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samedi 29 octobre 2016

CDH: Moscou Refusée, Ryad Acceptée !

Pour la première fois depuis 2006, la Russie a perdu sa place au Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU, s'inclinant de justesse devant la Croatie. Et pourtant, l'Arabie saoudite a été réélue, malgré les critiques des ONG des droits de l'Homme.

La Russie a obtenu 112 soutiens parmi les 193 pays membres des Nations unies. Les deux places disponibles pour le groupe d’Etats de cette région seront donc occupées par la Croatie (114 voix) et la Hongrie (144 voix).

Dans le vote pour le continent asiatique, l’Arabie saoudite s’en est sortie avec 152 voix et représentera donc la région en matière de droits de l’Homme aux côtés du Japon, de la Chine et de l’Irak pour les trois prochaines années.

Les élections se sont déroulées sur fond de polémique, plusieurs ONG de défense des droits de l’Homme assurant que le Conseil a été pris en otage par des régimes oppressifs cherchant à se défaire des critiques et à privilégier leur propre agenda.

En effet, les organisations Human Rights Watch et Amnesty International ont publié un communiqué conjoint en juin 2016, dans lequel elles appellent à suspendre l’Arabie saoudite du Conseil des droits de l'Homme, dont elle est membre depuis sa création en 2006.

Dans l'appel, les deux ONG reprochent à Riyad «un bilan effroyable de violations» des droits humains au Yémen, où la Monarchie mène une campagne de bombardements contre la population depuis 2015. Au cours de celle-ci, près de 10.000 civils ont trouvé la mort.

La monarchie saoudienne a par ailleurs exécuté 157 personnes en 2015, soit le nombre le plus élevé de peines capitales effectuées depuis deux décennies, et elle est bien partie dépasser ce chiffre en 2016.

Pourtant, dans sa brochure officielle de campagne, publiée avant le vote, Riyad se targue de son bilan en matière de droits de l’Homme, assurant notamment soutenir «l’habilitation des femmes à tous les niveaux» en accord avec la «loi de la Charia, qui garantit selon elle une «juste égalité de genre».

La Russie est accusée d'intervention militaire en Syrie et de "meurtre de civils", accusations qui sont motivées par des objectifs plutôt politiques que par la défense des droits humains.

La Russie, qui mène des frappes aériennes en Syrie depuis de nombreux mois, indique agir légalement, en réponse à une demande officielle d’assistance provenant du gouvernement syrien, et souligne que ses efforts de guerre se concentrent sur les terroristes.

Source: RT

mercredi 26 octobre 2016

Yémen: Alger dit non à Ryad

L'algérie a rejeté la demande de l'Arabie saoudite et du Qatar l'appelant à participer à la mission des forces de maintien de la paix au Yémen.

La récente visite en Algérie des commandants des armées saoudienne et qatarie avait pour objectif de proposer une participation de l'Algérie à la mission des forces de maintien de la paix au Yémen, a écrit le site Middle East Eye citant une source diplomatique algérienne.

"L'Arabie saoudite veut mettre fin à la guerre contre le Yémen et déployer à la place des forces de maintien de la paix sur ce territoire", selon ce diplomate qui a fait part de la réaction algérienne à la proposition de l'Arabie saoudite et du Qatar.

L'Algérie a dit qu'elle examinerait la proposition mais que sa réponse était, pour le moment, négative.

L'Algérie avait déjà aussi rejeté une collaboration à la coalition saoudienne au Yémen, disant qu'elle ne permettrait jamais à ses forces de mener des opérations militaires au-delà des frontières du pays.

Source

mercredi 19 octobre 2016

Arabie Saoudite: un prince exécuté pour la première fois !

Un membre de la famille royale saoudienne, condamné à mort pour avoir tué un homme au moyen d'une arme à feu, a été exécuté à Riyad – une première depuis 1975. Le ministère de l'Intérieur saoudien s'est félicité de cette décision de justice.

En Arabie saoudite, même les membres de la famille royale n'échappent pas à la justice. C'est ce que tend à prouver l'exécution à Riyad du prince Turki bin Saud al-Kabirannoncée par le ministère de l'Intérieur saoudien dans un communiqué cité par l'agence Saudi Press Agency, mardi 18 octobre.

Le ministère a salué cette mise à mort, la première depuis quatre décennies d'un dignitaire de la famille régnante, considérant qu'elle rappelait au peuple saoudien que les autorités étaient prêtes à «préserver la sécurité et assurer la justice».

Le prince Turki bin Saud al-Kabir a été condamné à la peine capitale après avoir été reconnu coupable du meurtre d'un de ses compatriotes, Adel al-Mahemid, lors d'une rixe aux abords de Riyad en décembre 2012. L'oncle de la victime, Abdul Rahman al-Falaj, a déclaré que la condamnation du meurtrier reflétait le «justesse du système judiciaire» de la monarchie wahhabite, selon des propos rapportés par la chaîne Arab News.

Si, en Arabie saoudite, la plupart des exécutions prennent la forme de décapitations en place publique au moyen d'une épée, le ministère de l'Intérieur n'a pas précisé si la mise à mort du prince s'était déroulée de cette manière. Ce dernier est la 134e personne à se voir infliger la peine capitale dans l'Etat du Golfe en 2016. Le meurtre, le trafic de drogue, le vol à main armé, le viol ou l'apostasie sont passibles de condamnation à mort dans le royaume.

Source: RT