Des recherches menées par des scientifiques de l’université de la Plata, en Argentine, et reprises par le site Russia Today, concluent que la majorité des tampons et serviettes hygiéniques, 85%, contiennent du glyphosate. Désherbant le plus utilisé au monde, le glyphosate est plus connu sous son nom commercial : le Roundup. Celui-ci a été jugé "probablement cancérogène" par l’OMS.
Toujours selon l’étude, ces traces de glyphosate ne seraient pas seulement présentes dans les serviettes et les tampons : cotons et compresses en contiendraient également. Ceci s’explique le fait que la quasi-totalité du coton utilisé en Argentine est génétiquement modifié.
Pétition en ligne
Quel est le risque ? "Ce pesticide ne s'accumule pas dans l'organisme mais les expositions répétées peuvent perturber le métabolisme humain", selon le docteur Laurent Chevallier, chef de l'unité de médecine environnementale du CHU de Montpellier, cité par "Ouest France". Mais comme le rappelle le quotidien, impossible de savoir actuellement à quel degré d'exposition le glyphosate devient dangereux.
Autre problème : en France, aucune réglementation n’oblige les fabricants de tampons à communiquer sur leur composition. Cet été, une jeune française avait lancé une pétition en ligne en ligne afin que la marque Tampax fasse figurer celle-ci sur l’emballage de ses produits. Une démarche à laquelle s’est associée "60 millions de consommateurs" et qui a recueilli plus de 64.000 signatures.
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