jeudi 26 janvier 2017

Immigration et «SURpopulation»

Je ne comprends pas que la surpopulation et l'immigration soient les 2 plus grandes préoccupations et les plus dangereuse menaces pour les pays qui ont colonisé auparavant toute la terre.
Quant à l'immigration, les pays occidentaux alors destination de la majorité des migrants issus du "tiers-monde" ou des "zones de guerre" doivent accepter la réalité de leur devoir vis-à-vis de ces réfugiés et migrants dont ils ont détruit le pays d'origine. "Qui sème le Chaos, récolte les réfugiés" ! Si vos bombes chez eux, alors eux chez vous !
Quant à la dite "surpopulation", je ne pense pas qu'elle serait un problème, vu que chaque famille a le droit de donner naissance au nombre d'enfants qu'elle veut, bien qu'il y ait la condition, qui est aussi bien une conscience, d'assumer la responsabilité de les éduquer tous. D'ailleurs, sur terre, il y a suffisamment de place pour tout le monde. Il y a, d'un autre côté, suffisamment de ressources pour garantir l'hébergement pour tous, le travail pour tous, et la nourriture pour tous: tout ce qu'il faut c'est uniquement une bonne gestion. Mais, je vois, en outre, que la notion de la "SURpopulation" a été créée, toujours pointant l'Asie et l'Afrique d'être cause, afin d'arrêter la continuité de certaines "races" (Asiatique et Africaines). Je ne crois sérieusement pas qu'il y ait plusieurs races, mais une seule race humaine. Or, les grandes organisations secrètes du monde ne voient pas la chose ainsi: pour elles, il y a plusieurs races, et toutes sont inférieure à une seule qui est l'élue et bénie, qui est supérieure aux autres, et c'est elle qui doit régner, et pourquoi pas tenir tout ce monde seule, si, et seulement si, les autres ne sont plus debout !

©Imane Ayadi

dimanche 25 décembre 2016

Noël à Bethléem en images

Quelques images de Noël de la ville natale de Jésus, Bethléem, en Palestine.

La dictature intellectuelle en Occident

Pour Antoine Charpentier, analyste des questions internationales, les médias au service d’un impérialisme outrancier soumettent les opinions publiques occidentales à une dictature intellectuelle.

Depuis six ans, les médias de masse au service d’un impérialisme outrancier soumettent les opinions publiques occidentales à une propagande médiatique prenant la forme d’une dictature intellectuelle.

L’Histoire regorge d’exemples de personnes qui, malgré la dictature physique, tentaient de défendre avec acharnement leur liberté de penser. De nos jours, les masses, notamment occidentales, sont soumises physiquement et intellectuellement au nom de la liberté, des droits de l’homme et de la démocratie.

Actuellement le corps, l’âme et l’esprit occidentaux sont piégés par des dirigeants ne voyant dans leurs peuples que les serviteurs de leurs intérêts les plus particuliers.

Croyez-vous que la propagande menée aujourd’hui par une partie des médias occidentaux contre la Russie et la Syrie ainsi que la guerre menée dans ce pays servent les peuples occidentaux, mobilisés psychologiquement et émotionnellement par une terreur répandue par tous les moyens de communications ? Quels sont les intérêts des peuples occidentaux dans tout cela ?

La propagande que subissent actuellement les opinions publiques occidentales est équivalente à celle qui a précédé l’attaque de l’Irak en 2003. Le scénario est toujours le même. Lorsque les impérialistes ne parviennent pas à atteindre leurs objectifs, ils enclenchent une énorme campagne médiatique afin de justifier la démolition d’un pays, sans manquer par la suite de s’excuser de s’être trompés, comme ce fut le cas en Irak, qui depuis n’arrive plus à se reconstruire.

Le scénario de la campagne médiatique mensongère et outrancière de 2003 en Irak se reproduit aujourd’hui en Syrie. Il convient de préciser que dans Alep, il n’y a pas que les quartiers est où se trouvent 250 000 personnes, dont environ quatre mille terroristes. Les civils de l'est d'Alep font tout leur possible pour rejoindre les quartiers ouest d’Alep et nul mouvement de civils n’a été détecté dans le sens inverse. La question doit être posée : pourquoi les civils s’efforcent-ils de sortir de la zone des rebelles modérés pour aller dans les zones d’un président, d’un système politique défini depuis six ans par la propagande médiatique comme une dictature sanguinaire ? Vraiment ces Syriens ont des excès de masochisme incompréhensible.

C’est cette image d’un président qui a été élu démocratiquement par suffrage universel que véhiculent les médias de masse occidentauxdepuis six ans. Cependant, la Syrie n’est pas uniquement un homme, mais aussi des institutions, une armée, un peuple, un modèle de vivre ensemble, une forme de laïcité et d’autonomie. 

La propagande occidentale oublie volontairement d’informer que les snipers des rebelles modérés tirent sans scrupules sur les civils qui tentent de sortir de l'est d'Alep, alors que l’armée syrienne avance vers eux. La propagande mensongère peut-elle nous éclairer sur qui prend réellement les civils comme boucliers humains ? 

Toutefois, la propagande médiatique ignore volontairement le sort de presque un million et demi de Syriens à l'ouest d'Alep, qui subissent quotidiennement les bombardements des soi-disant rebelles modérés. Ces bombardements causent tous les jours la mort de femmes et d'enfants que les adeptes et les manipulateurs du concept des droits de l’homme refusent de voir et de mentionner. Uniquement car cela ne sert pas leurs intérêts stratégiques. Ceci est un bon exemple qui révèle comment la propagande médiatique assassine les Syriens soit en les ignorant de manière volontaire et en les abandonnant à la merci des terroristes, soit en exploitant leurs morts pour émouvoir les opinions publiques et justifier une guerre qui ne sert qu’à remplir les poches de certains.  

Les peuples occidentaux n’ont que les retombées négatives dues aux guerres que leurs dirigeants mènent dans le monde. Quant au concept des droits de l’homme, il est devenu, dans la pensée impérialiste, une manipulation politique au service de la pensée unique et de la soumission d’autrui. Les illusionnistes des droits de l’homme ne s’émeuvent pas face aux morts de l'ouest d'Alep, tués par les terroristes. Pour eux, les habitants de l'ouest d'Alep sont moins humains que les autres, puisqu’ils vivent dans les régions de l’État syrien. Voilà comment les amoureux de la démocratie trient les gens.

Enfin, que penserait l’Occident si les rebelles modérés l’attaquaient de la même façon que la Syrie ? Dans ce cas, ils deviendraient subitement des terroristes et les opinions publiques, telles des girouettes, changeraient leur mode de réflexion. Quelle aberration ! Ils se disent tous manipulés par les médias, mais ils les croient lorsque l’émotionnel est mobilisé. L’Occident se sert de ces mercenaires pour dominer le monde extérieur à ses frontières tandis qu’avec la propagande médiatique mensongère, il s’emploie à dominer celles et ceux qui sont à l’intérieur de ses frontières.

Toutefois, une partie de l’establishment occidental a prouvé en Syrie qu’elle ne supporte pas le langage de la démocratie et de la liberté qu’elle ne cesse de prêcher, ni les solutions politiques. Certains dirigeants occidentaux ne connaissent que l’expression de la guerre. Mais actuellement ce sont les derniers mots que l’impérialisme est en train de prononcer dans ce jargon. 

Source

Fausses nouvelles par omission — bientôt interdit de les dénoncer ?

Des gradés israéliens prétendent que le Hezbollah utilise des transporteurs de troupes blindés en Syrie, une affirmation correcte des transporteurs de troupes qu’il a reçus des Forces armées libanaises (FAL), un mensonge. Les transporteurs en question sont de très très vieux véhicules à chenilles et les FAL ont reçu une seule fois des véhicules un peu plus perfectionnés des États-Unis. Israël fait ce genre de déclaration régulièrement.

Mais comme cela a été dit les fois précédentes, le Hezbollah a pris ces APC à l’Armée Libanaise du Sud (ALS) qui était une force de procuration israélienne pendant l’occupation israélienne du Liban. Lorsque, en 2000, le Hezbollah a finalement expulsé Israël du Liban, l’ALS s’est dissoute et toutes les armes qu’Israël lui avait livrées ont été ajoutées aux stocks du Hezbollah. Il les a utilisées depuis pour combattre Israël et les différents états du Golfe, les Djihadistes par procuration au Liban et en Syrie.

Mais vous n’apprendrez pas cela du principal organe de presse israélien aux États-Unis, le New York Times. Son article ne mentionne pas la source originale des APC:

TEL AVIV – Un haut responsable militaire israélien a déclaré mercredi que les militants du Hezbollah qui combattent en Syrie utilisent des véhicules de transport blindés américains qui ont été initialement fournis à l’armée libanaise.

Si des A.P.C. passaient de l’armée libanaise, assistée par les Etats-Unis, au Hezbollah, cela pourrait indiquer une fuite plus large d’armes à des groupes hostiles, et une coopération entre les forces armées libanaises et le Hezbollah.

L’officier israélien, qui a parlé sous conditions d’anonymat comme les lois militaires l’exigent, a montré une photo d’un certain nombre de véhicules militaires, y compris ce qu’il a dit être des A.P.C. fournis par les Américains, lors d’un briefing à des journalistes, au quartier général militaire de Tel Aviv. Il a dit qu’Israël avait transmis cette information à des responsables américains, il y a quelques semaines.

L’officier n’a pas précisé combien d’APC seraient tombés aux mains du Hezbollah ni quand ni comment cela se serait produit, mais il a estimé qu’ils auraient pu faire « partie d’un accord » entre l’armée libanaise et le Hezbollah.


Il s’agit manifestement d’une campagne de diffamation israélienne contre les FAL et le très modeste soutien matériel qu’elles reçoivent des États-Unis sous formes d’armes obsolètes. C’est de la calomnie. La semaine dernière, Israël a reçu deux avions de chasse F-35 des États-Unis et des dizaines d’autres vont lui être livrés aux frais des contribuables américains. Pendant ce temps, un vieux poudreur de cultures Cessna avec un minimum d’équipement militaire a été livré aux Forces armées libanaises mal équipées. Ce n’est en aucune façon une menace pour Israël.

Les États-Unis ont un peu contesté les assertions israéliennes:

John Kirby, le porte-parole du Département d’Etat, a déclaré mercredi: « Lorsque cette allégation a été faite en novembre dernier, le ministère de la Défense a procédé à une analyse structurelle des transporteurs de troupes blindés en question et a conclu que ces véhicules ne provenaient pas des Forces armées libanaises. Notre évaluation n’a pas changé. »


Ces mots sont cités dans le NYT, mais il n’est pas mentionné qu’Israël est la véritable source des APC. Maintenant, comparez ça avec ce paragraphe d’un rapport de l’AFP publié à peu près au même moment:

[L]e mois dernier, des officiels ont indiqué que le Hezbollah aurait capturé des véhicules blindés de l’ex armée sud-libanaise, une milice chrétienne soutenue par Israël qui s’est dissoute en 2000.


Un rapport ultérieur reprend ce point:

Les responsables américains ont déclaré en privé à Defense News que les APC déployés par le Hezbollah en Syrie étaient très vieux et pouvaient très bien provenir des stocks de guerre israéliens via leur ancien allié au Liban, l’armée libanaise du Sud. Lorsqu’Israël a soudainement retiré ses forces de sa zone de sécurité dans le sud du Liban en 2000, le Hezbollah a saisi tout un éventail de véhicules et d’armes laissés par Israël et ses forces par procuration de l’ALS.


Israël accuse les FAL de soi-disant transférer des armes alors que ces armes proviennent d’un stock, appartenant à sa force de procuration, qui est resté sur place après l’échec de son occupation du Liban. C’est de la chutzpah* caractérisée ou plutôt de la calomnie et de la diffamation venimeuse.

Mais le soi-disant journal de référence dont la devise est « toutes les nouvelles qu’il est nécessaire de publier » ne trouve pas nécessaire de rétablir la vérité en disant pour que les responsables israéliens font des allégations clairement fausses. Les « nouvelles » qu’il publie sont consciemment fausses par omission. Il ne s’agit pas de nouvelles« fabriquées de toutes pièces »  – aucun des faits imprimés n’est tout à fait faux, mais ça n’en est pas moins une fausse nouvelle qui désinforme les lecteurs en laissant de côté les faits pertinents.

On parle beaucoup en ce moment de « fausses nouvelles ». La plupart de ce que les organes de presse à la solde du gouvernement des États-Unis affirment sur ses différents « ennemis » en sont. Presque tous articles du NYT sur la guerre en Syrie n’ont peut-être pas été et ne sont pas entièrement fabriqués, mais ils demeurent des fausses nouvelles. Cependant maintenant il y a davantage de sources d’information alternatives accessibles aux gens qui veulent s’informer.

Les tentatives actuelles pour diffamer ces sources alternatives en les accusant de conspirationnisme ou de relayer la propagande russes sont les derniers soubresauts d’un combat pour arrêter le flot de la réalité qui va bientôt emporter le NYT, d’autres organes d’informations similaires, et les « officiels chevronnés »  qu’ils servent. Je pense que la violence de ce combat va s’intensifier pendant un an ou deux. Trop d’argent et trop d’egos sont menacés.

La question qui se pose maintenant est celle de la capacité de ces sources alternatives, espérons-le plus honnêtes et plus réalistes, à se protéger contre les attaques qui ne manqueront pas. Les grandes multinationales d’Internet (qui sont toutes aussi employées par le département de la Défense) commencent à supprimer des blogs et des sources alternatives d’information qu’elles accusent de publier des « nouvelles fausses ». Il va y avoir des (cyber-) attaques directes. Que peut-on faire pour contrer toutes ces attaques ?

Source: Moon of Alabama, traduit par: Arrêt sur Info

dimanche 18 décembre 2016

La du 3 janvier 1973 : des mensonges pour dissimuler l’arnaque du siècle…

« On donne des facilités pour travailler à ceux qui ne travaillent point, et des difficultés pour travailler à ceux qui travaillent. »

La loi du 3 janvier 1973 — arnaque du siècle — consiste à supprimer les facilités de trésorerie accordées à l’État par la Banque de France, contraignant ledit État à emprunter sur le marché financier.

Chacun sait que, pour se plier aux absurdes critères comptables imposés par Bruxelles (notamment le déficit budgétaire maximum de 3 % du PIB), les gouvernements successifs ont recouru massivement à l’emprunt sur les marchés financiers internationaux. En effet, sans ces concours financiers, les politiciens seraient dans l’incapacité de répondre à leurs promesses populistes pour l’élection à venir.

Or, la dette atteint désormais 2.200 milliards d’euros (6 fois le budget !) : un boulet mortel, qui augmente sans cesse. Quant aux intérêts versés chaque année, ils atteignent 45 milliards, soit les deux tiers de l’impôt sur le revenu… Le tonneau des Danaïdes. La question est, dès lors, de savoir si la loi de 1973 est condamnable. Et pourquoi. Or, les arguments avancés contre ceux qui critiquent la loi manquent souvent de sérieux.

1) On souligne d’abord que la critique de la loi de 1973 serait commune aux extrêmes (droite et gauche) et, donc, qu’elle serait irrecevable. Passons sur la légèreté de l’argument…

2) On pointe ensuite le fait que les contempteurs de la loi de 1973 seraient sournoisement racistes en raison du nom sous lequel ils dénoncent ce texte : loi Pompidou-Giscard-Rothschild. On imagine bien que, dans l’esprit de ces Torquemada, ce n’est pas le racisme anti-Auvergnat qui serait en cause.

Et qu’il serait, dès lors, à jamais impossible de dénoncer le lobby de la banque d’affaires concernée.

3) Enfin, et surtout, une critique pseudo-juridique : la loi de 1973 aurait été abrogée en 1993. La loi de 1973 fut présentée en son temps, par Giscard lui-même, comme un moyen de lutte contre l’inflation (?). Mais son but est ailleurs : son article 3 interdisait bien à la Banque de France « d’accorder des découverts ou crédits à l’État ». Or, cette règle existe encore et a été simplement transposée, par divers textes, dont le dernier est une ordonnance du 14 décembre 2010, dans l’article L. 141-3 du Code monétaire et financier : « Il est interdit à la Banque de France d’autoriser des découverts ou d’accorder tout autre type de crédit au Trésor public ou à tout autre organisme ou entreprise publics. L’acquisition directe par la Banque de France de titres de leur dette est également interdite. »

Au demeurant, cet interdit n’a même plus besoin de texte national car le traité de Lisbonne (cher à M. Fillon), qui nous opprime, dit la même chose : article 123 TFUE : « 1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées “banques centrales nationales”, d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales […] des États membres… »

Conclusion : après les banqueroutes de l’État de 1788 et 1797, la France n’a eu de cesse d’assainir les finances publiques et de se libérer de l’influence des banques privées : loi du 24 germinal an XI, loi du 17 mai 1834, décret du 17 juin 1938…

Au XVIIIe siècle déjà, Montesquieu (L’Esprit des lois, chap. « Des dettes publiques ») estimait que la dette publique a le gros défaut « d’ôter les revenus véritables de l’État à ceux qui ont de l’activité et de l’industrie, pour le transporter aux gens oisifs… on donne des facilités pour travailler à ceux qui ne travaillent point, et des difficultés pour travailler à ceux qui travaillent. » Rien de nouveau sous le smog parisien. Et Hume — philosophe et économiste écossais — voyait, dans l’endettement auprès des banques, une cause de désintégration du corps social, « car la dette profite d’abord aux prêteurs : une trop grande partie de la richesse produite est appropriée par ceux-ci, classe d’individus oisifs, détachés de l’État et de la nation ».


Source: Boulevard Voltaire

« Des terroristes crucifiaient les gens ». Libérés, les habitants d’Alep témoignent

L'« opposition modérée», c’est ce terme qu’on a pris l’habitude de lire dans les médias mainstream couvrant la situation à Alep-Est occupée par des groupes armés. Mais le terme «modération» peut-il s’appliquer aux gens qui ont commis les atrocités dont témoignent les interlocuteurs de Sputnik?

Malgré le malheur que leur a apporté le terrorisme, les habitants d’Alep n’ont jamais perdu l’espoir qu’un jour un point final soit mis aux horreurs qu’ils vivaient au quotidien. Dans un entretien à Sputnik, les habitants d’Alep dressent le tableau de leur vie sous le joug des extrémistes. « Par le passé, nous menions une vie sûre et libre, et puis les terroristes sont arrivés. Ils faisaient irruption dans nos maisons et exigeaient que nos hommes coopèrent avec eux. Ils torturaient et tuaient ceux qui refusaient. Les exécutions étaient publiques, sur la place centrale de notre quartier. On était pris par la terreur », relate Bouchra as-Said Taha.

Cette jeune femme de 35 ans vit dans le quartier d’As-Soukari, qui est tombé entre les mains des terroristes dès le début de l’occupation. Sa maison a été détruite, les meubles brûlés et elle jetée à la rue.

Après toutes ces horreurs, cette femme considère que la libération de la ville a offert aux habitants une chance de retrouver une vie normale et surtout foi en l’avenir. Elle dit l’avoir espéré pendant cinq ans, le temps qu’a duré l’occupation. Alep libérée: «C’est une nouvelle vie qui commence pour nous» « Les terroristes ont privé nos enfants de leur droit à l’instruction », raconte à Sputnik Mariam Abdul Gani, mère de trois enfants et âgée aujourd’hui de 37 ans. Selon elle, les obus qui tombaient du ciel rappelaient une pluie, une pluie de feu qui emportait la vie des enfants innocents. Face à cette menace, les parents ne laissaient pas leurs enfants sortir de la maison. 5 ans d’enfance perdus.

« Ils ont détruit notre maison qui est devenue inhabitable. Pas d’eau, ni d’électricité, ni d’ailleurs de téléphones pour pouvoir contacter les proches. Et les prix ? Ils ont pris le monopole du pain et nous en vendaient à des prix exorbitants », se souvient-elle.

Les atrocités étaient monnaie courante. « Les terroristes ont introduit des châtiments pour les hommes soupçonnés de lien avec les troupes gouvernementales ou opposés à leurs actions. Il était impossible de les dissuader, ils tuaient, crucifiaient des personnes, trainaient dans les rues de la ville des gens dénudés », raconte la femme.

« La veille de sa mort, on est sorti faire une promenade. Il a voulu manger un chawarma. Pendant qu’il mangeait, et je me suis mis à le prendre en photo. À un moment donné il a regardé le ciel. Je lui ai demandé de regarder dans l’objectif de la caméra, mais il m’a répondu : « Je parle avec la Lune, je vais la rencontrer demain » », se souvient l’homme.

« Le lendemain, il est allé à l’école. Il est sorti de la voiture, a jeté un regard sur moi en me montrant qu’il m’aime et… quelques secondes plus tard un sniper terroriste l’a abattu », dit Abd al-Munim.

Ce père essaye de surmonter son malheur et dit vouloir raconter au monde ce qu’ont fait les terroristes.

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l'Arabie Saoudite prend la défense du Qatar

Un attentat a été perpétré, le dimanche 11 décembre 2016, dans l’église Saint-Pierre et Saint-Paul du Caire, tuant 23 personnes et en en blessant gravement une cinquantaine.

 

L’Égypte a décrété 3 jours de deuil national.

Sous la présidence du Frère Mohamed Morsi, les Frères musulmans avaient librement saccagé de nombreuses églises et évêchés coptes et s’étaient livrés à divers lynchages. Mais depuis son renversement, le président Abdel Fattah al-Sissi s’est engagé à défendre les chrétiens comme tous les Égyptiens.

Selon le ministre de l’Intérieur, cet attentat aurait été perpétré par des membres de la Confrérie et mis au point par eux au Qatar. Daech a immédiatement répliqué en le revendiquant.

Les principaux leaders de Daech sont membres des Frères musulmans. Tandis que les dirigeants de la Confrérie résident principalement en Turquie, au Qatar et au Royaume-Uni.

Le 15 décembre, le Conseil de coopération du Golfe (organisme dominé par l’Arabie saoudite) a déploré les accusations visant l’un de ses membres (le Qatar).

En 2014, le président al-Sissi avait transmis à l’Arabie saoudite des documents trouvés dans les archives de son prédécesseur et attestant que le Qatar préparait un coup d’État contre la famille des Saoud avec l’aide d’une faction de la Confrérie. Riyad avait alors soutenu financièrement l’Égypte et menacé d’envahir le Qatar.

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