin pourrait l’exposer gravement à contracter la grippe avec des symptômes plus forts, ou encore pire la pneumonie et d’autres maladies contagieuses.

7. Troubles vasculaires

La recherche médicale montre que les vaccins contre la grippe sont associés à un risque accru d’inflammation vasculaire. Les symptômes comprennent notamment la fièvres, des douleurs de la mâchoire, des douleurs musculaires, des douleurs et des raideurs dans le cou, les bras, les épaules et les hanches et des maux de tête.

8. Les enfants de moins de 1 an courent un risque

Les enfants de moins de 1 an sont très vulnérables à une violation du centre nerveux sensible qui entoure le cerveau et le système nerveux central. Le premier vaccin contre la grippe est administré à l’âge de 6mois. Un enfant de moins de 1 manque de protection pour se prémunir contre une détérioration prématurée de la barrière hémato-encéphalique.

9. Risque accru de narcolepsie

Il y a eu des dizaines de cas signalés d’enfants dans 12 pays différents qui ont développé la narcolepsie (un trouble du sommeil chronique) après avoir reçu le vaccin contre la grippe. L’étude, qui eut lieu entre Octobre 2009 et Décembre 2011, a comparé 3,3 millions de Suédois vaccinés avec 2,5 millions de personnes qui n’ont pas été vaccinées. Le risque a été jugé plus élevé chez les plus jeunes qui se sont fait vacciner. Pour les moins de 21 ans, le risque de contracter la narcolepsie était trois fois plus élevé.

10. Il affaiblit les réactions immunologiques

Il ya eu des milliers d’articles de revues médicales qui ont publiées que les vaccins conduisent à des réactions immunologiques nocives et une foule d’autres infections. En outre, les réponses immunologiques affaiblissent et diminuent la capacité d’une personne à combattre les maladies que le vaccin était censé nous protéger.

11. Troubles neurologiques graves

Des preuves indiquent maintenant que les ingrédients qui sont dans les vaccins contre la grippe peuvent effectivement causer des troubles neurologiques graves. En 1976, un nombre important de ceux qui ont reçu le vaccin contre la grippe on eu le syndrome de Guillain-Barré (SGB), une affection caractérisée par des lésions nerveuses permanentes et même la paralysie. Les vaccins antigrippaux peuvent contenir de nombreux composants nocifs, y compris des détergents, du mercure, du formaldéhyde et des souches de virus vivant de la grippe.

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vendredi 4 novembre 2016

Syrie : « Les médias occidentaux vous mentent ! »

La journaliste indépendante d’investigation Vanessa Beeley, qui revient à peine d’Alep, dénonce la propagande des médias mainstream sur la guerre menée contre la Syrie et dévoile l’imposture des Casques blancs qui soutiennent les terroristes, financés par les Occidentaux.

Selon Vanessa Beeley, la majorité des médias occidentaux décrivent « sans réserve » Alep comme étant une ville homogène.

« Ceci n’est pas vrai », affirme-t-elle. « Il s’agit clairement de deux villes. Alep a été divisée par l’invasion terroriste en 2012. Cette invasion a mené à des actions punitives à Alep-Ouest. 600 000 civils ont fui d’Alep-Est vers Alep-Ouest, dès l’occupation de cette partie de la ville par les terroristes.

Ceux qui sont restés représentent, selon l’association médicale d’Alep que nous avons rencontrée en nous y rendant, environ 200 000, peut-être même moins à présent », raconte Vanessa Beeley qui indique qu’au moins un quart des gens demeurant encore à Alep-Est, sinon plus, sont « des terroristes avec leurs familles ».

Elle ajoute : « La majorité des civils qui restent à Alep-Est est retenue en otage. » Pour preuve, elle évoque les témoignages de Syriens dont les familles sont bloquées à Alep-Est et qui sont utilisées comme bouclier humain par les terroristes.

La journaliste, qui dénonce « l’énorme campagne de déshumanisation des Syriens » par les médias occidentaux, affirme que la description de ces derniers, concernant les gens d’Alep-Ouest, comme étant des soutiens d’Al-Assad « est un mensonge total ! ».

« 90% de la population est partie vers des zones contrôlées par le gouvernement syrien pour sa protection. C’est plus de sept millions de Syriens qui ont fui vers des zones contrôlées par le gouvernement. »


Et de souligner : « Ces gens ne sont pas nécessairement des partisans d’Al-Assad. Ils pourraient très bien être contre lui. La différence est qu’ils ne croient pas que tuer la Syrie est une méthode pour l’améliorer. »

Pour elle, ces faits « détruisent » à jamais la vieille idée sectaire. Car selon la journaliste britannique, les zones côtières comme Tartous ou Lattaquié accueillent des sunnites, des Alaouites, des chrétiens et « toute sorte de gens qui ont fui vers ces régions pour cohabiter et coexister ».

Pour ce qui est des hôpitaux situés à Alep-Est, dont la destruction est attribuée par les médias mainstream à l’armée syrienne, en avril, Vanessa Beeley se demande comment ont-ils pu être reconstruits pendant ces trois derniers mois.

Elle révèle que les hôpitaux d’Al-Dakak, d’Al-Zahra et d’Abdul-Aziz sont tous occupés par les terroristes. « Les étages supérieurs sont utilisés comme tours pour snipers. Les terroristes y sont traités en priorité, bien avant les civils. »

La journaliste a tenu à souligner que chaque habitant qu’elle a pu rencontrer durant son voyage en Syrie ne considère pas qu’il y ait de différence à faire entre terroriste, rebelle, rebelle modéré ou opposition. « Ils sont tous des criminels, tous tueurs en masse, tous violeurs, tous tortionnaires, abuseurs de ces enfants et de leurs familles. Ils sont en train de massacrer des Syriens », réitérant encore une fois : « Il n’y a pas une catégorie de personnes ou des partisans d’Al-Assad.

Il y a des Syriens, qu’ils soient chrétiens, sunnites, chiites ou alaouites. Tout ce que dirait chacun d’entre eux, c’est : « Nous sommes avant tout syriens.


Et même si nous ne sommes pas d’accord avec notre gouvernement, nous ne sommes pas ici pour tuer notre pays afin de l’améliorer ». »

Concernant les Casques blancs qui activent en Syrie, la journaliste les accuse tout simplement d’être des terroristes. « Bien qu’on dise que c’est une ONG indépendante, qu’elle ne reçoit pas de subventions de parties intéressées par le conflit en Syrie, cette organisation perçoit, probablement, environ 100 millions de dollars », atteste-t-elle. Selon elle, elle reçoit 23 millions de dollars des Etats-Unis et 32 millions de livres du Royaume-Uni. Elle cite d’autres pays qui sont impliqués dans le financement de cette ONG, tels que le Japon, le Danemark, les Pays-Bas et l’Allemagne qui vient de confirmer qu’elle donnerait sept millions de dollars.

La journaliste d’investigation ne s’arrête pas là. Elle accuse cette ONG de fabriquer des preuves et d’agir comme une organisation terroriste. « Nous savons, par les faits, que les Casques blancs fabriquent les preuves. Ceci est démontré dans mon rapport.

Nous savons qu’ils sont sectaires. Ils ont volé des ambulances, trois camions de pompiers, ils ont tué les membres de la vraie défense civile. Ils en ont kidnappé.


Ils en ont chassé d’Alep-Est vers Alep-Ouest. » Elle affirme que le même procédé a été appliqué à Idlib, à Deir Ez-zor, à Rakka, à travers toute la Syrie. « Cette organisation agit comme les groupes terroristes et cela en de nombreuses circonstances. A mes yeux, les Casques blancs sont des terroristes. » Pour Vanessa Beeley, la propagande de la sale guerre en Syrie est alimentée par cette organisation qui est décrite par les gouvernements occidentaux comme une organisation humanitaire de premier plan et qui est favorite pour décrocher le prix Nobel de la paix.

La journaliste n’a pas caché son inquiétude du genre d’outil que peut devenir cette ONG dans les mains du prochain président américain, notamment si c’est Hilary Clinton. « Ce serait terrifiant. Si ces types obtenaient le prix Nobel de la paix, et nous parlons là de terroristes recevant le prix Nobel de la paix, cela équivaut à une déchéance vers l’insanité. »

Source : Mali actu

Le rêve américain: Guantanamo

Les USA , et son respect à géométrie variable du droit international symbolisé par le trop célèbre camp de Guantanamo. Washington s'arroge ,en prime, le droit d'occuper illégalement une partie du territoire Cubain.

Barack Obama , la baudruche de la maison blanche avait promis de fermer cette prison militaire illégale lors de sa campagne présidentielle de 2008 RFI Bon , comme on dit , ça ne mangeait pas de pain , et ça permettaient aux "démocrates" d'afficher un semblant de façade idéologique différente des ripoux-blicains. Huit années plus tard , nous pouvons constater qu'il n'y avait aucune différence. Quel que soit le pantin qui occupe le siège de président de ce pays , ce sont tous des fauteurs de guerre et des criminels en puissance pour l'état profond yankee  source La longue liste des pays ayant subi ou subissant le diktat des USA est affolante et laisse songeur par rapport aux discours prônant les droits de l'homme et le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ! Quelle vaste fumisterie ! Pas certain que ça fasse  beaucoup rigoler les Irakiens , les Syriens , ou les habitants du Donbass !

Mais barack a trouver le moyen de vider ce camp de la honte. Effectivement , ce criminel sous-traite la gestion des prisonniers dans ses colonies  le monde Ce qui permet aux gogos , pardon , les propagandistes de fashington de clamer qu'il y a moins de prisonniers aujourd'hui que lors du premier mandat de Obama. Un joli tour de magie qui ne dupera que ceux qui veulent bien l'être ! Dans cette prison , la "glorieuse" armée Américaine a emprisonné pendant des années des enfants , les a torturée , et privée de soins  le monde l'obs Que dire de ces prisonniers sans droits, ni chef d'inculpation et qui passeront des années dans cet enfer carcéral le monde  Les droits de l'homme à la sauce yankee !

Regarder la vidéo: Témoignage sur la torture à Guantanamo

Quoi que l'on puisse penser , il n'est pas normal ,quand on se prétend une démocratie respectueuse des droits de l'homme , et comble du cynisme , se permettre de vouloir faire la morale au reste de la planète , d'utiliser des méthodes aussi abjectes et contre-productives.      

Il ne faut pas non plus oublier les cas de Bagram en Afghanistan , et Abou Ghraib en Irak. La torture , les mauvais traitements étaient monnaie courante dans ces deux prisons aux mains des cow-boys amères-loques venus 'libérer' ces 2 paysAmnesty internationale Le figaro RFI Courrier international

Regarder la vidéo: La torture d'Abu Ghraib

Pour ce qui est de libérer du monde , les yankees ils s'y connaissent !  Ils ont réussi en 25 ans , à libérer de tous soucis , au minimum 4 millions de personnes Blog les crises Bonne chance aux futurs malheureux pays qui seront libérer par l'US Army !

Source

mercredi 2 novembre 2016

La Russie face à son destin

Le présent texte est une actualisation de l’article rédigé par Youssef Hindi, titré « La Russie, l’Europe et l’Orient », publié en septembre 2015 par Geopolintel.

La Russie n’est pas qu’une grande puissance militaire, une vieille nation, tendant, depuis l’arrivée de Vladimir Poutine à sa tête, à équilibrer les rapports de forces géopolitiques et économiques. Elle est aussi un pont naturel, à différents degrés, entre l’Europe et l’Asie, l’Occident et l’Orient.

 

Ce pont, certains veulent le détruire depuis plus d’un siècle, notamment au moyen de cette arme que sont les idéologies de la modernité : le bolchevisme, une maladie mortelle qui s’est attaquée au cœur de la Russie, à son âme, le christianisme ; et l’ultralibéralisme des années 1990, pour l’achever. À cela se sont ajoutés les indépendantismes de régions de la Fédération russe, stimulés voire encouragés par les États-Unis pour abattre définitivement l’ours russe sur le plan géopolitique et le faire sortir de l’Histoire.

Si la Russie s’est relevée, il faut en saisir les causes profondes et comprendre son rôle ainsi que son destin.

 

Anthropologie, religion et géopolitique

Le retour « miraculeux » du christianisme en Russie n’est pas le fruit d’un accident de l’Histoire, mais bien la manifestation de lois anthropologiques fondamentales qui doit attirer l’attention des Européens. Toute société est organisée autour d’une croyance collective majoritaire ; les plus durables d’entre elles sont bien sûr les grandes religions qui, depuis l’ère industrielle en particulier, ont été remplacées progressivement par des croyances profanes, matérialistes et éphémères, comme les utopies communistes et libérales (issues du messianisme juif [1]) promettant un paradis terrestre, ou encore les idoles de l’argent, du sexe et de la violence, qui occupent une place importante dans les sociétés néolibérales. Les idéologies antireligieuses, à l’instar du communisme et du laïcisme, n’existent, par définition, qu’en opposition aux religions transcendantes, qu’arc-boutées contre la croyance en un Dieu transcendant.

Mais l’histoire et l’anthropologie nous apprennent que l’athéisme (croyance négative), lorsqu’il devient majoritaire, conduit à un inexorable effondrement de la société – n’ayant plus de religion sur laquelle s’appuyer, ni de morale stable – se traduisant par l’atomisation de la société et l’apparition d’individus [2] dépourvus de toute horizontalité (communauté, famille, ekklesia), car privé de verticalité ; les deux étant complémentaires.

La séquence historique que vient de traverser la Russie nous a montré comment l’effondrement brutal du communisme – l’idéologie dominante ne pouvant perdurer que par le maintien de la structure qui la sous-tend – fit place au retour de la religion traditionnelle en Russie (la nature ayant horreur du vide), à savoir le christianisme. Ceci nous permet d’ores et déjà d’anticiper la manifestation du même phénomène en Occident et en Europe en particulier. En effet, le système libéral et son idéologie sont visiblement en cours d’effondrement (ou plus précisément en cours de mutation, mais nous ne développerons pas cette idée ici) – depuis la crise financière de 2007-2008 – tout comme le communisme hier ; dans ce contexte, il faut s’attendre au retour imminent à la religion en Europe. Il faut toutefois craindre que ce retour incontrôlé (par ceux qui en ont la charge : la hiérarchie ecclésiale) à la croyance en Dieu ou à ce qui s’y apparentera, n’entraîne des dérives dangereuses, comme la multiplication de gourous et d’imposteurs en tous genres. La Russie elle, a réussi son retour à l’orthodoxie grâce à une église solide, faisant corps avec le peuple et l’État.

Ce qui précède nous amène à déduire que la Russie – au-delà de sa complémentarité économique avec l’Europe de l’Ouest – pourrait, dans le futur et si les conditions sont réunies, être un élément de stabilisation dans une Europe amenée à connaître de graves troubles sociaux, politiques et d’identité… Il faut ajouter à cela le rôle éminemment important que la Russie joue au Proche-Orient. Elle est un véritable pont entre l’Europe et l’Orient, le christianisme et l’islam – comme l’a très bien analysé Imran Nazar Hosein – en tant que grande nation multiethnique et multiconfessionnelle ; elle est, par son seul exemple, un remède potentiel à la stratégie du choc des civilisations, stratégie dont elle est elle-même l’une des premières cibles.

 

La stratégie antirusse israélo-américaine

Cette Russie chrétienne, cette Russie puissance continentale, tellurocratique, étend une influence naturelle sur une vaste zone géographique où vivent des populations diverses mais ayant paradoxalement, pour la majorité d’entre elles, une structure familiale de type russe, communautaire-égalitaire [3] ; c’est cette relative homogénéité anthropologique qui, sur la longue durée, a permis à la Russie de devenir cet « empire naturel », à l’inverse de son ennemi, la puissance américaine thalassocratique, héritière de l’Empire britannique et porteuse d’une idéologie différencialiste, imprégnée de darwinisme social sous couvert d’un démocratisme fondateur.

La Russie fait face à une double stratégie : une stratégie impériale américaine, dont le principal cerveau est Zbigniew Brzezinski, et de l’autre, ce qu’il faut bien appeler précisément la stratégie « sioniste ». Si la stratégie d’endiguement et de démantèlement de la Fédération de Russie élaborée par Brzezinski, dans son livre Le Grand Échiquier (1997/2002), est devenue évidente aux yeux de tous les observateurs, la stratégie sioniste, elle, est beaucoup moins limpide.

La stratégie géopolitique de Brzezinski est un demi-succès : pour ce qui est de la domination du cœur de l’Europe par la soumission totale de la France et de l’Allemagne, c’est chose faite, mais quant à l’éclatement de la Russie en provinces, permettant aux Américains de contrôler toute l’Eurasie et d’en contrôler les richesses naturelles et principalement les énergies fossiles, cela reste de l’ordre du fantasme. Les rêves de domination de Brzezinski se sont brisés sur le mur russe, sur le souverainiste Poutine. Mais la crise en Ukraine – pays auquel Brzezinski accorda une attention particulière et qu’il voulait absolument séparer de la Russie ; ainsi il écrit : « L’indépendance de l’Ukraine modifie la nature même de l’État russe. De ce seul fait, cette nouvelle case importante sur l’échiquier eurasien devient un pivot géopolitique. Sans l’Ukraine, la Russie cesse d’être un empire en Eurasie. » [4] – montre que les Américains n’ont absolument pas abandonné leur projet.

Jusqu’ici, la Russie de Poutine a tenu en échec les Américains à la fois en Syrie – déjà en septembre 2013 lorsque la Maison Blanche renonça in extremis à ses opérations de bombardement et tout récemment avec le déploiement par la Russie en Syrie de ses systèmes de défense antiaérienne S-300 pour empêcher toute future « erreur » de l’aviation américaine qui a bombardé des positions de l’armée syrienne (le 17 septembre 2016) – et par le retour spectaculaire de la Crimée dans la Maison russe (mars 2014) en pleine crise ukrainienne.

La stratégie sioniste pour la Russie se combine avec la stratégie américaine, mais en aucun cas elle n’oppose ouvertement ou directement Israël à la Russie, bien au contraire. Israël entretient de bons rapports diplomatiques avec la Russie tout en s’opposant à ses alliés au Proche-Orient (la Syrie, l’Iran).

Israël, via le lobby pro-israélien [5], utilise, en particulier depuis le tournant du 11 septembre 2001, les États-Unis et l’OTAN comme un outil de destruction des alliés historiques de la Russie au Proche-Orient, opposant plus encore Russes et Américains.

De ce point de vue, la situation actuelle au Proche-Orient ressemble très nettement à celle de la guerre de Six Jours en 1967 – engendrée par la stratégie israélienne de surenchère sur le front syrien – durant laquelle Tsahal conquiert la Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la bande de Gaza, le Golan syrien et la péninsule du Sinaï appartenant à l’Égypte. Alors que les États-Unis ne voulaient pas s’en mêler – du fait de la menace de l’Union Soviétique alliée de la Syrie et de l’Égypte – les Israéliens tentèrent de les y faire entrer de vive force en frappant le navire de reconnaissance américain USS Liberty qu’ils voulurent faire passer pour une attaque égyptienne contre les États-Unis, comme en 1954.

Qui veut identifier les ultimes bénéficiaires d’une guerre russo-américaine doit savoir que les premiers architectes de la guerre contre la Syrie sont les dirigeants israéliens et le lobby pro-israélien aux États-Unis, lesquelles ont commencé leur propagande anti-syrienne dans les allées du pouvoir étasunien dès 1996 [6] avec la persévérance du Diable (errare humanum est, perseverare diabolicum : l’erreur est humaine, la persévérance est diabolique).

Source: E&R

La Liste des 22 présidents africains assassinés depuis 1963

Depuis 1963, plus de 22 présidents Africains, alors au pouvoir, ont été assassinés : beaucoup d’entre eux, gênent les puissances coloniales en place et surtout la France dans notre continent d’Afrique.

Bien sur, vous connaissez le SDECE, la DGSE et la DST? Eh bien, ce sont trois services de renseignements français qui ont la réputation de faire des coups d’Etat en Afrique.

Depuis de Gaulle, les autorités françaises dénigrent les Africains de cette façon? Comptons le nombre des coups d’État et que la France a préparés, dirigés et soudoyés en Afrique, cela mérite une plainte à la cour pénale internationale contre l’état français. Pourtant les crimes français sont bien connus et les documentaires inondent les télévisions françaises et africaines pour bien se rendre compte qu’effectivement la France tue, empoisonne et pille en Afrique. Le Service de documentation extérieure et de Contre- espionnage (SDECE) a la charge de la «désinformation». Il prépare lui aussi, réussit ou manque des coups. Son territoire privilégié est l’Afrique. La DGSE est le principal service secret vers l’étranger, qui a en charge le contrôle des «gouverneurs à la peau noire». Il y a un autre la DST (Direction de la sécurité du territoire) qui s’occupe de l’intérieur et de l’extérieur de la France pour diverses raisons. D’abord parce qu’il s’agit de protéger la France des dangers de l’immigration. Ensuite, la DST, qui est une police politique, fait la coopération avec l’ensemble des polices politiques de toutes les dictatures du monde. Après la DGSE, la DST et le SDECE, il y a la Direction du renseignement militaire, le poisson- pilote de l’armée qui fait la propagande de la France lors des conflits en Afrique.

DE DE GAULLE A SARKOZY : TEL PÈRE, TEL FILS

De Gaulle a sacrifié les indépendances africaines au profit de celle de la France. Pour quatre (4) raisons : – la première, c’est le rang de la France à l’ONU avec un cortège d’Etat clients qui votent à sa suite ; – la deuxième, c’est l’accès aux matières premières stratégiques (pétrole, uranium) ou encore (l’or, le bois, le cacao…) ; – la troisième, c’est le financement de la vie politique française, à travers des prélèvements sur l’aide publique au développement ou la vente des matières premières ; – et la quatrième raison, c’est le rôle de la France comme sous-traitant des Etats-Unis auprès des pays d’Afrique. Donc, pour ces quatre raisons, la France a mis en place un système qui nie les indépendances. Et, c’est pour ces quatre raisons que le sang coulé sur le continent. Au Cameroun : L’UPC, luttait pour obtenir l’indépendance. Nyobéa été écrasé entre 1957 et 1970 dans un bain de sang qui a fait entre 100.000 et 400.000 morts. Togo Plus d’un quart de siècle de dictature avec la complicité de la France. Trois ans à peine après l’indépendance de la jeune République togolaise, ce fut l’irruption brutale de l’armée dans la vie politique.

Le 13 janvier 1963, Sylvanus Olympio, le premier président démocratiquement élu est assassiné par le sergent Etienne Eyadema à la tête d’une clique d’anciens soldats, après la guerre du Vietnam. Ils ont fait un coup d’Etat avec l’appui de l’officier français qui était soi-disant chargé de la sécurité d’Olympio : ils ont assassiné ce président le 13 janvier 1963. Eyadema Etienne a passé plus de quarante ans au pouvoir. Il a fait un règne digne de Ceausescu et laissa un pays qui a sombré dans le chao et dans la pauvreté. Décédé en 2005, son fils Faure Eyadema le remplace et cela aussi n’a été possible qu’avec l’appui de la France. Centrafrique Il y avait un homme d’Etat prometteur, Barthélemy Boganda mort dans un accident d’avion extrêmement curieux.

Il ne connaitra pas l’indépendance, la vraie qu’il réclame pour son pays. Barthélemy Boganda trouve la mort le 29 mars 1959, dans une catastrophe aérienne entre Berberati et Bangui, alors qu’il était en campagne à l’intérieur de son pays. Abel Goumba, médecin diplômé d’outre- mer, ministre d’Etat et président du Conseil de gouvernement, est chargé de l’intérim. David Dacko, jeune instituteur et héritier spirituel de Barthélemy Boganda et, avec l’appui des milieux français de Bangui, réussit à écarter Abel Goumba de la succession. En juillet 1959, l’Assemblée lui refuse les pleins pouvoirs. Il fait démissionner Abel Goumba resté au gouvernement.

Celui-ci fonde alors un parti d’opposition le MEDAC (Mouvement d’évolution démocratique de l’Afrique centrale). Le MEDAC n’aura qu’une courte durée. David Dacko dissout le parti et emprisonne ses dirigeants. La République centrafricaine de David Dacko en proie à de graves crises financières (détournements de deniers publics) au lieu de réagir et d’agir vite décide de remettre le pouvoir au chef d’Etat major le colonel Jean Bedel Bokassa le 1er janvier 1966.

La France érige le pays en Empire et pille les ressources centrafricaines. La suite ? Bokassa tombe et meurt dans la misère. Les Comores Deux chefs d’Etat assassinés et deux autres déposés par le mercenaire Bob Denard. Niger Le jour où le Nigérien Hamani Diori a voulu vendre son uranium à un autre pays, il a été déposé par un coup d’Etat militaire au cours duquel il perdit la vie.

ASSASSINES, PARCE QU’ILS ONT REFUSES D’ETRE DES «MARIONNETTES» DE LA FRANCE

Gabon Léon M’ba meurt d’un cancer à Paris à l’hôpital Claude Bernard le 26 novembre 1967. Germain M’ba parent très éloigné de Léon M’ba, Inspecteur des douanes, licencié en droit et diplômé de sciences politiques, il finit ses études à la fin des années 50, au moment où son pays obtient l’indépendance. Nationaliste comme tous les Africains qui ont usé leurs fonds de pantalons sur les bancs de l’université, il ne supporte pas l’idée que ce soit des «marionnettes» de la France qui dirigent le Gabon. M’ba entre dès 1960 dans la vie politique active et devient aussitôt «dangereux agitateur» pour les agents et politiciens français qui assurent sur place l’ordre et la sécurité.

Eloigné de Libreville par une importante nomination : secrétaire général adjoint à l’Union africaine et Malgache, il fait partie au début des années 60 du petit club des Africains francophones dont la voix compte sur la scène internationale. Le 19 Février 1964 les parachutistes français rétablissent Léon M’ba à la présidence. Le président démissionne de son poste pour marquer sa réprobation. L’affaire fait beaucoup de bruit et amplifie la campagne de presse contre l’attitude néo-colonialiste de Paris.

Germain M’ba apparaît depuis cette affaire comme l’empêcheur de tourner en rond. Rejeté par Paris et par Libreville, il entame alors son errance de paria de la communauté officielle franco- africaine. Il se réfugie d’abord à Brazzaville d’où il est expulsé peu après par les hommes dépendant des services de Jacques Foccart. Il s’installe à Kinshasa, où il est emprisonné pendant un mois. Rejeté d’Afrique, Germain M’ba revient finalement en Europe et collabore au journal Jeune Afrique dont il devient en 1965 le rédacteur en chef adjoint. Affaire Germain M’ba à Libreville 18 Septembre 1971, un diplomate gabonais est abattu. Sa femme et sa fille blessées.

Le cadavre disparaît. Tels sont les éléments d’une affaire ténébreuse qui soulève une vive émotion dans la capitale gabonaise. Dans la nuit de jeudi à vendredi, M. Germain M’ba ancien ambassadeur à Bonn nommé à Tokyo, rentre du cinéma en voiture, accompagné de sa femme et de sa fillette. Mme M’ba et sa fillette descendent de la voiture et entrent dans la maison. Au moment où M’ba ferme sa portière, un homme surgit de l’ombre et tire deux coups de pistolet sur lui.

Germain M’ba s’effondre en poussant un cri. Et depuis, rien sur cette ténébreuse affaire à Libreville qui interpelle le défunt président Albert Bernard Bongo. Rappelons que c’est sur injonction du vieux Houphouët-Boigny que le président gabonais a réintégré Germain M’ba dans le jeu politique.

21 PRESIDENTS AFRICAINS, ONT ETE ASSASSINES DEPUIS 1963

Depuis 1963 : Voici la liste des 21 présidents Africains, alors au pouvoir, ont été assassinés :
– en 1963 : Sylvanus Olympio, président de la rép. du Togo – en 1966 : John-Aguiyi Ironsi, président de la rép. du Nigeria – en 1969 : Abdirachid-Ali Shermake, président de la rép. de Somalie – en 1972 : Abeid-Amani Karumé, président de la rép. de Zanzibar – en 1975 : Richard Ratsimandrava, président de la rép. de Madagascar – en 1975 : François-Ngarta Tombalbaye, président de la rép. du Tchad – en 1976 : Murtala-Ramat Mohammed, président de la rép. du Nigeria – en 1977 : Marien Ngouabi, président de la rép. du Congo-Brazzaville – en 1977 : Teferi Bante, président de la rép. d’Ethiopie
– en 1981 : Anouar el-Sadate, président de la rép. d’Egypte – en 1981 : William-Richard Tolbert, président de la rép. de Liberia – en 1987 : Thomas Sankara, président de la rép. de Burkina-Faso – en 1989 : Ahmed Abdallah, président de la rép. des Comores – en 1989 : Samuel-Kanyon Doe, président de la rép. de Liberia – en 1992 : Mohammed Boudiaf, président de la rép. d’Algérie – en 1993 : Melchior Ndadayé, président de la rép. du Burundi – en 1994 : Cyprien Ntaryamira, président de la rép. du Burundi -en 1994 : Juvénal Habyarimana, président de la rép. du Rwanda -en 1999 : Ibrahim Barré-Maïnassara, président de la rép. du Niger -en 2001 : Laurent-Désiré Kabila, président de la rép. du Congo-Kinshasa -en 2009 João Bernardo Vieira, president de Guinee-Bissau -en 2011 : Mouammar khadafi, président de la rep du Libye, assassiné par le CNT de la France.

Source: Togosity

Bassil: Sayed Nasrallah est notre partenaire dans la victoire

Quelques heures après l’élection du président Michel Aoun à la tête de la République libanaise, le chef du courant patriotique libre (CPL) Gebran Bassil a affirmé que la victoire a été réalisée grâce à la persévérance de Michel Aoun et à la position du secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah.

S’adressant à Sayed Nasrallah, Bassil a lancé: « Nous n’avons jamais douté de votre honnêteté, Ô maitre de la fidélité ».

Commentant le respect d’engagement de Sayed Nasrallah envers l’élection du président Aoun, Bassil a ajouté: « votre position ne reflète pas seulement votre fidélité, mais aussi votre attitude sincère. Tous les Libanais doivent se rendre compte qu’il y a toujours de morale dans la politique ».

M.Bassil qui a succédé au président Aoun à la tête du CPL a en outre expliqué que : « la position de notre parti lors de la guerre israélienne contre le Liban relevait de notre conviction et de notre devoir; sans attendre quelque chose en retour ».

Les propos de Bassil interviennent lors d’une cérémonie organisée par le CPL, lundi soir, en hommage à l’élection du général Michel Aoun.

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