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mardi 31 janvier 2017

Un holocauste Musulman, le nazisme bouddhiste

L'Holocauste rappelle d'habitude l'armée hitlérienne, le nazisme, le camp Auschwitz, et les "6 millions de juifs" qui, selon une version officielle/manipulée de l'histoire, sont morts durant la seconde guerre mondiale.
Le livre du 20e siècle a été clos, mais cet holocauste est toujours évoqué, Israël, se voulant "état juif", blâme toujours le monde pour les morts.
On est dans le Vingt et unième siècle, un autre génocide est commis, mais pas en Allemagne ni par Hitler. En Birmanie, les Rohingyas, une minorité musulmane, souffre de la barbarie dans toute sa splendeur. Toute la sauvagerie humaine est pratiquée sur les musulmans: viol, meurtre, égorgement, amputation, etc. Les autorités Birmanes Bouddhistes ne cessent de persécuter les musulmans du pays.
Cet "Holocauste Musulman" est couvert d'un silence médiatique international et une totale indifférence des organisations mondiales, car tous, ils préfèrent ne défendre que la cause de leur sponsors sioniste.

©Imane Ayadi

dimanche 25 décembre 2016

La dictature intellectuelle en Occident

Pour Antoine Charpentier, analyste des questions internationales, les médias au service d’un impérialisme outrancier soumettent les opinions publiques occidentales à une dictature intellectuelle.

Depuis six ans, les médias de masse au service d’un impérialisme outrancier soumettent les opinions publiques occidentales à une propagande médiatique prenant la forme d’une dictature intellectuelle.

L’Histoire regorge d’exemples de personnes qui, malgré la dictature physique, tentaient de défendre avec acharnement leur liberté de penser. De nos jours, les masses, notamment occidentales, sont soumises physiquement et intellectuellement au nom de la liberté, des droits de l’homme et de la démocratie.

Actuellement le corps, l’âme et l’esprit occidentaux sont piégés par des dirigeants ne voyant dans leurs peuples que les serviteurs de leurs intérêts les plus particuliers.

Croyez-vous que la propagande menée aujourd’hui par une partie des médias occidentaux contre la Russie et la Syrie ainsi que la guerre menée dans ce pays servent les peuples occidentaux, mobilisés psychologiquement et émotionnellement par une terreur répandue par tous les moyens de communications ? Quels sont les intérêts des peuples occidentaux dans tout cela ?

La propagande que subissent actuellement les opinions publiques occidentales est équivalente à celle qui a précédé l’attaque de l’Irak en 2003. Le scénario est toujours le même. Lorsque les impérialistes ne parviennent pas à atteindre leurs objectifs, ils enclenchent une énorme campagne médiatique afin de justifier la démolition d’un pays, sans manquer par la suite de s’excuser de s’être trompés, comme ce fut le cas en Irak, qui depuis n’arrive plus à se reconstruire.

Le scénario de la campagne médiatique mensongère et outrancière de 2003 en Irak se reproduit aujourd’hui en Syrie. Il convient de préciser que dans Alep, il n’y a pas que les quartiers est où se trouvent 250 000 personnes, dont environ quatre mille terroristes. Les civils de l'est d'Alep font tout leur possible pour rejoindre les quartiers ouest d’Alep et nul mouvement de civils n’a été détecté dans le sens inverse. La question doit être posée : pourquoi les civils s’efforcent-ils de sortir de la zone des rebelles modérés pour aller dans les zones d’un président, d’un système politique défini depuis six ans par la propagande médiatique comme une dictature sanguinaire ? Vraiment ces Syriens ont des excès de masochisme incompréhensible.

C’est cette image d’un président qui a été élu démocratiquement par suffrage universel que véhiculent les médias de masse occidentauxdepuis six ans. Cependant, la Syrie n’est pas uniquement un homme, mais aussi des institutions, une armée, un peuple, un modèle de vivre ensemble, une forme de laïcité et d’autonomie. 

La propagande occidentale oublie volontairement d’informer que les snipers des rebelles modérés tirent sans scrupules sur les civils qui tentent de sortir de l'est d'Alep, alors que l’armée syrienne avance vers eux. La propagande mensongère peut-elle nous éclairer sur qui prend réellement les civils comme boucliers humains ? 

Toutefois, la propagande médiatique ignore volontairement le sort de presque un million et demi de Syriens à l'ouest d'Alep, qui subissent quotidiennement les bombardements des soi-disant rebelles modérés. Ces bombardements causent tous les jours la mort de femmes et d'enfants que les adeptes et les manipulateurs du concept des droits de l’homme refusent de voir et de mentionner. Uniquement car cela ne sert pas leurs intérêts stratégiques. Ceci est un bon exemple qui révèle comment la propagande médiatique assassine les Syriens soit en les ignorant de manière volontaire et en les abandonnant à la merci des terroristes, soit en exploitant leurs morts pour émouvoir les opinions publiques et justifier une guerre qui ne sert qu’à remplir les poches de certains.  

Les peuples occidentaux n’ont que les retombées négatives dues aux guerres que leurs dirigeants mènent dans le monde. Quant au concept des droits de l’homme, il est devenu, dans la pensée impérialiste, une manipulation politique au service de la pensée unique et de la soumission d’autrui. Les illusionnistes des droits de l’homme ne s’émeuvent pas face aux morts de l'ouest d'Alep, tués par les terroristes. Pour eux, les habitants de l'ouest d'Alep sont moins humains que les autres, puisqu’ils vivent dans les régions de l’État syrien. Voilà comment les amoureux de la démocratie trient les gens.

Enfin, que penserait l’Occident si les rebelles modérés l’attaquaient de la même façon que la Syrie ? Dans ce cas, ils deviendraient subitement des terroristes et les opinions publiques, telles des girouettes, changeraient leur mode de réflexion. Quelle aberration ! Ils se disent tous manipulés par les médias, mais ils les croient lorsque l’émotionnel est mobilisé. L’Occident se sert de ces mercenaires pour dominer le monde extérieur à ses frontières tandis qu’avec la propagande médiatique mensongère, il s’emploie à dominer celles et ceux qui sont à l’intérieur de ses frontières.

Toutefois, une partie de l’establishment occidental a prouvé en Syrie qu’elle ne supporte pas le langage de la démocratie et de la liberté qu’elle ne cesse de prêcher, ni les solutions politiques. Certains dirigeants occidentaux ne connaissent que l’expression de la guerre. Mais actuellement ce sont les derniers mots que l’impérialisme est en train de prononcer dans ce jargon. 

Source

Fausses nouvelles par omission — bientôt interdit de les dénoncer ?

Des gradés israéliens prétendent que le Hezbollah utilise des transporteurs de troupes blindés en Syrie, une affirmation correcte des transporteurs de troupes qu’il a reçus des Forces armées libanaises (FAL), un mensonge. Les transporteurs en question sont de très très vieux véhicules à chenilles et les FAL ont reçu une seule fois des véhicules un peu plus perfectionnés des États-Unis. Israël fait ce genre de déclaration régulièrement.

Mais comme cela a été dit les fois précédentes, le Hezbollah a pris ces APC à l’Armée Libanaise du Sud (ALS) qui était une force de procuration israélienne pendant l’occupation israélienne du Liban. Lorsque, en 2000, le Hezbollah a finalement expulsé Israël du Liban, l’ALS s’est dissoute et toutes les armes qu’Israël lui avait livrées ont été ajoutées aux stocks du Hezbollah. Il les a utilisées depuis pour combattre Israël et les différents états du Golfe, les Djihadistes par procuration au Liban et en Syrie.

Mais vous n’apprendrez pas cela du principal organe de presse israélien aux États-Unis, le New York Times. Son article ne mentionne pas la source originale des APC:

TEL AVIV – Un haut responsable militaire israélien a déclaré mercredi que les militants du Hezbollah qui combattent en Syrie utilisent des véhicules de transport blindés américains qui ont été initialement fournis à l’armée libanaise.

Si des A.P.C. passaient de l’armée libanaise, assistée par les Etats-Unis, au Hezbollah, cela pourrait indiquer une fuite plus large d’armes à des groupes hostiles, et une coopération entre les forces armées libanaises et le Hezbollah.

L’officier israélien, qui a parlé sous conditions d’anonymat comme les lois militaires l’exigent, a montré une photo d’un certain nombre de véhicules militaires, y compris ce qu’il a dit être des A.P.C. fournis par les Américains, lors d’un briefing à des journalistes, au quartier général militaire de Tel Aviv. Il a dit qu’Israël avait transmis cette information à des responsables américains, il y a quelques semaines.

L’officier n’a pas précisé combien d’APC seraient tombés aux mains du Hezbollah ni quand ni comment cela se serait produit, mais il a estimé qu’ils auraient pu faire « partie d’un accord » entre l’armée libanaise et le Hezbollah.


Il s’agit manifestement d’une campagne de diffamation israélienne contre les FAL et le très modeste soutien matériel qu’elles reçoivent des États-Unis sous formes d’armes obsolètes. C’est de la calomnie. La semaine dernière, Israël a reçu deux avions de chasse F-35 des États-Unis et des dizaines d’autres vont lui être livrés aux frais des contribuables américains. Pendant ce temps, un vieux poudreur de cultures Cessna avec un minimum d’équipement militaire a été livré aux Forces armées libanaises mal équipées. Ce n’est en aucune façon une menace pour Israël.

Les États-Unis ont un peu contesté les assertions israéliennes:

John Kirby, le porte-parole du Département d’Etat, a déclaré mercredi: « Lorsque cette allégation a été faite en novembre dernier, le ministère de la Défense a procédé à une analyse structurelle des transporteurs de troupes blindés en question et a conclu que ces véhicules ne provenaient pas des Forces armées libanaises. Notre évaluation n’a pas changé. »


Ces mots sont cités dans le NYT, mais il n’est pas mentionné qu’Israël est la véritable source des APC. Maintenant, comparez ça avec ce paragraphe d’un rapport de l’AFP publié à peu près au même moment:

[L]e mois dernier, des officiels ont indiqué que le Hezbollah aurait capturé des véhicules blindés de l’ex armée sud-libanaise, une milice chrétienne soutenue par Israël qui s’est dissoute en 2000.


Un rapport ultérieur reprend ce point:

Les responsables américains ont déclaré en privé à Defense News que les APC déployés par le Hezbollah en Syrie étaient très vieux et pouvaient très bien provenir des stocks de guerre israéliens via leur ancien allié au Liban, l’armée libanaise du Sud. Lorsqu’Israël a soudainement retiré ses forces de sa zone de sécurité dans le sud du Liban en 2000, le Hezbollah a saisi tout un éventail de véhicules et d’armes laissés par Israël et ses forces par procuration de l’ALS.


Israël accuse les FAL de soi-disant transférer des armes alors que ces armes proviennent d’un stock, appartenant à sa force de procuration, qui est resté sur place après l’échec de son occupation du Liban. C’est de la chutzpah* caractérisée ou plutôt de la calomnie et de la diffamation venimeuse.

Mais le soi-disant journal de référence dont la devise est « toutes les nouvelles qu’il est nécessaire de publier » ne trouve pas nécessaire de rétablir la vérité en disant pour que les responsables israéliens font des allégations clairement fausses. Les « nouvelles » qu’il publie sont consciemment fausses par omission. Il ne s’agit pas de nouvelles« fabriquées de toutes pièces »  – aucun des faits imprimés n’est tout à fait faux, mais ça n’en est pas moins une fausse nouvelle qui désinforme les lecteurs en laissant de côté les faits pertinents.

On parle beaucoup en ce moment de « fausses nouvelles ». La plupart de ce que les organes de presse à la solde du gouvernement des États-Unis affirment sur ses différents « ennemis » en sont. Presque tous articles du NYT sur la guerre en Syrie n’ont peut-être pas été et ne sont pas entièrement fabriqués, mais ils demeurent des fausses nouvelles. Cependant maintenant il y a davantage de sources d’information alternatives accessibles aux gens qui veulent s’informer.

Les tentatives actuelles pour diffamer ces sources alternatives en les accusant de conspirationnisme ou de relayer la propagande russes sont les derniers soubresauts d’un combat pour arrêter le flot de la réalité qui va bientôt emporter le NYT, d’autres organes d’informations similaires, et les « officiels chevronnés »  qu’ils servent. Je pense que la violence de ce combat va s’intensifier pendant un an ou deux. Trop d’argent et trop d’egos sont menacés.

La question qui se pose maintenant est celle de la capacité de ces sources alternatives, espérons-le plus honnêtes et plus réalistes, à se protéger contre les attaques qui ne manqueront pas. Les grandes multinationales d’Internet (qui sont toutes aussi employées par le département de la Défense) commencent à supprimer des blogs et des sources alternatives d’information qu’elles accusent de publier des « nouvelles fausses ». Il va y avoir des (cyber-) attaques directes. Que peut-on faire pour contrer toutes ces attaques ?

Source: Moon of Alabama, traduit par: Arrêt sur Info

mardi 6 décembre 2016

4 agences de presse manipulent toute la population mondiale

« Les agences de presse sont rarement le point de mire du public. Pourtant, elles sont parmi les catégories de médias les plus influentes et en même temps parmi les moins connues. Ce sont des institutions clé avec une importance substantielle pour chaque système de médias. Elles sont le centre nerveux invisible qui relie toutes les parties de ce système. » (Wolfang Vyslozil, ancien gérant d’APA)

C'est l’un des aspects les plus importants de notre système médiatique – et, pourtant, presque inconnu du public ; la plus grande partie des nouvelles internationales dans tous les médias principaux provient de quatre agences de presse seulement : New York, Londres, Paris et Berlin. La position de monopole de ces agences a plusieurs conséquences : elles déterminent le choix des reportages, elles décident de quoi on parle et de quoi on ne parle pas, et il est évident que les reportages sont très uniformes et ils sont souvent simplement copiés.

Ainsi, par exemple, les médias principaux n’ont pas parlé de la procession de paix en Ukraine et du voyage de paix à Moscou, puisque selon la radio-télévision suisse SRF les grandes agences de presse n’en ont rien dit. Kla.tv au contraire a donné l’information sur la procession de paix et était même présent lors du départ du voyage de paix à Berlin et à l’arrivée du convoi de paix à Moscou. A la fin de l’émission, vous trouverez encore une fois les liens des émissions sur la procession et les témoignages du voyage de paix.

Mais regardons encore une fois de plus près la procession de paix en Ukraine :

Le 27 juillet 2016 la procession de paix organisée par l’église orthodoxe russe arrivait au centre de Kiev. Le but était d’inciter le gouvernement de Kiev à mettre fin à la guerre dans le Donbass. Des participants parlent d’environ 100 000 personnes qui seraient arrivées à Kiev. D’autres parlent de chiffres allant jusqu’à un million de personnes qui ont passé la nuit dans Kiev et autour de Kiev dans de nombreux camps de tentes, chez des milliers de particuliers, dans des institutions religieuses et des hospices et qui, après la procession, sont rentrées chez elles dans des cars et des trains en grand nombre. Le gouvernement de Kiev s’est bien gardé de révéler le vrai chiffre. La procession de paix a été minimisée par les médias principaux occidentaux ou n’a pas du tout été mentionnée bien que les images en disent long. Le 25 juillet 2016 il a été demandé à la radio-télévision suisse pourquoi ils n’informaient pas de la procession de paix. Leur réponse a été la suivante :

« A ce jour, nous n’avons reçu des agences indépendantes, dont nous recevons des images (Reuters, AP, A.F.P.), aucune information et aucun matériel vidéo concernant cette marche. Selon les recherches de notre correspondant, la marche n’est pas aussi importante que prétendu. »


Femme : Ainsi, pour les Ukrainiens humiliés, les médias principaux portent à juste titre le nom de Presse de mensonges ! Mais qui se trouve exactement derrière ces agences de presse ? Pour voir cela nous passons l’antenne à notre studio de Coblence :

Merci bien au studio de Dresde ! Oui, qui se trouve derrière ces grandes agences de presse… ?

1.) L’agence américaine Associated Press (AP) Avec plus de 4 000 employés dans le monde entier, AP appartient aux entreprises de médias des Etats-Unis et a sa rédaction principale à New York. Les informations de l’AP sont utilisées par environ 12 000 médias et atteignent ainsi chaque jour plus de la moitié de la population mondiale.

2.) L’Agence France Presse (A.F.P.), qui est quasiment publique, a son siège à Paris et emploie également environ 4 000 personnes. Chaque jour l’A.F.P. expédie plus de 3 000 informations et 2 500 photos à des médias dans le monde entier.

3.) L’agence britannique Reuters à Londres, est une agence privée, et emploie un peu plus de 3 000 personnes. En 2008 Reuters a été acheté par Thomson le patron canadien des médias – une des 25 personnes les plus riches du monde – et a fusionné en Thomson Reuters dont le siège est à New York.

 

4.) L’agence de presse allemande (DPA) emploie environ 1 000 journalistes dans environ cent pays. La DPA possède des maisons d’édition de médias allemands et des stations de radiodiffusion. Sa rédaction principale est depuis 2010 dans la maison d’Axel Springer à Berlin. La DPA collabore étroitement avec l’AP américaine et possède la licence pour la commercialisation des services de l’AP dans l’espace germanophone.

Si ce sont seulement ces quatre agences qui diffusent les informations des actualités mondiales, cela signifie que le droit de la population mondiale à la liberté de la presse et à la liberté d’opinion est bafoué.

A côté des quatre grandes agences de presse, il y a encore diverses agences nationales plus petites. En Autriche et en Suisse ce sont :

• L’Agence de Presse autrichienne (APA) avec environ 165 rédacteurs. L’APA possède des journaux quotidiens autrichiens et l’ORF.

• L’Agence de Presse Suisse (SDA) avec environ 150 employés, possède des maisons d’édition de médias suisses, dont Tamedia et la groupe NZZ ainsi que SRG.

Le SDA et l’APA ne disposent d’aucun réseau propre de correspondants à l’étranger. Au lieu de cela ils collaborent avec la DPA et les grandes agences pour avoir accès aux nouvelles internationales et informer leurs médias nationaux sur l’actualité mondiale. C’est pourquoi finalement le choix et la direction tendancieuse des reportages d’Autriche et de Suisse sont déterminés presque exclusivement par les grandes agences de presse.

Mesdames et messieurs, ces faits n’indiquent-ils pas clairement que la population n’est pas informée de manière équilibrée sur les intentions des gouvernements et la situation réelle et que nous ne pouvons plus parler d’un journalisme libre et indépendant ? Ainsi – et exactement pour cette raison – soutenez, vous aussi, les nouveaux médias et plates-formes indépendants, comme par exemple AZK (www.anti-zensur.info) et Kla.tv (www.kla.tv).

Source: Wikistrike

vendredi 14 octobre 2016

Les enfants tués à Alep, grands oubliés des médias occidentaux

Sept écoliers ont trouvé la mort et dix autres ont été blessés jeudi dans une nouvelle attaque terroriste contre des quartiers de la ville syrienne d’Alep. Or, la plupart des médias occidentaux n’ont pas jugé nécessaire d’y prêter l’attention. Serait-ce dû au fait que cette attaque s’inscrit mal dans la théorie défendue par cette presse ?

C'est à 8 heures du matin, l'heure où les gamins se rendent à l'école, que les terroristes ont pilonné au mortier le quartier de Souleymanieh. Plusieurs obus sont tombés à l'entrée de l'école. Sept écoliers sont morts sur place et dix autres ont été blessés.

Les combattants extrémistes assiégés dans les quartiers orientaux de la ville pilonnent quasi-quotidiennement les quartiers du reste de la ville et les tirs augmentent lorsque l'armée intensifie son offensive contre leurs positions.

Suite à cette attaque, certaines familles ont perdu plusieurs enfants — les gamins se rendaient ensemble à l'école. Ainsi, une fillette est morte sur place, tandis que son frère a été grièvement blessé. Actuellement, les médecins tentent de le sauver.

« L'obus a explosé près de lui. Il a reçu plusieurs blessures, son cerveau est gravement touché, il y a des éclats dans sa tête et dans son poumon… Les chances sont minimes, mais tant que son cœur battra on poursuivra la lutte pour sa vie », a déclaré le médecin Jean Fattouh au correspondant de l'agence Rossiya Segodnya présent sur place.

Au total, près de 130 enfants ont trouvé la mort depuis le début du mois de septembre dans les attaques lancées par les extrémistes contre les quartiers d'Alep, indiquent les médecins. La plupart des décès sont dus à des blessures par éclats.

Une tragédie passée inaperçue

En dépit de l'envergure de la tragédie, elle n'a pratiquement pas eu d'écho dans la presse occidentale. Et pourtant, les journalistes ont accès aux hôpitaux dans lesquels ont été placés les enfants blessés.

« Aujourd'hui, j'ai regardé le journal télévisé et lu la presse. Personne n'en parlait », relate Nikolaï Pakhomov, employé du New York Consulting Bureau travaillant aux États-Unis.

« Il se trouve que les médias américains véhiculent pour la population les points de vue compatibles avec les intérêts des élites locales. En Syrie, ces dernières ont une position bien claire. Bachar el-Assad est le principal coupable de la situation en Syrie et c'est un criminel. Quant à la Russie, elle contribue aux monstruosités qu'Assad commet. La dépêche en question ne s'inscrit pas dans le cadre de cette théorie, c'est pour cela qu'elle n'est pas diffusée », explique-t-il.

Or, on ne peut pas dire qu'aucun avis alternatif ne pénètre dans la presse. « Les informations attestant que les choses sont beaucoup plus complexes et que les adversaires d'Assad commettent de nombreux crimes. Ceci est mentionné dans des rapports des défenseurs des droits de l'homme, dans les propos d'experts et dans les médias. Mais si l'on examine l'image informationnelle dans son ensemble, elle est telle que je vous l'avais décrite », a conclu M. Pakhomov.

L'Onu cherche une solution à la crise d'Alep

600 personnes, dont 400 mineurs, doivent être évacuées d'urgence d'Alep. Or, l'Onu ne possède pas pour l'heure une liste exhaustive, a fait savoir jeudi l'envoyé spécial adjoint des Nations unies pour la Syrie, Ramzy Ezzeldin Ramzy.

Et de préciser que l'évacuation médicale ne pouvait avoir lieu tant que le régime de cessez-le-feu n'était pas rétabli dans la ville. La situation reste complexe, mais l'Onu ne perd pas espoir et continue à déployer ses efforts en vue de son amélioration. Ainsi, le 6 octobre, l'envoyé spécial de l'Onu pour la Syrie, Staffan de Mistura, a proposé aux extrémistes du Front al-Nosra de quitter la ville. Pour l'instant, la réponse est négative, mais l'organisation espère que l'entente sera parachevée.

Pour sa part, le chef du Commandement opérationnel principal de l'état-major russe, le général Sergueï Roudskoï, a déclaré que la Russie était prête à assurer la sécurité du retrait des extrémistes et la sortie des civils des quartiers orientaux d'Alep.

Les autorités syriennes restent pourtant sceptiques et ne croient pas que les extrémistes d'al-Nosra accepteront de quitter la ville.

« Le Front al-Nosra est la force principale des hommes armés d'Alep. (…) Ils ne sortiront pas de la ville, réalisant quelles pertes ceci leur coûtera. Seuls les combats peuvent contraindre les extrémistes à quitter la ville », considère le ministre syrien de la Réconciliation nationale Ali Haïdar. 

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