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jeudi 8 décembre 2016

L'aéroport de Damas bombardé par Israël ?

Selon des sources d’information, le régime israélien a frappé l’aéroport militaire de Mazzeh dans la province syrienne de Damas.

 

Le site d’information Elnashra, citant les sources syriennes, affirme que les frappes ont atteint la piste et le quartier général de l’aéroport militaire de Damas.

Selon cette source, les raids israéliens ont provoqué des incendies dans l’aéroport sans faire de victime. Les avions de combat israéliens ont frappé le quartier général de la 4e division de l’armée syrienne, déployée dans cette base aérienne. Sana est revenu sur les détails de ce raid, effectué à 3 heures du matin et à l’aide de plusieurs missiles sol-sol. Ces missiles ont été tirés depuis les territoires occupés à l’ouest des hauteurs de Tell Abou Nada, non loin de l’aéroport de Mazzeh, situé à l’ouest de Damas. Sana assuré que « ces tentatives désespérées de l’ennemi israélien visent à rehausser le moral des groupes terroristes ».

Il s’agit de la seconde fois en 10 jours que le régime israélien, en soutien flagrant aux terroristes takfiristes, bombarde la banlieue de Damas. Le raid d’il y a quelques jours n’avait causé ni victimes ni dégâts. Au Golan occupé, le régime israélien a procédé depuis le début de la guerre en Syrie à de multiples frappes contre les positions de l’armée syrienne, en soutien aux terroristes du Front al-Nosra.

L’avancée fulgurante de l’armée syrienne dans la partie est d’Alep et la perspective de la libération imminente de cette ville ont provoqué une réelle panique au sein de l’état-major de l’armée israélienne.

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jeudi 20 octobre 2016

Les États-Unis devront-ils aussi payer pour leurs crimes contre l'Irak ?

L'arab project in Iraq, un groupe de lobbyistes irakiens dirigé par Najeh al-Meezan, va demander au Parlement de Bagdad de voter une loi permettant aux Irakiens de réclamer des compensations aux Etats-Unis pour les «exactions » commises dans leur pays par les troupes américaines, les contractors et les escadrons de la mort créés par la CIA.

L’initiative prise par l’Arab project in Iraq fait suite au vote de la loi JASTA (Justice Against Sponsors of Terrorism Act), le 28 septembre dernier, par les deux chambres du Congrès US. Cette loi permet notamment aux familles victimes des attentats du 11 septembre 2001 d’engager des poursuites contre l’Arabie saoudite « soupçonnée » d’avoir aidé les pirates de l’air ayant écrasé leur avion sur les tours du World Trade Center (15 des 19 terroristes étaient de nationalité saoudienne). Le nom du prince Bandar, alors ambassadeur d’Arabie à Washington, proche de George W. Bush et de Dick Cheney, est cité dans les 28 pages, déclassifiées en juillet 2016, du rapport de la Commission d’enquête sur les attentats.

En 2007, l’Opinion Research Business (ORB) a estimé à 1 220 580 le nombre des victimes civiles en Irak, actualisant l’étude de chercheurs de l’Université Johns Hopkins – publiée un an plus tôt par le journal médical britannique The Lancet – qui en avait décompté plus de 600 000. Au-delà de la bataille sur le nombre d’Irakiens tués, on imagine le nombre de procès qui pourraient être intentés contre les Etats-Unis.

Le président Obama avait opposé son véto à la promulgation de la loi JASTA, arguant qu’elle «aurait un impact néfaste sur la sécurité nationale des Etats-Unis». Elle pourrait en effet conduire des fonctionnaires américains devant les tribunaux alors qu’ils jouissent d’une immunité judiciaire partout où les Etats-Unis interviennent militairement. Elle ne le met pas non plus à l’abri de poursuites judiciaires pour les assassinats qu’il ordonne via ses drones tueurs.

Pression de l’opinion publique et campagne électorale obligent, le Congrès a confirmé son vote, mais a laissé entendre qu’il pourrait y apporter quelques modifications plus tard. On devine lesquelles…
En attendant, l’Arab project in Iraq s’est engouffré intelligemment dans la brèche ouverte par la loi JASTA. Les députés irakiens suivront-ils ? Les agents américains qui peuplent le Parlement de Bagdad sont sans doute déjà à l’œuvre pour enterrer le projet que Najeh al-Meezan entend déposer.

Source