Grand Moyen-Orient : l'Algérie, prochaine cible des Etats-Unis et Israël
Algérie Maghreb - Selon des experts, les complots des Etats-Unis et de leurs alliés régionaux (Israël, Arabie saoudite et Qatar) sont loin d’être terminés.
Dans le cadre du projet du « Grand Moyen-Orient », les Etats-Unis et le régime sioniste chercheraient à déstabiliser l'Algérie.
L’Algérie serait la prochaine cible des Etats-Unis et du régime sioniste dans le cadre du fameux projet du « Grand Moyen-Orient ».
L' analyste Mustapha Qotbi écrit : « Les mouvements réformateurs dans les pays du Nord de l’Afrique, surtout en Tunisie et en Egypte, sont abouti à la prise du pouvoir par les groupes islamistes.
Ceci étant fait, les puissances occidentales ne se sentaient plus obligées de se servir des leviers militaires pour assurer leurs intérêts dans ces pays. »
Au-delà des conflits au Mali, au Nigeria, au Niger, Au Tchad, Au Sénégal ou en Mauritanie, et sans oublier l’intervention militaire de la France au Mali, il paraît que l’objectif principal des Etats-Unis et du régime israélien est plutôt les côtes africaines de la Méditerranée, notamment l’Algérie.
Compte tenu de sa situation géostratégiques et l’existence d’immenses réserves du pétrole et de gaz, l’Algérie s’avère être la prochaine cible des Etats-Unis et du régime sioniste pour créer des tensions pareilles à ce qui s’est déjà produit dans des pays comme l’Egypte, la Tunisie, le Yémen et la Libye, ou encore la Syrie.
A présent, les grandes puissances travaillent sur ce projet, et il paraît que certains médias arabes sont déjà sensibles à ce projet, sans y insister pourtant dans leurs analyses. Le « combat d’Algérie » a été reporté pour le moment, mais l’inaction des puissances impérialistes et des groupes takfiris ne durera pas éternellement.
Depuis deux ans, les activités qui visaient la mobilisation populaire en Algérie pour déclencher un mouvement islamiste radical ne sont pas arrivées à un résultat important. En effet, la situation de l’Algérie est très différente de celle de la Syrie, et il serait donc très difficile de déclencher un mouvement armé en Algérie sans l’implication directe des puissances étrangères.
Pourquoi l’Algérie ? Et Pourquoi maintenant ?
Etant donné le rôle et l’influence de l’Algérie dans le monde arabe et en Afrique, ce pays a toujours attiré l’attention des Etats-Unis et du régime sioniste qui y voient une porte pour s’infiltrer dans les pays arabes du nord de l’Afrique. Et ce d’autant plus que dans la crise syrienne, l’Algérie a pris position contre les complots de Washington et de Tel-Aviv à l’encontre des peuples du Moyen-Orient. Sur le plan international, l’Algérie a adopté une position modéré et équilibré par rapport à la crise syrienne.
A titre d’exemple, Alger s’est opposé à la remise du siège de la Syrie à la Ligue arabe aux opposants au gouvernement de Damas. C’est pourquoi l’Algérie semble devenir la prochaine cible des complots des Etats-Unis et du régime israélien, sans oublier la colère contre l’Algérie de certains pays arabes dont l’Arabie saoudite, le Qatar et les autres pays arabes du sud du golfe Persique. Les origines de cette campagne médiatique contre l’Algérie remontent à l’époque de la guerre de 2003 contre l’Irak.
Elle s’est intensifiée depuis 2001, c’est-à-dire depuis le déclenchement de la crise en Syrie.
Dans le cadre de cette guerre médiatique, les Etats-Unis et le régime sioniste mobilisent les médias occidentaux et certains médias arabes dont les chaînes Al-Jazeera et Al-Arabiya, pour lancer une vaste campagne anti-algérienne sous prétexte de défendre la démocratie, les libertés les droits de l’homme dans ce pays arabe.
En coordination avec ces chaînes, les deux autres chaînes arabophones, c’est-à-dire Al-Maghrebiya et Al-Mesr, contribuent aux efforts visant à falsifier les réalités de la société algérienne, sans hésiter même à insulter le peuple algérien.
Simultanément à cette vaste campagne médiatique, Abbas Madani, membre des Frères musulmans algériens et leader de l’ancien Front national du salut, qui vit actuellement au Qatar, a publié un communiqué, diffusé par l’Agence de presse allemande, pour mettre en garde contre une explosion politique et sociale éminente en Algérie, en estimant que le gouvernement algérien en serait le seul responsable.
Dans ce cadre, nous pouvons évoquer aussi les propos du Premier ministre du régime sioniste, Benjamin Netanyahu, lors de sa rencontre avec le président des Etats-Unis, Barack Obama en Palestine occupée.
Il avait déclaré que Tel-Aviv souhaitait que tous les pays arabes rejoignent le mouvement pour la paix avec le régime israélien.
En effet, en faisant allusion aux évolutions du Printemps arabe, le Premier ministre du régime sioniste souligne que les évolutions issues du Printemps arabe étaient plutôt dans l’intérêt de Tel-Aviv et de Washington.
Il s’agit peut-être de ce que Bernard Henri Levy appelle la révolution arabe.
Dans un entretien avec une chaîne de télévision arabe, Levy avait déclaré qu’il souhaitait qu’une révolution ait lieu en Algérie. Levy est né en 1948 dans une famille juive en Algérie Le 25 janvier 2001, il était sur la place Tahrir au Cire parmi les révolutionnaires, et le 17 février 2011, il était à Benghazi en Libye. Il a participé à la réunion des opposants syriens à Paris, et c’est lui qui avait déclaré que l’armée du régime sioniste était l’armée la plus morale du monde.
Quant à l’Algérie, Bernard Henri Levy a toujours soutenu la création d’une entité politique amazigh en Algérie.
En soutenant cette idée, il mettait en doute l’unité nationale algérienne et prônait pour la division ethnique et sociale, voire une guerre civile dans ce pays.
L’Algérie est l’un des plus grands pays de l’Afrique
L’instabilité intérieure de l’Algérie pourrait faciliter le transfert d’armes par les terroristes par les longues frontières que le pays partage avec la Tunisie, la Libye ou le Mali. En outre, il faut souligner que comme la Libye, les grandes villes de l’Algérie se trouvent très loin les unes des autres.
Outre les propos de Levy, il faut souligner aussi que les médias américains et occidentaux sont mécontents, eux aussi, de la prise de position de l’Algérie par rapport à la crise syrienne. Face à la position d’Alger qui s’opposait à l’intervention étrangère dans les affaires intérieures de la Syrie, les pays comme le Qatar, l’Arabie saoudite et les autres monarchies arabes du sud du golfe Persique avaient menacé l’Algérie, en disant que les vagues du Printemps arabe pourraient arriver aussi dans ce pays du nord de l’Afrique.
Le régime sioniste avait rejoint le front de ce pays arabes pour menacer l’Algérie, en mars 2013, le quotidien israélien Haaretz avait publié un article lequel menaçait l’Algérie en raison de sa position quant à la crise syrienne, en estimant que l’insécurité et l’instabilité pourraient gagner aussi l’Algérie.
Voilà donc autant d’indices qui témoignent de la décision des Etats-Unis, du régime sioniste et de leurs alliés arabes pour fomenter des complots contre l’Algérie.
Anouar Malek, journaliste en ancien officier de l’armée algérienne, a écrit récemment un article pour mettre en garde contre les dangers qui menacent les pays du Nord de l’Afrique notamment l’Algérie.
Il a écrit « Là où il y a du pétrole, il y a aussi le risque de l’intervention des colonialistes étrangers.
Aujourd’hui, l’Algérie est menacée par le terrorisme, mais nous pouvons prévoir aussi de nouveaux défis contre l’Algérie comme celui de la guerre civile ou le séparatisme. »
Anouar Malek a rappelé que les frontières parmi les pays arabes ont été tracées généralement par les colonialistes occidentaux, et qu’aujourd’hui, ces mêmes puissances souhaiteraient de modifier ces frontières à leur souhait.
Nombreux sont des analystes politiques et militaires dans les pays arabes et occidentaux qui estiment que les pays du Maghreb arabe se trouvent dans une situation très inquiétante, et déclarent que l’absence d’une vigilance de la part des nations et des gouvernements de ces pays pourraient avoir des conséquences tragiques.
Ces analyses soulignent que les événements tragiques de l’Algérie dans les années 1980 montrent que le terrain pourrait être favorable dans ce pays pour la survenance d’une nouvelle crise.
Jusqu’à présent, les Etats-Unis ont payé très cher leur politique interventionniste dans le monde arabe, politique dont l’objectif principal est de soutenir à tout prix les intérêts du régime israélien.
Dans ce cadre, certains analystes mettent en garde contre de nouveaux complots de la part des Etats-Unis et du régime sioniste, en coordination avec leurs alliés régionaux (Arabie saoudite, Qatar et Turquie) contre l’Algérie.